Box-office US du week-end du 21/07/2023 : Barbie met des paillettes sur le trône de leader du B.O.
Sans surprise, Barbie fait péter les dollars et prend solidement les commandes (155M$), devant un Oppenheimer solide (80,5M$) et un Sound of Freedom qui enquille les billets verts, même dans les salles vides (20,1M$/124,7M$).
Pour Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, la douche froide commence (19,5M$/118,7M$), en espérant qu'il fédère plus sur la durée...
On se doutait que le duel entre Oppenheimer et Barbie tournerait court, en grande partie parce que les deux films ont deux cibles sensiblement opposées (et que le second est, totalement, un film de saison), mais aussi et surtout parce que l'un des deux arbore un montage nettement moins imposant - 3h01min contre 1h55min.
Il n'empêche que le carton du film de Greta Gerwig reste impressionnant, et que le succès du nouveau long-métrage de Christopher Nolan, n'est pas mineur non plus.
Désormais estampillé meilleur démarrage de l'année sur ses terres, et meilleur démarrage de toute l'histoire pour un film réalisé par une femme, Barbie caracole en tête ce week-end avec 155M$ de recettes sur ses trois premiers jours, et un ratio tout aussi énorme à l'international : 337M$.
De quoi rembourser son budget, annoncé à 145M$ - hors campagne promotionnelle.
Oppenheimer lui, se paye le meilleur démarrage de la filmographie de Nolan, hors sa trilogie du Dark Knight.
Avec 80,5M$ sur ses terres, et pas moins de 174,1M$, le film n'aura aucun mal à s'avérer une affaire fructueuse pour Universal Pictures (on parle de 100M$ de budget, là encore hors campagne promotionnelle), qui les enchaîne cette année.
À une heure où tous les blockbusters où presque, se ramassent la tronche, Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, sans aucun doute le meilleur divertissement d'action de la saison, tire un brin la tronche avec un second week-end déjà en deçà des espérances - 19,5M$/118,7M$ sur douze jours et 4300 salles -, lui qui incarne, paradoxalement, la seconde meilleure entrée de la saga sur ses terres, un poil devant Rogue Nation (55,5M$ sur son premier week-end), et juste derrière Fallout (61M$ sur son premier week-end).
À l'international en revanche, le film se paye un démarrage solide - 370,8M$, aussi après douze jours -, laissant espérer qu'il incarne une locomotive à combustion lente comme Top Gun : Maverick, et qu'il fasse bien plus que rembourser son budget maousse costaud (290M$, hors campagne promotionnelle), malgré l'arrivée des deux mastodontes Barbie et Oppenheimer.
On croit en toi et en cette mission difficile, Tom...
Le bien buzzé mais surtout bien financé Sound of Freedom avec Jim Caviezel, continue sa route en enchaînant les billets verts (même si les salles seraient vides, l'argent lui, est bien réel), et s'offre un troisième week-end canon, pour un cumul de 124,7M$ (sur 3200 salles), lui qui n'en a coûté que 14,2M$.
S'il incarne, sans trop de difficulté, le meilleur opus de la saga passé le diptyque original de James Wan, Insidious : The Red Door, estampillé premier long-métrage de Patrick Wilson, n'en reste pas moins une gentille déconvenue.
Ce qui ne semble pas l'empêcher pour autant de casser la baraque, puisque le film se paye un meilleur démarrage que prévu, tant il a même réussi à rentabiliser son investissement sur ses terres, en à peine trois jours.
Avec désormais 71M$ (sur 2500 salles, soit infiniment moins que la concurrence) pour seulement 16M$ de budget - hors campagne promotionnelle -, et pas moins de 155,8M$ de recettes au B.O. mondial sur dix-sept jours, le film se paye un démarrage canon et devrait gentiment motiver Blumhouse et Screem Gems à la faire (de manière totalement absurde) perdurer...
Indy fait la gueule et il a de quoi, tant Indiana Jones et le Cadran de la Destinée n'attire pas des masses sur ses terres.
Avec 159M$ tout rond sur ses terres sur quatre semaines d'exploitation (335M$ à l'international sur la même période), le film se paye une carrière timide aux vues de son budget colossal (295M$ hors campagne promotionnelle), mais surtout en comparaison de l'opus précédent, Le Royaume du Crâne de Cristal, qui avait démarré à plus de 100M$, rien que sur son premier week-end.
Triste pot de départ pour notre héros...
À peine meilleur que The Flash, désormais disponible en VOD outre-Atlantique(il a coûté autant : 200M$), Élémentaire de Peter Sohn bouffe lui aussi le bitume et se paye le moins bon démarrage de toute la firme Pixar, avec un petit ratio de 137,2M$ sur six semaines (355,6M$ à l'international), moins bien même que Le Voyage d'Arlo et En Avant (sorti en plein Covid-19).
Côté perte, la firme aux grandes oreilles devrait perdre au minimum 100M$ dans cette affaire...
S'il caracole déjà dans les Top de tous les cinéphiles où presque depuis sa sortie, Spider-Man : Across The Spider-Verse n'appellait pas forcément à être un immense carton en salles, Into The Spider-Verse, tout aussi génial, n'avait pas vraiment fait péter le B.O. à sa sortie.
Bonne surprise, le film déjoue les pronostics et se paye une carrière canon à 375,2M$ sur ses terres après huit semaines (675,4M$ au B.O. mondial sur la même période), soit quasiment trois fois plus que son aîné durant les fêtes de fin d'année 2018.
Les 375,5M$ en fin de parcours de Into The Spider-Verse, ont gentiment été explosés...
De son côté, Asteroid City lui, confirme sa bonne santé malgré sa sortie en VOD, et récolte 27,2M$ sur un arc de 1100 salles et sur la même période d'exploitation (mais avec une semaine sur une dizaine de salles), soit trois fois moins que la concurrence.
Il devrait, à priori, rembourser ses 25M$ de budget - 44,6M$ à l'international sur le même période.
Le Challenge de Gene Stupnitsky avec Jennifer Lawrence, s'en sort tout aussi bien pour une comédie R-Rated - 46,5M$ après quatre semaines sur 2000 salles (77,5M$ à l'international, après un mois également).
S'il est déjà acté qu'il ne pétera pas le milliard comme Transformers : La Face Cachée de la Lune et Transformers : L'âge de L'extinction, Transformers : Rise of the Beasts, pas forcément folichon, fait néanmoins mieux que le magique Bumblebee (le plus faible démarrage de la saga avec 21,6M$, mais aussi et surtout une sortie hivernale), mais à une carrière tout de même timide : 155,6M$ après sept semaines, alors qu'il atteint les 427,1M$ au B.O. mondial.
Timide pour un budget de 200M$ - hors campagne promotionnelle -, là où Bumblebee et ses 468M$ de recettes pour 135M$ de budget, n'était pas une si mauvaise affaire finalement.
Pas de quoi motiver la Paramount à remettre un billet sur la saga à l'avenir...
Contre toute attente, et même s'il n'a pas franchit la barre symbolique des 100M$ sur ses terres à son arrivée, La Petite Sirène de Rob Marshall, plutôt bien porté par une critique majoritairement positive, se paye une carrière vraiment bonne à la maison avec 296M$ après neuf semaines, là où il a un ratio plus timide à l'international (556,4M$ pour 250M$ de budget).
On va être loin des standards des live-action du catalogue Disney mais au milieu d'une concurrence plutôt féroce, cela aurait pu être pire.
Source
1. Barbie (1) $155,000,000/$155,000,000 (total USA)
2. Oppenheimer (1) $80,500,000/$80,500,000 (total USA)
3. Sound of Freedom (3) $20,140,647/$124,748,584 (total USA)
4. Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 (2) $19,500,000/$118,753,469 (total USA)
5. Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (4) $6,700,000/$159,018,862 (total USA)
6. Insidious : The Red Door (3) $6,500,000/$71,001,673 (total USA)
7. Élémentaire (6) $5,800,000/$137,233,827 (total USA)
8. Spider-Man : Across The Spider-Verse (8) $2,815,000/$375,209,269 (total USA)
9. Transformers : Rise of the Beasts (7) $1,120,000/$155,642,604 (total USA)
10. Le Challenge (5) $1,075,000/$49,210,693 (total USA)
Pour Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, la douche froide commence (19,5M$/118,7M$), en espérant qu'il fédère plus sur la durée...
On se doutait que le duel entre Oppenheimer et Barbie tournerait court, en grande partie parce que les deux films ont deux cibles sensiblement opposées (et que le second est, totalement, un film de saison), mais aussi et surtout parce que l'un des deux arbore un montage nettement moins imposant - 3h01min contre 1h55min.
Il n'empêche que le carton du film de Greta Gerwig reste impressionnant, et que le succès du nouveau long-métrage de Christopher Nolan, n'est pas mineur non plus.
Désormais estampillé meilleur démarrage de l'année sur ses terres, et meilleur démarrage de toute l'histoire pour un film réalisé par une femme, Barbie caracole en tête ce week-end avec 155M$ de recettes sur ses trois premiers jours, et un ratio tout aussi énorme à l'international : 337M$.
De quoi rembourser son budget, annoncé à 145M$ - hors campagne promotionnelle.
Oppenheimer lui, se paye le meilleur démarrage de la filmographie de Nolan, hors sa trilogie du Dark Knight.
Avec 80,5M$ sur ses terres, et pas moins de 174,1M$, le film n'aura aucun mal à s'avérer une affaire fructueuse pour Universal Pictures (on parle de 100M$ de budget, là encore hors campagne promotionnelle), qui les enchaîne cette année.
Copyright Universal Studios. All Rights Reserved. |
À une heure où tous les blockbusters où presque, se ramassent la tronche, Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, sans aucun doute le meilleur divertissement d'action de la saison, tire un brin la tronche avec un second week-end déjà en deçà des espérances - 19,5M$/118,7M$ sur douze jours et 4300 salles -, lui qui incarne, paradoxalement, la seconde meilleure entrée de la saga sur ses terres, un poil devant Rogue Nation (55,5M$ sur son premier week-end), et juste derrière Fallout (61M$ sur son premier week-end).
À l'international en revanche, le film se paye un démarrage solide - 370,8M$, aussi après douze jours -, laissant espérer qu'il incarne une locomotive à combustion lente comme Top Gun : Maverick, et qu'il fasse bien plus que rembourser son budget maousse costaud (290M$, hors campagne promotionnelle), malgré l'arrivée des deux mastodontes Barbie et Oppenheimer.
On croit en toi et en cette mission difficile, Tom...
Le bien buzzé mais surtout bien financé Sound of Freedom avec Jim Caviezel, continue sa route en enchaînant les billets verts (même si les salles seraient vides, l'argent lui, est bien réel), et s'offre un troisième week-end canon, pour un cumul de 124,7M$ (sur 3200 salles), lui qui n'en a coûté que 14,2M$.
Copyright Paramount Pictures |
S'il incarne, sans trop de difficulté, le meilleur opus de la saga passé le diptyque original de James Wan, Insidious : The Red Door, estampillé premier long-métrage de Patrick Wilson, n'en reste pas moins une gentille déconvenue.
Ce qui ne semble pas l'empêcher pour autant de casser la baraque, puisque le film se paye un meilleur démarrage que prévu, tant il a même réussi à rentabiliser son investissement sur ses terres, en à peine trois jours.
Avec désormais 71M$ (sur 2500 salles, soit infiniment moins que la concurrence) pour seulement 16M$ de budget - hors campagne promotionnelle -, et pas moins de 155,8M$ de recettes au B.O. mondial sur dix-sept jours, le film se paye un démarrage canon et devrait gentiment motiver Blumhouse et Screem Gems à la faire (de manière totalement absurde) perdurer...
Indy fait la gueule et il a de quoi, tant Indiana Jones et le Cadran de la Destinée n'attire pas des masses sur ses terres.
Avec 159M$ tout rond sur ses terres sur quatre semaines d'exploitation (335M$ à l'international sur la même période), le film se paye une carrière timide aux vues de son budget colossal (295M$ hors campagne promotionnelle), mais surtout en comparaison de l'opus précédent, Le Royaume du Crâne de Cristal, qui avait démarré à plus de 100M$, rien que sur son premier week-end.
Triste pot de départ pour notre héros...
Copyright 2022 Lucasfilm Ltd. & TM. All Rights Reserved. |
À peine meilleur que The Flash, désormais disponible en VOD outre-Atlantique(il a coûté autant : 200M$), Élémentaire de Peter Sohn bouffe lui aussi le bitume et se paye le moins bon démarrage de toute la firme Pixar, avec un petit ratio de 137,2M$ sur six semaines (355,6M$ à l'international), moins bien même que Le Voyage d'Arlo et En Avant (sorti en plein Covid-19).
Côté perte, la firme aux grandes oreilles devrait perdre au minimum 100M$ dans cette affaire...
S'il caracole déjà dans les Top de tous les cinéphiles où presque depuis sa sortie, Spider-Man : Across The Spider-Verse n'appellait pas forcément à être un immense carton en salles, Into The Spider-Verse, tout aussi génial, n'avait pas vraiment fait péter le B.O. à sa sortie.
Bonne surprise, le film déjoue les pronostics et se paye une carrière canon à 375,2M$ sur ses terres après huit semaines (675,4M$ au B.O. mondial sur la même période), soit quasiment trois fois plus que son aîné durant les fêtes de fin d'année 2018.
Les 375,5M$ en fin de parcours de Into The Spider-Verse, ont gentiment été explosés...
De son côté, Asteroid City lui, confirme sa bonne santé malgré sa sortie en VOD, et récolte 27,2M$ sur un arc de 1100 salles et sur la même période d'exploitation (mais avec une semaine sur une dizaine de salles), soit trois fois moins que la concurrence.
Il devrait, à priori, rembourser ses 25M$ de budget - 44,6M$ à l'international sur le même période.
Le Challenge de Gene Stupnitsky avec Jennifer Lawrence, s'en sort tout aussi bien pour une comédie R-Rated - 46,5M$ après quatre semaines sur 2000 salles (77,5M$ à l'international, après un mois également).
Copyright 2023 CTMG, Inc. All Rights Reserved. |
S'il est déjà acté qu'il ne pétera pas le milliard comme Transformers : La Face Cachée de la Lune et Transformers : L'âge de L'extinction, Transformers : Rise of the Beasts, pas forcément folichon, fait néanmoins mieux que le magique Bumblebee (le plus faible démarrage de la saga avec 21,6M$, mais aussi et surtout une sortie hivernale), mais à une carrière tout de même timide : 155,6M$ après sept semaines, alors qu'il atteint les 427,1M$ au B.O. mondial.
Timide pour un budget de 200M$ - hors campagne promotionnelle -, là où Bumblebee et ses 468M$ de recettes pour 135M$ de budget, n'était pas une si mauvaise affaire finalement.
Pas de quoi motiver la Paramount à remettre un billet sur la saga à l'avenir...
Contre toute attente, et même s'il n'a pas franchit la barre symbolique des 100M$ sur ses terres à son arrivée, La Petite Sirène de Rob Marshall, plutôt bien porté par une critique majoritairement positive, se paye une carrière vraiment bonne à la maison avec 296M$ après neuf semaines, là où il a un ratio plus timide à l'international (556,4M$ pour 250M$ de budget).
On va être loin des standards des live-action du catalogue Disney mais au milieu d'une concurrence plutôt féroce, cela aurait pu être pire.
Source
1. Barbie (1) $155,000,000/$155,000,000 (total USA)
2. Oppenheimer (1) $80,500,000/$80,500,000 (total USA)
3. Sound of Freedom (3) $20,140,647/$124,748,584 (total USA)
4. Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 (2) $19,500,000/$118,753,469 (total USA)
5. Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (4) $6,700,000/$159,018,862 (total USA)
6. Insidious : The Red Door (3) $6,500,000/$71,001,673 (total USA)
7. Élémentaire (6) $5,800,000/$137,233,827 (total USA)
8. Spider-Man : Across The Spider-Verse (8) $2,815,000/$375,209,269 (total USA)
9. Transformers : Rise of the Beasts (7) $1,120,000/$155,642,604 (total USA)
10. Le Challenge (5) $1,075,000/$49,210,693 (total USA)