[CRITIQUE] : Ordinary Angels
Réalisateur : Jon Gunn
Acteurs : Hillary Swank, Alan Richtson, Skywalker Hughes, Emily Mitchell,...
Distributeur : - (Sony Pictures Home Entertainment)
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h58min.
Synopsis :
Avec pour toile de fond la pire tempête de neige de l'histoire du Kentucky, l'histoire vraie d'une coiffeuse en difficulté qui, à elle seule, rassemble toute une communauté pour aider un père veuf à sauver la vie de sa jeune fille gravement malade.
Critique :
Dans un monde un tant soit peu plus juste, mais surtout dans une jungle Hollywoodienne qui ne recracherait pas toute actrice qu'elle a célébré, dès que la quarantaine pointe le bout de son nez crochu telle une date de péremption qu'il faudrait scrupuleusement suivre à la lettre; la magnifique et talentueuse Hillary Swank, deux oscars sur le CV et de nombreuses interprétations d'exception, ne serait pas obligée d'enchaîner les téléfilms de luxe et autres drama " inspirés d'histoires vraies " pour continuer à exister au sein de l'industrie : elle serait tout en haut de la chaîne alimentaire, au même titre qu'une Meryl Streep.
Mais Hollywood est une put*** d'ingrate et à la mémoire foutrement vascillante - quand elle le veut vraiment -, et la comédienne enchaîne donc, faute de mieux, des séances pas toujours alléchantes sur le papier mais qui, parfois, se paye une jolie carrière dans les salles locales.
Des péloches comme Ordinary Angels de Jon Gunn, drame bien ricain sous fond de foi chrétienne, suffisamment manipulateur dans sa mécanique émotionnelle (même si sensiblement moins que la moyenne, soyons honnêtes) pour aller soutirer, au forceps, quelques larmes à son auditoire.
Mais ce simili-téléfilm de luxe, vissé sur la quête de rédemption d'une coiffeuse et mère célibataire alcoolique, qui tente de changer de vie lorsqu'elle découvre l'histoire de Michelle, une petite fille qui a récemment perdu sa mère et qui doit maintenant lutter, avec l'aide d'un père désemparé, contre la même maladie qui l'a emportée, et a terriblement besoin d'une greffe de foie pour s'en sortir.
Elle s'imposera dans leur vie en les aidant comme elle le peut, tout en cherchant - littéralement - la lumière au cœur d'un bourbier médical où les coûts ne cessent de grimper en flèche.
Du cousu main peu complexe et tout en catho-guimauve donc, mais qui a deux sacrés jokers dans sa manche : un Alan Richtson étonnamment vulnérable dans son premier rôle d'envergure hors action, et une Hillary Swank qui donne de la puissance et de la crédibilité à une proto-Erin Brockovich qui à ses propres démons.
Ajouté à ça une charge costaude du système de santé inhumain ricain, et la platitude du tout, à peine mise en valeur par une mise en scène évidemment fonctionnelle, s'avérera in fine pas si désagréable que prévu, pour peu qu'on ne soit pas hermétique aux bondieuseries plus où moins appuyées.
Pas révolutionnaire donc, mais divertissant.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Hillary Swank, Alan Richtson, Skywalker Hughes, Emily Mitchell,...
Distributeur : - (Sony Pictures Home Entertainment)
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h58min.
Synopsis :
Avec pour toile de fond la pire tempête de neige de l'histoire du Kentucky, l'histoire vraie d'une coiffeuse en difficulté qui, à elle seule, rassemble toute une communauté pour aider un père veuf à sauver la vie de sa jeune fille gravement malade.
Critique :
#OrdinaryAngels où un mélodrame bien sucrée sous fond de foi chrétienne à la subtilité absente, suffisamment manipulateur dans sa mécanique émotionnelle pour aller soutirer, au forceps, quelques larmes à son auditoire, même s'il est dominé par un excellent tandem Swank/Ritchson. pic.twitter.com/AkRRUhguLC
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 2, 2024
Dans un monde un tant soit peu plus juste, mais surtout dans une jungle Hollywoodienne qui ne recracherait pas toute actrice qu'elle a célébré, dès que la quarantaine pointe le bout de son nez crochu telle une date de péremption qu'il faudrait scrupuleusement suivre à la lettre; la magnifique et talentueuse Hillary Swank, deux oscars sur le CV et de nombreuses interprétations d'exception, ne serait pas obligée d'enchaîner les téléfilms de luxe et autres drama " inspirés d'histoires vraies " pour continuer à exister au sein de l'industrie : elle serait tout en haut de la chaîne alimentaire, au même titre qu'une Meryl Streep.
Mais Hollywood est une put*** d'ingrate et à la mémoire foutrement vascillante - quand elle le veut vraiment -, et la comédienne enchaîne donc, faute de mieux, des séances pas toujours alléchantes sur le papier mais qui, parfois, se paye une jolie carrière dans les salles locales.
Des péloches comme Ordinary Angels de Jon Gunn, drame bien ricain sous fond de foi chrétienne, suffisamment manipulateur dans sa mécanique émotionnelle (même si sensiblement moins que la moyenne, soyons honnêtes) pour aller soutirer, au forceps, quelques larmes à son auditoire.
Allen Fraser/Lionsgate |
Mais ce simili-téléfilm de luxe, vissé sur la quête de rédemption d'une coiffeuse et mère célibataire alcoolique, qui tente de changer de vie lorsqu'elle découvre l'histoire de Michelle, une petite fille qui a récemment perdu sa mère et qui doit maintenant lutter, avec l'aide d'un père désemparé, contre la même maladie qui l'a emportée, et a terriblement besoin d'une greffe de foie pour s'en sortir.
Elle s'imposera dans leur vie en les aidant comme elle le peut, tout en cherchant - littéralement - la lumière au cœur d'un bourbier médical où les coûts ne cessent de grimper en flèche.
Du cousu main peu complexe et tout en catho-guimauve donc, mais qui a deux sacrés jokers dans sa manche : un Alan Richtson étonnamment vulnérable dans son premier rôle d'envergure hors action, et une Hillary Swank qui donne de la puissance et de la crédibilité à une proto-Erin Brockovich qui à ses propres démons.
Ajouté à ça une charge costaude du système de santé inhumain ricain, et la platitude du tout, à peine mise en valeur par une mise en scène évidemment fonctionnelle, s'avérera in fine pas si désagréable que prévu, pour peu qu'on ne soit pas hermétique aux bondieuseries plus où moins appuyées.
Pas révolutionnaire donc, mais divertissant.
Jonathan Chevrier