Lupita Nyong'o en vedette et productrice du projet Americanah ?
Ou comment faire fructifier un oscar et une popularité naissante de la meilleure des manières...
Chez certains, l'obtention d'un oscar broie littéralement une carrière pourtant méchamment prometteuse (Halle Berry pour ne citer que) alors que chez d'autres, il est clairement synonyme de pass VIP tendance au sein de tous les projets chauds du moment.
Ce qui est décemment le cas de la précieuse Lupita Nyong'o, dont son oscar pour sa prestation ahurissante dans 12 Years a Slave - sa première prestation au cinéma -, n'aura été qu'un véhicule déterminant dans sa course au succès et à la gloire.
Tout le monde se l'arrache, et si jusqu'à maintenant, elle aura su habilement tirer son épingle du jeu entre péloches hautement attendu - Star Wars Episode VII et Le Livre de la Jungle de Jon Favreau - et pépite qui peuvent faire mal - Southpaw d'Antoine Fuqua -, force est d'admettre que pour l'avenir, la jolie madame est en train de se créer une image d'actrice qui a du gout, et qui choisit judicieusement ses productions.
La preuve aujourd'hui, avec la nouvelle balancée par le site The Wrap et qui annonce que Lupita serait en train de mettre sur pied, avec l'aide de la maline firme Plan B de Brad Pitt (déjà derrière 12 Years a Slave), le projet Americanah, dans lequel elle aura la double casquette de rôle-titre et productrice.
Ou l'adaptation d’un roman éponyme de l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, au pitch salement accrocheur :
« Ifemelu a quitté le Nigéria il y a 15 ans et étudie désormais à Princeton. Elle semble avoir réalisé le rêve de tous les immigrants : une éducation de choix ; le succès avec un blog populaire ; de l’argent pour satisfaire ses besoins. En revanche, ce qu’elle a connu avant cela ressemble à un cauchemar : séparation d’avec sa famille, des boulots humiliants sous un faux nom. Bientôt, pour la première fois, elle ressent le poids de quelque chose qui n’avait aucune importance dans son pays d’origine : la race. Obinze était l’amour d’adolescence d’Ifemelu. Il espérait la rejoindre mais l’Amérique de l’après 11-septembre le lui a refusé. Son destin le mène vers le travail illégal à Londres, vers un mariage blanc et au final, vers son expulsion. Des années plus tard, quand ils se retrouvent au Nigéria, aucun des deux n’est la même personne que lorsqu’ils ont quitté leur pays. Obinze est devenu un homme d’importance – du genre qu’il méprisait étant jeune – et Ifemelu est devenue une ‘Americanah’ – une version différente d’elle-même, avec un nouvel accent et une nouvelle attitude. »
On a donc plus qu'à vivement espérer que le projet se trouve un réal et entre vite en production...