[CRITIQUE] : Moonwalkers
Réalisateur : Antoine Bardou-Jacquet
Acteurs : Ron Perlman, Rupert Grint, Robert Sheelan,...
Distributeur : Mars Distribution
Budget : -
Genre : Action, Comédie.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h47min.
Synopsis :
Juillet 1969, Tom
Kidman, l'un des meilleurs agents de la CIA de retour du Vietnam, est
envoyé à Londres pour rencontrer Stanley Kubrick et le convaincre de
filmer un faux alunissage au cas où la mission Apollo 11 échouerait.
Kidman ne trouve pas Kubrick, mais il tombe sur Jonny, le manager raté
d'un groupe de rock hippie. Tout les oppose, mais ils n’auront pas
d’autre choix que de travailler ensemble, remplacer Kubrick, tromper la
CIA, éviter les drogues hallucinogènes et sauver leur vie en montant la
plus grosse supercherie de l’histoire.
Critique :
Référencé, appliqué, délirant et férocement survolté, #Moonwalkers est une excellente comédie british et pop qui fout sacrément la banane— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 1 mars 2016
A la différence des ses petits camarades de jeu de la franchise Harry Potter, Emma Watson et Daniel Radcliffe, on peut sacrément affirmer que ce bon vieux Rupert " Ron " Grint a méchamment loupé le train du succès depuis l'arrêt de la franchise il y a maintenant près de cinq années.
Ou alors, on pourrait logiquemment penser qu'il s'est malencontreusement retrouvé coincé dans le wagon à bagages là ou les deux autres s'amusent à voyager en première classe, sans penser une seule seconde à sa pomme.
Hard Life.
Pourtant, le bonhomme ne s'est pas arrêté de tourner pour autant, entre un petit rôle dans le merveilleux - oui, il l'est - Charlie Countryman ou encore une présence remarqué dans CBGB (aux côtés de feu Alan Rickman et Malin Ackerman); il n'a pas complétement disparu des radars cinéphiles.
Espérons donc que sa partition en tant que vedette du divertissant et coloré Moonwalkers, changera un brin la donne.
Premier passage derrière la caméra du frenchy Antoine Bardou-Jacquet - qui a fait ses gammes dans la pub -, scripté par Dean Craig (le sympathique My Best Men) et joyeux lauréat du prix du public lors de l'Étrange Festival en septembre dernier; le métrage s'amuse joyeusement de la légende urbaine entourant le fameux alunissage d'Apollo 11 en 1969.
A savoir le fantasme voulant que personne ne se soit réellement posé sur la lune le 21 Juillet 1969, et que ce soit in fine l'inestimable Stanley Kubrick qui aurait été missionné par la CIA pour mettre en scène et filmer les images de l’alunissage.
Fou mais vrai, surtout que le papa de Shining n'a jamais vraiment infirmer la chose, tout en parsemant ses œuvres de clins d’œil à peine appuyés sur cette histoire.
Le film prend donc place en plein juillet 1969, et nous suivons les aléas