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[Y-A-QUOI A LA TELE CETTE SEMAINE ?] : #91. Semaine du 19 au 25 avril 2020



Chaque semaine je continue à faire — pour vous — le tour des programmes TV en extirpant de tout cela une offre cinématographique autour de trois œuvres. Mais, je vais aussi vous proposer des contre-programmations ainsi que des secondes parties de soirée pour les cinéphiles insomniaques.



Semaine du 19 Avril au 25 Avril



Dimanche 19 Avril. 

Le Magnifique de Philippe de Broca sur C8.

Un agent du FBI trouve la mort au Mexique, Bob Saint-Clare, célèbre agent secret est chargé de résoudre cette énigme. Sur place, il échappe aux agents des services secrets albanais et savoure sa victoire dans les bras d’une sublime femme. Tout cela émane de l’imagination d’un écrivain qui tente d’achever le dernier épisode des extraordinaires aventures du héros qu’il a créé.

Philippe De Broca tire d’un scénario astucieux une comédie jubilatoire jouant de son double nature : fiction/réalité. Le récit d’espionnage devient dès lors l’occasion pour le cinéaste d’user et abuser des codes du genre et ainsi s’offrir une parodie désopilante tournant — un brin — en ridicule les James Bond tout en s'autorisant une bonne dose d’aventure. Quant à la seconde partie du récit, elle évoque les affres de la création et une imagination frustrée par cette écriture mécanique n’étant devenues qu’un gagne-pain. Au milieu de ce resplendissant bordel, Jean-Paul Belmondo, forcément magnifique dans ce double emploi lui permettant de jouer de sa propre image.

Mais aussi...6Ter programme Seuls de David Moreau. Cette adaptation d’une BD phénomène n’est pas exempt de maladresses. Mais, elle déborde aussi d’idées, d’envies de cinéma et parvient à instaurer son univers. Tout à la fois anxiogène et survitaminé, Seuls donne à la production française une délicieuse anomalie qui mérite sans doute un coup d’oeil.



Lundi 20 Avril. 

Jumanji de Joe Johnston sur TMC.

Lors d'une partie de Jumanji, un jeu très ancien, le jeune Alan est propulsé sous les yeux de son amie d'enfance, Sarah, dans un étrange pays. Il ne pourra s'en échapper que lorsqu'un autre joueur reprendra la partie et le libèrera sur un coup de dés. Vingt-six ans plus tard, il retrouve le monde réel par le coup de dés de deux autres jeunes joueurs.

Sortant tout juste de son trop sous-estimé Richard au pays des livres magiques (on en reparlera peut-être un jour); Joe Johnston – à qui l’on doit Cherie, j’ai rétréci les gosses – se voit confier la réalisation de Jumanji, un nouveau film pour enfants. Le long-métrage tient à s’appuyer sur deux éléments majeurs de la pop culture des années 90, la révolution des effets spéciaux enclenchée par le colossal Jurassic Park et l’un des acteurs les plus populaires de l’époque, Robin Williams. S’il va montrer quelques faiblesses quant à la qualité de ses effets visuels, Jumanji parvient largement a compenser cela par la présence de Robin Williams qui nous entraine dans une cette aventure toujours aussi délicieuse malgré les années. Contrairement au reboot des années 2010, ce film à l’odeur d’un vieux livre qu’on vient d’ouvrir et qui enivre chaque fois.

Mais aussi...Arte propose True Grit des frères Coen. C’était presque inévitable de voir les Coen s’attaquent a ce genre, surtout après No Country for Old Men, ici ils captent toute la dimension du western tout en parsemant l’ensemble de leurs obsessions. Dans une grande simplicité, True Grit se plait a épouser les figures imposées du genre tout en ne cessant, de part en part de se gorger d’un certain humour. Un sens du pittoresque et d’humanité qui donne au film toute sa puissance et sa singularité.



Mardi 21 Avril. 

Harry Potter et la Chambre des Secrets de Chris Columbus sur TF1.
Un soir, alors que Harry Potter est contraint de passer la soirée dans sa chambre, Dobby, un elfe de maison, fait son apparition. Il lui annonce que de terribles dangers menacent l'école de Poudlard et qu'il ne doit pas y retourner en septembre. Harry refuse de le croire. Mais lors de son arrivée à l’école, ce dernier entend une voix malveillante. Celle-ci lui dit que la Chambre des secrets est à nouveau ouverte, permettant ainsi à l'héritier de Serpentard de semer le chaos à Poudlard…

Après le succès du premier volet, l’aventure continue. Chris Columbus revient derrière la caméra et poursuit son exploration de l’univers de J.K Rowling tout en disséminant ici et là quelques nouveautés. En effet, cette suite épouse des recoins plus sombres et la menace planante permet au cinéaste de débrider un peu le classicisme de son premier film. Néanmoins, le métrage est clairement un prolongement du premier volet, qui offre ainsi tout ce qu’on a pu aimer dans l’École des Sorciers, de l’humour, de l’action notamment lors d’une scène de voiture volante impressionnante et de l’émotion. Du spectacle impeccablement mené que Cuaron, prochain réalisateur, viendra bel et bien chambouler donnant à la saga une toute nouvelle dimension.



Thibaut Ciavarella

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