[CRITIQUE] : The Belgian Wave
Réalisateur : Jérôme Vandewattyne
Avec : Dominique Rongvaux, Karim Barras, Karen De Paduwa,...
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Drame
Nationalité : Belge
Durée : 1h20min
Synopsis :
Au début des années 90, le journaliste Marc Varenberg et son caméraman disparaissent dans des circonstances mystérieuses alors qu’ils enquêtent sur la Vague Belge. Près de trente ans plus tard, deux webreporters rouvrent l’enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé. Le cinéaste a imaginé une fiction teintée de vérité, un divertissement tragi-comique et une fois de plus sérieusement déjanté, qui joue de ces évènements d’actualité devenus faits de pop culture. Le fait marquant ? Le gouvernement belge est le seul, depuis la fin des années 80, a n’avoir jamais nié l’existence de ces Objets Volants Non Identifiés, ce qui en a longtemps fait la risée de ses homologues internationaux, notamment américains.
Critique :
" La Vérité vient d'ailleurs " nous l'annonçait si bien X-Files (référence de boomer, mais pas trop), c'est décemment sa devise originale, " I Want to believe " qui caractérise le premier long-métrage de Jérôme Vandewattyne, enquête dénuée de tout scepticisme instinctif sur une question récurrente de l'humanité depuis le milieu des années 50 : l'existence - où non - d'une vie ailleurs et donc, de facto, l'existence des extraterrestres.
The Belgian Wave veut y croire et, plus encore, inventer sa propre croyance et vérité autour de cette possibilité, dans une sorte de trip déglingué et Terry Gilliam-esque savamment chargé en références et chapeauté avec maîtrise, un OFNI (ça tombe bien) imprévisible et absurde venu d'un plat pays qui nous avait rarement habitué à de telles expériences... tant mieux.
Cloué aux basques d'une sorte de proto-duo à la Murder & Scully (avec une Karen, ça ne s'invente pas), deux webreporters lancés dans une enquête sur la disparition d'un journaliste trente ans plus tôt, qui deviendra vite incontrôlable, le film se veut un cocktail détonnant entre le mockumentary (avec de vraies images d'archives sur un fait divers avéré, pour mieux accentuer un flou bien réel), le film fantastique/SF aux frissons Shyamalan-esque (avec même un doigt de body horror) et la tragi-comédie absurde et déjantée à la folie complotiste décomplexée, au sein d'une Belgique ou le gouvernement est le seul, depuis la fin des années 80, à n'avoir jamais nié l'existence des " Objets Volants Non Identifiés " - les belges sont définitivement meilleurs que nous.
Pur chaos (dés)organisé et exagéré au budget riquiqui mais follement ambitieux, véritable pot-pourris loufoque à la colorimétrie épileptique, The Belgian Wave décontenance autant qu'il séduit mais transpire furieusement l'amour du septième art de tous les pores de sa pellicule.
La belle découverte barrée du moment.
Jonathan Chevrier
Avec : Dominique Rongvaux, Karim Barras, Karen De Paduwa,...
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Drame
Nationalité : Belge
Durée : 1h20min
Synopsis :
Au début des années 90, le journaliste Marc Varenberg et son caméraman disparaissent dans des circonstances mystérieuses alors qu’ils enquêtent sur la Vague Belge. Près de trente ans plus tard, deux webreporters rouvrent l’enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé. Le cinéaste a imaginé une fiction teintée de vérité, un divertissement tragi-comique et une fois de plus sérieusement déjanté, qui joue de ces évènements d’actualité devenus faits de pop culture. Le fait marquant ? Le gouvernement belge est le seul, depuis la fin des années 80, a n’avoir jamais nié l’existence de ces Objets Volants Non Identifiés, ce qui en a longtemps fait la risée de ses homologues internationaux, notamment américains.
Critique :
Sorte de trip déglingué et presque Terry Gilliam-esque sous fond d'enquête sur la "Vague Belge", #TheBelgianWave, savamment chargé en références et chapeauté avec maîtrise, incarne un pur OFNI (ça tombe bien) imprévisible, un vrai chaos (dés)organisé et absurde venu du plat pays. pic.twitter.com/f83nmAU9xG
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 26, 2023
" La Vérité vient d'ailleurs " nous l'annonçait si bien X-Files (référence de boomer, mais pas trop), c'est décemment sa devise originale, " I Want to believe " qui caractérise le premier long-métrage de Jérôme Vandewattyne, enquête dénuée de tout scepticisme instinctif sur une question récurrente de l'humanité depuis le milieu des années 50 : l'existence - où non - d'une vie ailleurs et donc, de facto, l'existence des extraterrestres.
The Belgian Wave veut y croire et, plus encore, inventer sa propre croyance et vérité autour de cette possibilité, dans une sorte de trip déglingué et Terry Gilliam-esque savamment chargé en références et chapeauté avec maîtrise, un OFNI (ça tombe bien) imprévisible et absurde venu d'un plat pays qui nous avait rarement habitué à de telles expériences... tant mieux.
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Cloué aux basques d'une sorte de proto-duo à la Murder & Scully (avec une Karen, ça ne s'invente pas), deux webreporters lancés dans une enquête sur la disparition d'un journaliste trente ans plus tôt, qui deviendra vite incontrôlable, le film se veut un cocktail détonnant entre le mockumentary (avec de vraies images d'archives sur un fait divers avéré, pour mieux accentuer un flou bien réel), le film fantastique/SF aux frissons Shyamalan-esque (avec même un doigt de body horror) et la tragi-comédie absurde et déjantée à la folie complotiste décomplexée, au sein d'une Belgique ou le gouvernement est le seul, depuis la fin des années 80, à n'avoir jamais nié l'existence des " Objets Volants Non Identifiés " - les belges sont définitivement meilleurs que nous.
Pur chaos (dés)organisé et exagéré au budget riquiqui mais follement ambitieux, véritable pot-pourris loufoque à la colorimétrie épileptique, The Belgian Wave décontenance autant qu'il séduit mais transpire furieusement l'amour du septième art de tous les pores de sa pellicule.
La belle découverte barrée du moment.
Jonathan Chevrier