[CRITIQUE] : La Casa
Réalisatrice : Caroline Benarrosh
Acteurs : -
Distributeur : The Jokers Films
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Français.
Durée : 1h25min.
Synopsis :
Ils s'appellent Lobaï, Mathis, Chloé, Le Grain, Émilie… Ils ont entre 18 et 25 ans, sont issus de milieux défavorisés et en rupture avec le système, mais ils ont un point commun : une créativité débordante et des rêves immenses.
Rentrée 2023 : ils intègrent La Casa, une école de mode alternative et gratuite qui propulse les créateurs de demain sur le devant de la scène. Pendant un an, ils vont apprendre, expérimenter, échouer, recommencer. Ils n’ont qu’un seul objectif : se réinventer. Leur métamorphose commence maintenant.
Hasard du calendrier (pas du tout), le documentaire La Casa de la cinéaste habitué du médium Caroline Benarrosh (dont c'est, cela dit, le premier passage dans les salles obscures), débarque au cinéma quelques heures à peine après que les salles de salles furent refoulées par des milliers de gamins, comme un corps toujours un peu plus largué par un gouvernement totalement déconnectés - et qui n'a même plus la décence de le cacher -, férocement en souffrance et qui peine à donner un peu de fraîcheur à la notion d'apprentissage.
Sans péter dans la soie de l'originalité et à la seule lecture - facile, certes - de son pitch, le documentaire ne semblait pas forcément trop dénoter des plus où moins récents (et réussis) Un Bon début du tandem de frère et soeur Agnès et Xabi Miola, et Le Monde est à eux de Jérémie Fontanieu, dans leur manière de poser leur attention sur une poignée d'élèves décrochés du système, et pris en charge par un dispositif unique.
Soit ici, la Casa 93, une école de mode alternative et gratuite née en Seine-Saint-Denis, qui propulse les créateurs de demain sur le devant de la scène, soit potentiellement quelques figures présentés à l'écran, issus de milieux défavorisés et déscolarisés, déterminés à faire parler leur créativité et leur passion comme leur désir d'émancipation et de réussite.
Durant une année, Caroline Benarrosh suit une promotion de cette classe exceptionnelle, donne avec bienveillance la parole à plusieurs jeunes adultes aux parcours cabossés mais bosseurs, dans un élan de solidarité dénué de tout misérabilisme putassier et pudique juste ce qu'il faut.
En résulte un documentaire certes très (bien trop) télévisuel dans sa forme mais qui charme néanmoins par sa touchante vérité, sa noblesse et sa façon de nouer une complicité sincère avec ses touchants sujets, un groupe suffisamment concis pour être joliment développé.
Un effort certes perfectible mais énergique et inspirant.
Jonathan Chevrier
Acteurs : -
Distributeur : The Jokers Films
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Français.
Durée : 1h25min.
Synopsis :
Ils s'appellent Lobaï, Mathis, Chloé, Le Grain, Émilie… Ils ont entre 18 et 25 ans, sont issus de milieux défavorisés et en rupture avec le système, mais ils ont un point commun : une créativité débordante et des rêves immenses.
Rentrée 2023 : ils intègrent La Casa, une école de mode alternative et gratuite qui propulse les créateurs de demain sur le devant de la scène. Pendant un an, ils vont apprendre, expérimenter, échouer, recommencer. Ils n’ont qu’un seul objectif : se réinventer. Leur métamorphose commence maintenant.
Hasard du calendrier (pas du tout), le documentaire La Casa de la cinéaste habitué du médium Caroline Benarrosh (dont c'est, cela dit, le premier passage dans les salles obscures), débarque au cinéma quelques heures à peine après que les salles de salles furent refoulées par des milliers de gamins, comme un corps toujours un peu plus largué par un gouvernement totalement déconnectés - et qui n'a même plus la décence de le cacher -, férocement en souffrance et qui peine à donner un peu de fraîcheur à la notion d'apprentissage.
Sans péter dans la soie de l'originalité et à la seule lecture - facile, certes - de son pitch, le documentaire ne semblait pas forcément trop dénoter des plus où moins récents (et réussis) Un Bon début du tandem de frère et soeur Agnès et Xabi Miola, et Le Monde est à eux de Jérémie Fontanieu, dans leur manière de poser leur attention sur une poignée d'élèves décrochés du système, et pris en charge par un dispositif unique.
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Soit ici, la Casa 93, une école de mode alternative et gratuite née en Seine-Saint-Denis, qui propulse les créateurs de demain sur le devant de la scène, soit potentiellement quelques figures présentés à l'écran, issus de milieux défavorisés et déscolarisés, déterminés à faire parler leur créativité et leur passion comme leur désir d'émancipation et de réussite.
Durant une année, Caroline Benarrosh suit une promotion de cette classe exceptionnelle, donne avec bienveillance la parole à plusieurs jeunes adultes aux parcours cabossés mais bosseurs, dans un élan de solidarité dénué de tout misérabilisme putassier et pudique juste ce qu'il faut.
En résulte un documentaire certes très (bien trop) télévisuel dans sa forme mais qui charme néanmoins par sa touchante vérité, sa noblesse et sa façon de nouer une complicité sincère avec ses touchants sujets, un groupe suffisamment concis pour être joliment développé.
Un effort certes perfectible mais énergique et inspirant.
Jonathan Chevrier