Breaking News

[CRITIQUE] : Super Grand Prix


Réalisateur : Waldemar Fast
Acteurs : avec les voix de Séverine Cayron, Gemma Arterton, Donald Reignoux, Franck Dacquin, Nikos Aliagas,...
Budget : -
Distributeur : KMBO Films
Genre : Animation, Aventure, Famille.
Nationalité : Allemand, Britannique.
Durée : 1h28min

Synopsis :
Edda rêve de devenir championne de courses automobiles. À l’approche du Super Grand Prix, elle saisit l’occasion de rencontrer son idole Ed, un pilote de légende. C’est alors qu’elle décide de prendre son destin en main et de réaliser l’impossible : prendre le départ et gagner la plus grande course de sa vie !





Mine de rien, le film de course automobile animé (c'est un sous-genre, peut-être pas officiel et encore moins pour tous, mais pour nous oui... chipotes pas, cher lecteur) commence à gentiment mais sûrement se faire un petit panthéon croustillant, de la trilogie - perfectible mais chouette - Cars à Turbo en passant par Les Rois du rallye et donc Super Grand Prix, premier long-métrage du wannabe cinéaste Waldemar Fast, ch'ti bout d'animation britannico-allemand plus ou moins plein de bonnes intentions qui n'a évidemment pas la même force de frappe technique que ses camarades d'outre-Atlantique, mais qui vient tout de même donner un minimum de réconfort aux spectateurs en manque de divertissements tout en moteurs bruyants et vrombissants sur grand écran (oui, les aventures turbo-débiles de la Familia de Dom-Dom nous manque un peu, et on est bien parti pour qu'elles ne reviennent plus en salles).

Copyright 2025 MACK Magic : Warner Bros. Entertainment GmbH

Pas forcément conçu pour péter dans la soie de l'originalité (c'est, sans trembler, un gros et artificiel spot publicitaire façon course turbo-capitaliste pour Europa Park et sa nouvelle attraction, 
Grand Prix Edventure), mais porté par un pitch suffisamment taillé à la serpe pour titiller l'intérêt de nos petites têtes blondes (Edda, qui rêve de devenir championne de courses automobiles, remplace honteusement son pilote d'idole Ed, après l'avoir blessé en lui volant sa bagnole, en prenant sa place sur la ligne de départ de la Super Grand Prix du titre... et c'est tout), le film se fait une aventure comico-vroom-vroom totalement plombée par sa linéarité confondante (voire même irritante et éthiquement très limite), mais qui trouve son - léger - intérêt dans une animation plutôt fluide et colorée, et un bestiaire de personnages décemment haut en couleurs - à défaut d'être un minimum développés et/où attachants.

C'est maigre, rachitique même, même pour un mois d'octobre encore tendre en propositions animées.


Jonathan Chevrier