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[CRITIQUE] : Wild Speed Girl


Réalisateur : Shawn Simmons
Acteurs : Samara Weaving, Karl Glusman, Randall Park, Andrew Garcia,...
Distributeur : Disney Plus France
Budget : -
Genre : Thriller, Action, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h40min

Synopsis :
Une jeune femme, ancienne conductrice en fuite, reçoit de la part de son employeur une chance de sauver la vie de son ex-petit ami.





C'est tout con, d'autant que sa filmographie souffle sensiblement plus le froid que le chaud, mais Samara Weaving (tout comme son tonton Hugo, au fond) est décemment de ces talents pour lesquels il ne nous faut pas grand chose, pour que l'on se laisse aller à mirer chacun de leurs films.

Un peu (beaucoup) trop cantonnée à la case VOD/plateforme ces derniers temps pat chez nous, on la retrouve en ces dernières heures - toujours ensoleillées - du mois d'août du côté de chez la plateforme aux grandes oreilles, Disney Plus, pour un petit actionner qui ne semblait pas péter pas trois pattes à un canard unijambiste sur le papier, mais être totalement bâti sur mesure pour sa personne : Eanie Meanie aka Wild Speed Girl (sic) par chez nous, premier long-métrage écrit et réalisé par un Shawn Simmons résolument nostalgique des actionners badass et rutilants des 70s et qui tente, tel un Edgar Wright du pauvre, de concocter son propre hommage so cool sur pellicule.

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Partant pitch gentiment prétexte (une as du volant, formée par son bon à rien de père depuis son enfance, reçoit de la part de son employeur/mafieux local une chance de sauver la vie de son tocard d'ex-petit ami, en jouant les chauffeurs pour un futur braquage à 3 millions de dollars, lors d'un tournoi de poker dans un casino voisin), fruit d'une écriture facile qui justifie nul besoin de s'investir plus que de raison où d'avoir une quelconque empathie pour les personnages (notamment un ancien petit copain particulièrement irritant), le film assume tout du long son statut de comédie d'action hybride à la fois dérivée et fragile, ne valant son pesant de popcorn que pour ses solides séquences motorisées dans un Cleveland pas franchement hospitalier.

Et en vrai, l'illusion tient plutôt bien la route, son charme est suffisamment rustre pour garder actif notre intérêt, et une Samara Weaving particulièrement investie et au charisme débordant, livre la course sans trop faire chauffer ses pneus.
Pas assez pulpeux ni palpitant donc, mais son moteur ne bégaie pas plus qu'un actionner bas du front du catalogue made in Prime Vidéo, alors on accepte sympathiquement la balade.


Jonathan Chevrier