[CRITIQUE] : Family Switch
Réalisateur : McG
Avec : Jennifer Garner, Ed Helms, Emma Myers, Brady Noon, Rita Moreno,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h41min
Synopsis :
Une famille plonge dans le chaos à quelques jours de Noël quand parents et enfants se retrouvent dans la peau les uns des autres lors d'un rare événement cosmique.
Critique :
De Freaky Friday à son remake contemporain, en passant par Big, 30 ans sinon rien ou encore le potache Échange Standard, Dans la peau d'une blonde et le slasher Freaky, le spectateur est autant séduit que sensible rompu au concept gentiment balisé du body swap/échange de corps, sous-genre bénin - ou presque - de la comédie familiale (majoritairement) américaine; une friandise assez facile mais accrocheuse, où une fée scénariste en quête d'inspiration vient permettre à un ou deux personnages, d'échanger de corps pour mieux réapprendre à connaître l'autre ou à, tout simplement, grandir et/où apprécier sa propre existence.
Très souvent du cousu main enrobé de bons sentiments et de guimauve pas forcément fraîche donc, et Family Switch, le dernier long-métrage totalement improbable et inoffensif d'un McG abonné aux productions Netflix - comme Jennifer Garner -, sorte de Freaky Friday puissance 4 et sauce Noël, qui nous rappelle très étrangement le frenchy Le Sens de la Famille de Jean-Patrick Benes.
Un pur divertissement familial Netflixien prévisible et suranné, qui n'a jamais réellement l'intention de bousculer les codes du popote trop bien huilée, basé sur le roman à succès Bedtime for Mommy de Amy Krouse Rosenthal, pas étrangère à la firme au Tudum puisque son Yes Day - déjà avec Garner devant la caméra et à la production -, avait eu les honneurs d'une retranscription plus où moins digeste en 2021 (une invitation inoffensive et couverte de mousse à une évasion loufoque ou pendant une journée, les parents doivent dire amen à tout ce que demandent leurs mômes).
Arrivant sur les ondes pile poil pour les fêtes, le McG nouveau se fait une péloche aussi haute en couleurs et pleine de cœur que furieusement légère et peu imaginative (même si cette fois, le chien aussi a droit de changer de corps), un simili-pilote d'une sitcom familiale made in ABC aux enjeux gentiment inconsistants, sans conflit ni même véritable intérêt dans son délire intergénérationnel chaotique et, heureusement, peu moralisateur.
Alors certes, la mayonnaise nostalgico-convenue est plutôt bien battue sur la durée, et le rythme n'est jamais totalement impacté par le développement - souvent - laborieux des arcs entourant chaque personnage unidimensionnels (qui tranche avec une distribution à l'alchimie assez authentique), d'autant que si l'humour se fait discret (voire gênant, malgré deux, trois scènes cocasses), l'émotion arrive à poindre plus souvent qu'escompté, mais cela reste light, très light, trop light...
Pas assez chouette pour être mémorable, mais suffisamment mignon et bon enfant pour ne pas être détesté donc (difficile, au fond, d'en demander plus pour un vrai divertissement de saison), notamment grâce à Jennifer Garner et à son charme affable, qui nous rappelle au bon souvenir de sa si attachante Jenna Rink, ici passée à la moulinette de la génération Z.
Jonathan Chevrier
Avec : Jennifer Garner, Ed Helms, Emma Myers, Brady Noon, Rita Moreno,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h41min
Synopsis :
Une famille plonge dans le chaos à quelques jours de Noël quand parents et enfants se retrouvent dans la peau les uns des autres lors d'un rare événement cosmique.
Critique :
Film de saison pas assez chouette pour être mémorable mais suffisamment mignon et bon enfant pour ne pas être détestable,#FamilySwitch fait gentiment le café, entre le simili-pilote d'une sitcom familiale ABC et le rip-off de Freaky Friday puissance 4, à la distribution impliquée pic.twitter.com/ABtROABZMt
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 1, 2023
De Freaky Friday à son remake contemporain, en passant par Big, 30 ans sinon rien ou encore le potache Échange Standard, Dans la peau d'une blonde et le slasher Freaky, le spectateur est autant séduit que sensible rompu au concept gentiment balisé du body swap/échange de corps, sous-genre bénin - ou presque - de la comédie familiale (majoritairement) américaine; une friandise assez facile mais accrocheuse, où une fée scénariste en quête d'inspiration vient permettre à un ou deux personnages, d'échanger de corps pour mieux réapprendre à connaître l'autre ou à, tout simplement, grandir et/où apprécier sa propre existence.
Très souvent du cousu main enrobé de bons sentiments et de guimauve pas forcément fraîche donc, et Family Switch, le dernier long-métrage totalement improbable et inoffensif d'un McG abonné aux productions Netflix - comme Jennifer Garner -, sorte de Freaky Friday puissance 4 et sauce Noël, qui nous rappelle très étrangement le frenchy Le Sens de la Famille de Jean-Patrick Benes.
Copyright Colleen Hayes/Netflix |
Un pur divertissement familial Netflixien prévisible et suranné, qui n'a jamais réellement l'intention de bousculer les codes du popote trop bien huilée, basé sur le roman à succès Bedtime for Mommy de Amy Krouse Rosenthal, pas étrangère à la firme au Tudum puisque son Yes Day - déjà avec Garner devant la caméra et à la production -, avait eu les honneurs d'une retranscription plus où moins digeste en 2021 (une invitation inoffensive et couverte de mousse à une évasion loufoque ou pendant une journée, les parents doivent dire amen à tout ce que demandent leurs mômes).
Arrivant sur les ondes pile poil pour les fêtes, le McG nouveau se fait une péloche aussi haute en couleurs et pleine de cœur que furieusement légère et peu imaginative (même si cette fois, le chien aussi a droit de changer de corps), un simili-pilote d'une sitcom familiale made in ABC aux enjeux gentiment inconsistants, sans conflit ni même véritable intérêt dans son délire intergénérationnel chaotique et, heureusement, peu moralisateur.
Alors certes, la mayonnaise nostalgico-convenue est plutôt bien battue sur la durée, et le rythme n'est jamais totalement impacté par le développement - souvent - laborieux des arcs entourant chaque personnage unidimensionnels (qui tranche avec une distribution à l'alchimie assez authentique), d'autant que si l'humour se fait discret (voire gênant, malgré deux, trois scènes cocasses), l'émotion arrive à poindre plus souvent qu'escompté, mais cela reste light, très light, trop light...
Copyright Colleen Hayes/Netflix |
Pas assez chouette pour être mémorable, mais suffisamment mignon et bon enfant pour ne pas être détesté donc (difficile, au fond, d'en demander plus pour un vrai divertissement de saison), notamment grâce à Jennifer Garner et à son charme affable, qui nous rappelle au bon souvenir de sa si attachante Jenna Rink, ici passée à la moulinette de la génération Z.
Jonathan Chevrier