[CRITIQUE] : Noël à Candy Cane Lane
Réalisateur : Reginald Hudlin
Avec : Eddie Murphy, Tracee Ellis Ross, Jillian Bell, Genneya Walton, Thaddeus J. Mixson, Madison Thomas,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Comédie, Aventure, Fantastique, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h57min
Synopsis :
Après que Chris ait conclu par inadvertance un accord avec une malicieuse elfe nommée Pepper pour augmenter ses chances de gagner, celle-ci jette un sort magique qui donne vie aux 12 jours de Noël et provoque des ravages dans toute la ville. Au risque de gâcher les vacances de sa famille, Chris, sa femme Carol et leurs trois enfants doivent se lancer dans une course contre la montre pour briser le sort de Pepper, affronter des personnages magiques et diaboliques afin de sauver Noël pour tout le monde.
Critique :
On le sait, il ne faut pas grand chose pour qu'Eddie Murphy montre face caméra qu'il n'a décemment pas perdu son mojo malgré les années : plus qu'un bon script, un réalisateur en qui il a totalement confiance, comme ce fut le cas ses dernières années avec Craig Brewer (Un prince à New York 2 mais surtout le génial Dolemite Is My Name).
En ce sens, au-delà du fait qu'il ne semblait pas chercher à trop s'écarter du chemin balisé de la comédie fantastico-familial basique de Noël (avec un doigt de Dickens, parce que l'Amérique est allergique sans), Noël à Candy Cane Lane avait de quoi tout de même être une vraie petite curiosité pour les cinéphiles, puisqu'il marquait la réunion entre l'éternel Axel Foley et le réalisateur de l'excellent Boomerang, Reginald Hudlin, qui avait su tirer le meilleur de lui dans ce qui était l'une des plus grosses prises de risques de sa carrière - une comédie à la fois satirique, sexy/graveleuse et romantique.
Porté par un pitch pas plus manchot que la moyenne malgré plusieurs dispersions dispensables (un père de famille devoué cherche désespérément à remporter le concours de décoration de Noël - 100 000 $ au gagnant -, de son pittoresque quartier de El Segundo en Californie, au point, lors d'un revers de fortune, de s'offrir la décoration ultime auprès d'une elfe peu recommandable - un arbre mécanique imposant -, qu'il payera très cher, puisque s'il ne brise pas le sort magique/maléfique auquel il est lié, il sera transformé pour l'éternité en une petite figurine de céramique), qui se revendique plus ou moins comme un petit cauchemar Dickensien, le film à beau avoir son traîneau furieusement alourdi par son exposition pataude et son écriture un brin laborieuse (au-delà d'une intrigue prétexte, les personnages sont taillés à la serpe et trop peu nuancés, même pour un divertissement de saison), il arrive néanmoins à décoller grâce à quelques étincelles mémorables.
Entre deux, trois punchlines plutôt bien senties et autres intermèdes musicaux assez sympathique, la prévisibilité du film est gentiment rompu par l'enthousiasme non feint de sa distribution, que ce soit un Eddy Murphy tout en nuance et en désinvolture, où une Tracee Ellis Ross qui vole clairement la vedette grâce à son solide timing comique et ses répliques piquantes, sans oublier une Jillian Bell habituée aux rôles excessif et bitchy.
Embaumé par la photographie châtoyante de Newton Thomas Sigel et pas forcément moralisateur pour un sou (de toute manière, l'importance de la famille est le thème phare inscrit dans l'ADN de tous les films de Noël), Noël à Candy Cane Lane, peut-être un poil trop long et désordonné pour son bien, n'en reste pas moins doux et divertissant, pas plus déshonorant qu'un Family Switch sorti dans sa foulée et tout aussi fini à la guimauve.
Jonathan Chevrier
Avec : Eddie Murphy, Tracee Ellis Ross, Jillian Bell, Genneya Walton, Thaddeus J. Mixson, Madison Thomas,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Comédie, Aventure, Fantastique, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h57min
Synopsis :
Après que Chris ait conclu par inadvertance un accord avec une malicieuse elfe nommée Pepper pour augmenter ses chances de gagner, celle-ci jette un sort magique qui donne vie aux 12 jours de Noël et provoque des ravages dans toute la ville. Au risque de gâcher les vacances de sa famille, Chris, sa femme Carol et leurs trois enfants doivent se lancer dans une course contre la montre pour briser le sort de Pepper, affronter des personnages magiques et diaboliques afin de sauver Noël pour tout le monde.
Critique :
Peut-être un poil trop long et désordonné pour son bien,#NoelÀCandyCaneLane n'en reste pas moins un doux et divertissant film de saison avec un Eddie Murphy aussi nuancé que désinvolte, pas plus déshonorant qu'un #FamilySwitch sorti dans sa foulée et tout aussi fini à la guimauve pic.twitter.com/K1AeL0KTAG
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 1, 2023
On le sait, il ne faut pas grand chose pour qu'Eddie Murphy montre face caméra qu'il n'a décemment pas perdu son mojo malgré les années : plus qu'un bon script, un réalisateur en qui il a totalement confiance, comme ce fut le cas ses dernières années avec Craig Brewer (Un prince à New York 2 mais surtout le génial Dolemite Is My Name).
En ce sens, au-delà du fait qu'il ne semblait pas chercher à trop s'écarter du chemin balisé de la comédie fantastico-familial basique de Noël (avec un doigt de Dickens, parce que l'Amérique est allergique sans), Noël à Candy Cane Lane avait de quoi tout de même être une vraie petite curiosité pour les cinéphiles, puisqu'il marquait la réunion entre l'éternel Axel Foley et le réalisateur de l'excellent Boomerang, Reginald Hudlin, qui avait su tirer le meilleur de lui dans ce qui était l'une des plus grosses prises de risques de sa carrière - une comédie à la fois satirique, sexy/graveleuse et romantique.
Copyright Prime Video |
Porté par un pitch pas plus manchot que la moyenne malgré plusieurs dispersions dispensables (un père de famille devoué cherche désespérément à remporter le concours de décoration de Noël - 100 000 $ au gagnant -, de son pittoresque quartier de El Segundo en Californie, au point, lors d'un revers de fortune, de s'offrir la décoration ultime auprès d'une elfe peu recommandable - un arbre mécanique imposant -, qu'il payera très cher, puisque s'il ne brise pas le sort magique/maléfique auquel il est lié, il sera transformé pour l'éternité en une petite figurine de céramique), qui se revendique plus ou moins comme un petit cauchemar Dickensien, le film à beau avoir son traîneau furieusement alourdi par son exposition pataude et son écriture un brin laborieuse (au-delà d'une intrigue prétexte, les personnages sont taillés à la serpe et trop peu nuancés, même pour un divertissement de saison), il arrive néanmoins à décoller grâce à quelques étincelles mémorables.
Entre deux, trois punchlines plutôt bien senties et autres intermèdes musicaux assez sympathique, la prévisibilité du film est gentiment rompu par l'enthousiasme non feint de sa distribution, que ce soit un Eddy Murphy tout en nuance et en désinvolture, où une Tracee Ellis Ross qui vole clairement la vedette grâce à son solide timing comique et ses répliques piquantes, sans oublier une Jillian Bell habituée aux rôles excessif et bitchy.
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Embaumé par la photographie châtoyante de Newton Thomas Sigel et pas forcément moralisateur pour un sou (de toute manière, l'importance de la famille est le thème phare inscrit dans l'ADN de tous les films de Noël), Noël à Candy Cane Lane, peut-être un poil trop long et désordonné pour son bien, n'en reste pas moins doux et divertissant, pas plus déshonorant qu'un Family Switch sorti dans sa foulée et tout aussi fini à la guimauve.
Jonathan Chevrier