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[COEURS D♡ARTICHAUTS] : #1. Serendipity

© 2001 - Miramax

Parce que l'overdose des téléfilms de Noël avant même que décembre ne commence, couplé à une envie soudaine de plonger tête la première dans tout ce qui est feel good et régressif, nous a motivé plus que de raison à papoter de cinéma sirupeux et tout plein de guimauve; la Fucking Team vient de créer une nouvelle section : #CoeursdArtichauts, une section ou on parlera évidemment de films/téléfilms romantiques, et de l'amour avec un grand A, dans ce qu'il a de plus beau, facile, kitsch et même parfois un peu tragique.
Parce qu'on a tous besoin d'amour pendant les fêtes (non surtout de chocolat, de bouffe et d'alcool), et même toute l'année, préparez votre mug de chocolat chaud, votre petite (bon grande) assiette de cookies et venez rechauffer vos petits coeurs de cinéphiles fragiles avec nous !




#1. Un Amour à New York de Peter Chelsom (2001)

Autant l'avouer tout de suite, dans la catégorie des romances sirupeuses et simplistes à souhait, Un Amour à New York (Serendipity en VO, best titre ever) fait sans doute partie du haut du panier, une quasi-légende de ses petits plaisirs coupables tellement coupables que l'on aurait presque même honte d'assumer l'aimer et de s'être laissé berné par sa magie romantique.
Mais presque seulement, parce que le charme évident qui enrobe cette belle confiserie sur pellicule est tellement puissant, qu'il est impossible pour un esprit non cynique de ne pas y succomber un minimum... ou même complètement.
Deux inconnus aussi beaux que faits l'un pour l'autre (même s'ils se sont rencontrés qu'une poignée d'heures un soir de fêtes), qui misent l'avenir de leur amour sur l'implacabilité du destin et le concept d'âme soeur, le tout sous le ciel enneigé et nocturne d'un New-York carte postale : il n'en faut pas plus pour que tout coeur d'artichaut craque, alors si en plus, on se permet de faire de la sublime Kate Beckinsale et du génial John " High Fidelity forever " Cusack, les dits héros : c'était beaucoup trop de (bonnes) raisons pour en tomber follement amoureux.

© 2001 - Miramax

Transcendant ses nombreuses facilités et l'aspect difficilement réaliste de son pitch romanesque, pour nous balancer au premier rang d'une course en avant vers l'amour bien huilée et d'une étonnante sobriété, faîtes d'espoirs, de coïncidences (souvent) heureuses et d'occasions manquées où nos deux amoureux (Beckinsale est à tomber, Cusack est d'une nonchalance et d'un charisme émouvant) de l'amour justement, se manqueront pour mieux se retrouver; le film, pas dénué d'humour (Jeremy Piven et Shawn Levy font le taf) ni d'une bande originale au poil (Moonlight Kiss de Bap Kennedy et Northern Sky de Nick Drake), incarne intimement tout ce que l'on peut attendre d'une romcom légère et attachante qui assume son statut de bout en bout, et qui nous donne clairement ce que l'on a envie de voir (l'amour triomphe toujours à la fin).
Cela ressemble à de la guimauve, ça a le gout de la guimauve mais ça pétille en bouche comme les bulles d'un champagne millésimé...
Dit comme ça c'est bête comme chou, mais oui, les meilleures séances ne proviennent pas toujours des meilleurs films.


Jonathan Chevrier 

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