[CRITIQUE] : Rupture
Réalisateur : Steven Shainberg
Acteurs : Noomi Rapace, Peter Stormare, Michael Chiklis...
Distributeur : TF1 Vidéo
Budget : -
Genre : Epouvante-Horreur, Thriller, Science-Fiction.
Nationalité : Américain, Canadien.
Durée : 1h41min.
Synopsis :
Une mère célibataire élève seule son fils. Un jour, ce dernier est enlevé par une mystérieuse organisation...
Critique :
Malaisant et prenant sans forcément renouveler le genre, #Rupture est une excellente et brutale série B, portée par la sublime Noomi Rapace pic.twitter.com/8BanzJHa7F— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) May 5, 2017
Depuis Millenium premier du nom, on est tombé éperdument amoureux de la sublime Noomi Rapace, petit bout de femme badass à souhait, qui a la particularité d'être totalement investi dans ses rôles, même les plus indéfendables.
Une caractéristique qui rend de facto son nouveau long métrage férocement immanquable.
Rupture (douloureusement cantonné au statut de DTV de luxe après un passage remarqué à Gerardmer), mis en boite par le cinéaste Steven Shainberg, papa du délicieusement pervers La Secrétaire, a ainsi le gout plus que tordu et singulier, de mettre la belle comédienne dans tous ces états - et le mot est faible.
Habituée à jouer les survivantes de l'extrême sur grand écran, Rapace campe ici une mère pas forcément modèle, Renee, qui se fait un jour mystérieusement kidnapper (on ne sait pas par quoi, ni pourquoi), pour mieux servir d'objet de tortures à une bande de savants fous dans un laboratoire vide et anonyme, s'amusant à tester les limites de ses phobies.
Sorte de Martyrs claustro et assez light mais férocement jouissif sur la durée, porté par une intrigue fun à souhait mais in fine assez prévisible, Rupture déroule tranquillement mais surement tous les codes du thriller sauce survival aussi mystérieux qu'anxiogène, pour mieux incarner un huis-clos efficace, un poil grandiloquent et réellement plaisant à suivre, totalement voué à la performance remarquable de sa comédienne vedette.
De tous les plans, forte et charismatique, elle est la glu solide et physique de cet humble divertissement à la perversité savoureuse et esthétiquement léchée.
Malaisant et prenant, sans forcément renouveler le genre, Rupture est un excellent DTV qui remplit parfaitement son statut de série B de luxe brutale, qui ravira les éternels amoureux de la Noomi (ce qui est clairement notre cas).
Jonathan Chevrier