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[CRITIQUE] : Perfect Skin


Réalisateur : Kevin Chicken
Acteurs : Richard Brake, Natalia Kostrzewa, Jo Woodcock,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h32min.

Synopsis :
À Londres, une jeune Polonaise à la dérive rencontre un tatoueur américain.



Critique :



Richard Brake, ce nom ne dit pas grand chose aux cinéphiles (exceptés les afficionados de Rob Zombie), mais pour les sériephiles, il campe - numériquement - rien de moins que l'un des personnages les plus charismatiques et terrifiants de la télé US de ces dix dernières années : le Night King de Game of Thrones.
Cette fois, le bonhomme est rien de moins que le vilain majeur du (très) dark Perfect Skin, premier long-métrage du réalisateur et scénariste Kevin Chicken (pas un nom facile), narrant la véritable descente aux enfers de Katia, une jeune polonaise à la dérive dans un Londres underground, tombée entre les mains d'un tatoueur américain, Bob,  voulant laisser sa marque dans l'histoire de l'humanité.
Car oui, la jeune Katia a tout pour lui, de la toile parfaite, et il tatouera chaque centimètre de sa peau, même sans son consentement...


Credit: Kew Media
Plongée pleine de noirceur dans les tréfonds de l'âme humaine, vraie bande d'horreur brutale et malsaine exempt de toute folie/violence gore ou sexuelle (mais bien articulé autour de la dynamique entre le bourreau et sa proie, ou la violence physique reste pesante) autant qu'il est un thriller psychologique (très) perturbant, le film invoque constamment le cinéma charnelle et si singulier de Clive Barker, dans son apologie de la beauté du corps - à la lisière du fétichisme -, devenant le canevas de la folie pure d'un Brake sauvage et terrifiant, qui livre une performance incroyable et brille dans des scènes à la limite du soutenable (notamment quand il tatoue furieusement sa victime).
Plus que des jolies formes, avoir une belle peau comme celle de Katia (étonnante Natalia Kostrzewa, au jeu tout en nuances) n'est définitivement plus un avantage dans le cinéma de genre (et ce n'est pas Leatherface qui nous contredira...), et le sieur Chicken le démontre avec force dans un premier film soigné et horrifiant à souhait.


Jonathan Chevrier


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