[INSTANT LITTERATURE] : #25. L’été de la sorcière (Kaho Nashiki)
" Quoi, un site centré sur le cinéma qui papote littérature, mais quelle hérésie ! ".Voilà une manière polie de dire " qu'est-ce qu'on est en train de foutre ", mais à une heure ou la littérature n'a jamais autant été liée au septième art (ah, Hollywood et son manque d'originalité...), nous avons trouvé de bon ton, en temps que media, de voir un petit peu plus loin que le bout de notre plume, et d'élargir notre prisme de partage culturel en papotant littérature donc, sans pour autant que cela soit lié au cinéma - même si cela arrivera certainement souvent.
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#25. L’été de la sorcière de Kaho Nashiki
Alors que l’auteure s’inspire de son histoire personnelle, le roman suit Mai, une une jeune fille qui refuse de retourner à l'école et qui est envoyée chez sa grand-mère d'origine anglaise pour quelques semaines afin de se ressourcer. La grand-mère de Mai lui apprend qu'elles sont issues d'une lignée de sorcières et lui transmet les secrets dont elle a besoin pour canaliser son pouvoir et, surtout, pour mieux comprendre la vie.
Pour se protéger des démons, ou même pour devenir une sorcière, le plus important est le pouvoir de la volonté. La force de décider par soi-même, d’accomplir ce que l’on a soi-même décidé.
Malgré la simplicité et la délicatesse de l’histoire, L’été de la sorcière est un de ses romans qui marque car il aborde, certes avec pudeur et retenue, des thèmes universels tels que la mort et le deuil. Le roman est également une ode à l'indépendance et à l'importance de la confiance en soi. La relation entre Mai et sa grand-mère est attendrissante, et bien que l’histoire soit courte, l’auteure a réussi à montrer un lien fort entre les deux personnages. L'histoire transmet également un sentiment de nostalgie de l'enfance et des moments simples partagés avec les êtres aimés.
Bien sûr, puisque chacun a sa propre définition du bonheur. Toi aussi, Mai, tu dois chercher ce qui te rend heureuse.
L’été de la sorcière nous plonge dans la campagne japonaise et l'auteure parvient à ajouter une touche d'onirisme à son récit, donnant au roman une atmosphère particulière qui rappelle les films du Studio Ghibli. L'histoire transmet l'importance d'apprécier les plaisirs simples de la vie. On est alors transporté dans un havre de sérénité, avec des passages qui nous plongent dans le merveilleux et d'autres qui, à l’image d’un livre de développement personnel, nous poussent à nous remettre en question. La force de ce roman réside dans sa simplicité, et nous montre alors qu’une vie simple peut malgré tout être magique.
Jules Basile