[CRITIQUE] : Les Démons d'Argile
Réalisateur : Nuno Beato
Avec : avec les voix de Aloïse Sauvage, Pierre Richard, Cédric Carlier,...
Distributeur : Cinéma Public Films
Budget :
Genre : Animation, Famille.
Nationalité : Portugais, Espagnol, Français.
Durée : 1h25min
Synopsis :
Rosa est une femme d’affaires accomplie. La mort soudaine de son grand-père qui l’a élevée la ramène dans la maison où elle a grandi. Grâce à une série de lettres et d’indices, elle découvre que son grand- père lui a légué une importante tâche à accomplir. Tandis qu’elle corrige les erreurs passées de celui-ci, elle parvient à s’apaiser.
Critique :
Puisque le cinéma portugais débarque de façon férocement sporadique dans nos salles obscures, ce qui est on ne peut plus frustrant vu sa qualité évidente (heureusement que Pedro Costa vient le rappeler chaque année ou presque, avec un nouvel uppercut), il est donc infiniment nécessaire de le célébrer lorsqu'il nous revient par la porte encore plus rare, de l'animation.
C'est la jolie proposition faîte par Nuno Beato et son Les Démons d'Argile - passé par la case Annecy en juin dernier -, qui se paye d'autant plus le luxe d'être le premier long-métrage d'animation réalisé en stop-motion de toute l'histoire du septième art du pays des Œillets - une animation qu'il combine avec la 3D, pour apporter une vraie scission entre les vies urbaines et rurales.
Avec : avec les voix de Aloïse Sauvage, Pierre Richard, Cédric Carlier,...
Distributeur : Cinéma Public Films
Budget :
Genre : Animation, Famille.
Nationalité : Portugais, Espagnol, Français.
Durée : 1h25min
Synopsis :
Rosa est une femme d’affaires accomplie. La mort soudaine de son grand-père qui l’a élevée la ramène dans la maison où elle a grandi. Grâce à une série de lettres et d’indices, elle découvre que son grand- père lui a légué une importante tâche à accomplir. Tandis qu’elle corrige les erreurs passées de celui-ci, elle parvient à s’apaiser.
Critique :
Double récit rédempteur flanqué dans un réalisme magique où les erreurs a corriger du passé aident à (re)construire l'avenir, #LesDémonsdArgile se fait un beau film d'animation mature et poétique sur la nécessité de ne pas oublier d'où l'on vient, pour savoir pleinement où aller. pic.twitter.com/CJuwSLRo4b
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) September 24, 2022
Puisque le cinéma portugais débarque de façon férocement sporadique dans nos salles obscures, ce qui est on ne peut plus frustrant vu sa qualité évidente (heureusement que Pedro Costa vient le rappeler chaque année ou presque, avec un nouvel uppercut), il est donc infiniment nécessaire de le célébrer lorsqu'il nous revient par la porte encore plus rare, de l'animation.
C'est la jolie proposition faîte par Nuno Beato et son Les Démons d'Argile - passé par la case Annecy en juin dernier -, qui se paye d'autant plus le luxe d'être le premier long-métrage d'animation réalisé en stop-motion de toute l'histoire du septième art du pays des Œillets - une animation qu'il combine avec la 3D, pour apporter une vraie scission entre les vies urbaines et rurales.
Petit bout de cinéma ingénieux vissé sur les fantômes d'une famille dont les traumatismes sont transmis de génération en génération, l'histoire suit les aternoiements de Rosa, une citadine jusqu'au bout des chevilles dont est totalement focalisé sur le travail et sa vie professionnelle.
Cela fait des lustres qu'elle n'a pas parlé à son grand-père, Marcelino, qui essaie pourtant toujours autant de la contacter, même si c'est pour qu'il finisse par se retrouver avec des fausses excuses de sa part.
Mais tout change le jour où elle apprend que celui-ci est tragiquement décédé et qu'il lui a par ailleurs, légué sa propriété - une forteresse isolée du monde dans la campagne portugaise.
Rosa déménage là-bas et découvre que son grand-père n'était pas vraiment un homme apprécié dans la région, mais il lui a laissé un journal avec une série d'indices sur la manière qu'il aurait de se racheter, même dans la mort...
Double récit sur la rédemption et la capacité de l'être humain à devenir meilleur quand il s'en donne les moyens, flanqué dans un réalisme magique où les erreurs corrigées du passé (celles de Marcelino) aident à reconstruire l'avenir (celui de Rosa), où les fantômes métaphoriques prennent vie pour mieux être libérés; Les Démons d'Argile, pas si éloigné du cinéma d'Henry Selick dans son mélange ludique entre tendresse et noirceur (notamment dans la relation qui unit Rosa et sa grand-mère), se fait un effort mature et poétique sur la nécessité de ne pas oublier d'où l'on vient, pour savoir pleinement où aller.
Jonathan Chevrier
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Cela fait des lustres qu'elle n'a pas parlé à son grand-père, Marcelino, qui essaie pourtant toujours autant de la contacter, même si c'est pour qu'il finisse par se retrouver avec des fausses excuses de sa part.
Mais tout change le jour où elle apprend que celui-ci est tragiquement décédé et qu'il lui a par ailleurs, légué sa propriété - une forteresse isolée du monde dans la campagne portugaise.
Rosa déménage là-bas et découvre que son grand-père n'était pas vraiment un homme apprécié dans la région, mais il lui a laissé un journal avec une série d'indices sur la manière qu'il aurait de se racheter, même dans la mort...
Double récit sur la rédemption et la capacité de l'être humain à devenir meilleur quand il s'en donne les moyens, flanqué dans un réalisme magique où les erreurs corrigées du passé (celles de Marcelino) aident à reconstruire l'avenir (celui de Rosa), où les fantômes métaphoriques prennent vie pour mieux être libérés; Les Démons d'Argile, pas si éloigné du cinéma d'Henry Selick dans son mélange ludique entre tendresse et noirceur (notamment dans la relation qui unit Rosa et sa grand-mère), se fait un effort mature et poétique sur la nécessité de ne pas oublier d'où l'on vient, pour savoir pleinement où aller.
Jonathan Chevrier