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[TOUCHE PAS À MES 80ϟs] : #1. The NeverEnding Story

© 1984 Warner Bros. Ent. All Rights Reserved

Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 80's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !




#1. L'Histoire sans Fin / The NeverEnding Story de Wolfgang Petersen (1984).

The NeverEnding Story est sans aucun doute un des films emblématiques de mon enfance. J’ai découvert le film (et ses deux suites bien moins convaincantes) chez ma nourrice et j’étais tellement fan des films qu’elle avait fini par me donner les VHS. Long-métrage germano-américain sorti en 1984 et réalisé par Wolfgang Petersen, The NeverEnding Story est une adaptation du roman Die unendliche Geschichte écrit par l’auteur allemand Michael Ende et suit un jeune garçon solitaire, Bastien, qui après avoir dérobé un étrange livre à la librairie, se réfugie dans le grenier de son école pour commencer la lecture de ce livre intriguant et va découvrir un monde magique: Fantasia. Mais ce monde est en danger et risque de disparaître à tout jamais à cause du Néant qui est en train de tout engloutir sur son passage. Bastien ne sait pas encore qu'il est sur le point de vivre une aventure incroyable.

© 1984 Warner Bros. Ent. All Rights Reserved

À chaque fois que je regarde ce film, il ravive en moi un sentiment de profonde nostalgie. L’univers du film fait rêver, notamment dans le principe de lire un livre et que l’histoire racontée est vraiment en train se de dérouler au moment où on la lit. En regardant le film, on devient comme Bastien, on le suit lors de sa lecture tandis que lui suit l’aventure d’Atreyu. Bastien était un personnage auquel je pouvais m’identifier par rapport à son amour de la lecture. The NeverEnding Story véhicule un message important sur le pouvoir de l'imagination. En effet, le principal antagoniste dans le film est Le Néant, une force maléfique qui représente l'apathie des hommes, leur cynisme et leur incapacité à rêver tandis que le monde de Fantasia est lui même forgé par les rêves et l’espoir des hommes. Au final, c’est Bastien et son imagination qui permettront de sauver Fantasia. Je trouve que cet élément donne un aspect poétique au film.

© 1984 Warner Bros. Ent. All Rights Reserved

Bien que les décors et les effets spéciaux de The NeverEnding Story ont vieilli et ont un petit côté kitsch, ils ont tout de même réussi à me faire rêver étant enfant et ont rendu toute la fantasy du film très agréable. La musique joue beaucoup dans ce film, elle a un côté épique et mystérieux mais aussi un coté doux, ce qui correspond vraiment avec l’essence-même du film - je partage avec vous mon titre préféré: Bastian’s Happy Flight, qu’on entend dans la dernière scène du film. Certaines scènes du film restent emblématiques et cultes notamment celle où Artax, le cheval d’Atreyu se retrouve englouti dans les Marécages de la Mélancolie, une scène qui traumatisa un bon nombre d’enfants.
Quand bien même Michael Ende détesta le film, qui pour lui, n’avait rien à voir avec le roman, je ne peux m'empêcher d’aimer ce film, un petit morceau de mon enfance qui ne cessera jamais de m'émerveiller.


Jules