[CRITIQUE] : AKA
Réalisateur : Morgan S. Dalibert
Acteurs : Alban Lenoir, Éric Cantona, Thibault de Montalembert,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action, Thriller, Policier.
Nationalité : Français.
Durée : 2h00min.
Synopsis :
Adam Franco est un agent infiltré, effectuant le sale boulot partout où il est nécessaire. Sa nouvelle mission, intégrer une organisation mafieuse en France pour déjouer un attentat terroriste imninent dans la capitale.
Critique :
Irréductibles gaulois bien décidés à changer le statut d'un cinéma d'action made in France sclérosé et cantonné à n'exister que sous les pitreries amorphes d'un Olivier Marchal dont le cinéma n'est plus que l'ombre de lui-même, le tandem Guillaume Pierret/Alban Lenoir avait méchamment bousculé la fourmilière avec le diptyque Balle Perdue, actionner survitaminé et jouant pleinement la carte de la bonne bisserie burnée de luxe, une tentative pleinement réussite de conjurer doublement le sort d'une action bien de chez nous endormie, mais aussi et surtout d'une Netflix ne sachant - à l'époque - pas réellement produire de bonnes péloches dans l'hexagone.
Alors que l'on attend avec une furieuse impatience un troisième opus déjà annoncé, c'est le second qui nous revient en solo cette fois, avec AKA, sorte de proto-héritier généreux et musclé estampillé nouveau long-métrage du chef-op sur Balle Perdue, Morgan S. Dalibert.
Sensiblement efficace et burné autant qu'il est méchamment référencé au cinéma ricain, bien plus dense que la majorité des péloches énervées hexagonales aussi bien qu'il use parfaitement de la fragilité évidente de son scénario (un agent infiltré occupé à faire le sale boulot, intégrer une organisation mafieuse en France pour déjouer un attentat terroriste imninent dans la capitale) pour offrir un divertissement ramassé et nerveux, AKA se fait un actionner/thriller prenant et tendu comme la ficelle d'un string, à la violence aussi intense que frontale.
Solide et précis dans sa mise en scène, même si son intrigue souffre d'un léger coup de mou après une excellente introduction, Dalibert joue continuellement l'épure jusque dans la caractérisation assez sommaire de ses personnages (Alban Lenoir reste parfait en héros mutique qui s'exprime par ses coups de tatanes, là où Éric Cantona cabotine joyeusement en parrain gentiment caricatural) où ses bifurcations prévisibles aux références assez familières.
En privilégiant l'action percutante et inventive, ainsi que les shots d'adrénalines à la mise en images fine et originale des atermoiements d'un agent infiltré, il fait de Aka un thriller brutal mené tambour battant et allant constamment à l'essentiel, mué par une vraie envie d'offrir un moment de cinéma bien de chez nous qui dépote.
On ne peut que féliciter ce choix.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Alban Lenoir, Éric Cantona, Thibault de Montalembert,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action, Thriller, Policier.
Nationalité : Français.
Durée : 2h00min.
Synopsis :
Adam Franco est un agent infiltré, effectuant le sale boulot partout où il est nécessaire. Sa nouvelle mission, intégrer une organisation mafieuse en France pour déjouer un attentat terroriste imninent dans la capitale.
Critique :
En privilégiant l'action percutante et les shots d'adrénalines à la mise en images fine et originale des atermoiements d'un agent infiltré, Morgan S. Dalibert fait de #AKA un thriller brutal et rythmé allant constamment à l'essentiel, porté par un Alban Lenoir + énervé que jamais pic.twitter.com/dnjA7U40zS
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) April 28, 2023
Irréductibles gaulois bien décidés à changer le statut d'un cinéma d'action made in France sclérosé et cantonné à n'exister que sous les pitreries amorphes d'un Olivier Marchal dont le cinéma n'est plus que l'ombre de lui-même, le tandem Guillaume Pierret/Alban Lenoir avait méchamment bousculé la fourmilière avec le diptyque Balle Perdue, actionner survitaminé et jouant pleinement la carte de la bonne bisserie burnée de luxe, une tentative pleinement réussite de conjurer doublement le sort d'une action bien de chez nous endormie, mais aussi et surtout d'une Netflix ne sachant - à l'époque - pas réellement produire de bonnes péloches dans l'hexagone.
Alors que l'on attend avec une furieuse impatience un troisième opus déjà annoncé, c'est le second qui nous revient en solo cette fois, avec AKA, sorte de proto-héritier généreux et musclé estampillé nouveau long-métrage du chef-op sur Balle Perdue, Morgan S. Dalibert.
Copyright Nicolas Auproux/Netflix |
Sensiblement efficace et burné autant qu'il est méchamment référencé au cinéma ricain, bien plus dense que la majorité des péloches énervées hexagonales aussi bien qu'il use parfaitement de la fragilité évidente de son scénario (un agent infiltré occupé à faire le sale boulot, intégrer une organisation mafieuse en France pour déjouer un attentat terroriste imninent dans la capitale) pour offrir un divertissement ramassé et nerveux, AKA se fait un actionner/thriller prenant et tendu comme la ficelle d'un string, à la violence aussi intense que frontale.
Solide et précis dans sa mise en scène, même si son intrigue souffre d'un léger coup de mou après une excellente introduction, Dalibert joue continuellement l'épure jusque dans la caractérisation assez sommaire de ses personnages (Alban Lenoir reste parfait en héros mutique qui s'exprime par ses coups de tatanes, là où Éric Cantona cabotine joyeusement en parrain gentiment caricatural) où ses bifurcations prévisibles aux références assez familières.
Copyright Nicolas Auproux/Netflix |
En privilégiant l'action percutante et inventive, ainsi que les shots d'adrénalines à la mise en images fine et originale des atermoiements d'un agent infiltré, il fait de Aka un thriller brutal mené tambour battant et allant constamment à l'essentiel, mué par une vraie envie d'offrir un moment de cinéma bien de chez nous qui dépote.
On ne peut que féliciter ce choix.
Jonathan Chevrier