[TOUCHE PAS À MES 80ϟs] : #94. Death Wish 3
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Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !
#94. Le Justicier de New York de Michael Winner (1985)
Nous sommes en 94 et TF1 diffusait le dimanche soir Le Justicier
dans la Ville 3 aka Le Justicier de New York. Je me souviens du spot tv car il
y avait le signal d’avertissement « Un carré blanc » annonçant que le
film n’était pas du tout conseillé pour un garçon de mon âge. Sachant cela, j’avais
essayé d’entourlouper ma mère pour voir ce film, car il y avait Charles Bronson
dedans. A deux doigts de réussir, lorsque l’un de mes frères débarqua et me
cassa le coup… Je n’avais pas pu voir ce Justicier de New York.
Vingt ans plus tard, ayant récupéré tous les opus de la
saga, j’avais décidé de me les regarder à la suite. Je m’étais intitulé cette
semaine « Le Marathon du Justicier ». Et je peux vous dire que l’on
ne sort pas indemne de cette programmation.
La malédiction du Justicier
Pour rappel pour ceux qui ne connaissent pas cette saga
initiée en 1974 par Michael Winner, elle raconte l’histoire de Paul Kersey, un
honnête Architecte, objecteur de conscience durant la Guerre de Corée et n’aimant
pas la violence.
Malheureusement, un soir son épouse et sa fille se font
violer. Sa femme mourra des suites de l’agression. Paul est un homme brisé et
voyant l’incapacité de la police de faire baisser la criminalité à New-York, il
décide de sortir les armes et de traquer les voyous, la nuit. Il se fait
appeler par la presse « LE JUSTICIER ».
Ce film a permis à Bronson d’apporter un nouveau souffle à
sa carrière, et il créé une grosse polémique aux USA, car il répond à la
violence par la violence.
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La Cannon dans les
parages
Suite au grand succès du long-métrage, les deux bougres d’Hollywood,
les cousins Golan/Globus, décident de racheter les droits du Justicier dans la
Ville pour en faire une suite. Charles Bronson accepta de reprendre son rôle à
condition que Michael Wimmer soit de nouveau derrière la caméra. La Cannon sait qu’elle tient le bon bout et va créer une
des sagas les plus cultes des années 80.
Car oui, après l’énorme succès du Justicier dans la ville II, la Cannon décide
de produire un troisième film et fait signer un contrat en or à Charles Bronson. En effet, le comédien décide de reprendre son
rôle à condition que Golan/Globus fasse
un chèque de 1.5 million $. Chèque que va devoir faire la Cannon après le refus de Chuck Norris de remplacer
Charles Bronson dans ce 3ème film (En 1985, Norris coûtait moins
cher que Bronson).
Michael Wimmer rempile pour la dernière fois derrière la
caméra car il avait enchaîné une succession d’échecs commerciaux au cinéma, et
il devait se refaire. Mais quel serait le pitch de ce nouveau volet ? Effectivement
on peut se poser la question car dans le premier opus la femme et la fille de
Paul Kersey se font violer et sa femme meurt. Dans le second, il se fait
agresser, sa fille se fait de nouveau violer et elle se suicide. Du coup, après
plusieurs scénarios refusés, le pitch est que Paul Kersey revienne à New York
pour rendre visite à son meilleur ami qui réside dans un quartier qui est
contrôlé par un gang violent. Malheureusement, ce dernier se fait assassiner et
Paul va découvrir son corps baignant dans le sang. Alors que la police est
dépassée par les événements, le Capitaine du district embauche Kersey pour
rétablir l’ordre dans la ville.
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Violence extrême et Grosse mitraillette
Cet opus est no Limit, c’est très violent, réactionnaire,
nanar mais c’est fun. Puis, Bronson s’en donne à cœur joie en dégainant une
mitraillette de la seconde guerre mondiale et il est physiquement en forme malgré
son âge avancé (Il nous le prouve avec une scène où il se retrouve torse nu).
En revanche, certaines scènes sont gratuites et n’ont aucune utilité (La scène
de viol est totalement injustifiée). Et comme d’habitude le rôle féminin est totalement
inutile.
Cependant, bien que les méchants soient sortis du film Class
of 84, je trouve qu’ils sont assez charismatiques.
Kersey reviendra
Vous l’aurez compris, le film a été un succès au box-office
et ayant signé un gros contrat avec Bronson, les cousins ont dans la foulée
produit un nouvel opus…
Jason