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[TOUCHE PAS À MES 80ϟs] : #48. The Breakfast Club

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Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 80's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !
 





#48. Breakfast Club de John Hughes (1985)


C’est un fait selon moi incontestable: The Breakfast Club est et reste le chef-d’oeuvre de John Hughes. Teen-movie culte, The Breakfast Club est un fabuleux film qui a su décrire et comprendre à la perfection les adolescents,  ce qui lui confère un aspect assez intemporel. Avec une histoire drôle et touchante et des acteurs tout simplement parfait qui ont vraiment su rentrer dans la peau de leur personnage, le long-métrage de Hughes est un classique du genre, à tel point qu’on peut retrouver de nombreux hommages et clins d'oeil dans des films et des séries tels que Easy A, Dawson ou plus récemment Riverdale.

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The Breakfast Club se focalise beaucoup sur la quête d’identité, sujet omniprésent dans le long-métrage et qui est également le sujet de la dissertation à laquelle les personnages doivent répondre: "Qui pensez-vous être ?" Au début du film, on est d’abord confronté à cinq adolescents stéréotypés: Brian, le surdoué, Allison, la détraquée, Andie l’athlète, Claire, la fille à papa et Bender, le délinquant. Ils ne se connaissent pratiquement pas et sont même réticents à l'idée de se parler dû au fait d’appartenir à des cliques différentes. Ces jeunes sont dans une lutte perpétuelle contre eux-même mais aussi contre les autres, notamment leurs parents, ce qui fait qu’on peut facilement s'identifier aux personnages puisque  ce sont des choses que nous connaissons et que nous avons nous-même vécu à un moment donné de notre vie. The Breakfast Club offre des scènes poignantes, notamment celle où les personnages sont tous assis en rond et où les vérités finissent par éclater et les masques tomber. De ce fait, Brian, Allison, Andie, Claire et Bender finissent par forger leur propre identité et ils vont se rendre compte qu'ils ne sont pas si différent des uns et des autres et qu’ils partagent les mêmes problèmes.

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La scène finale est parfaite avec Brian qui, en voix-off, offre la réponse à toutes les questions et les doutes des personnages en répondant à la fameuse question de dissertation du début: « M. Vernon, nous acceptons d'avoir sacrifié tout un samedi en retenue puisque vous pensez que nous avons fait quelque chose de mal. Mais nous trouvons absurde le sujet de dissertation que vous nous avez donné : "Qui pensez-vous être ?". Vous nous voyez comme vous voulez bien nous voir. Nous, nous avons trouvé une définition très simple : chacun de nous est à la fois un surdoué et un athlète et une détraquée et une fille à papa et un délinquant. Ça vous va ? Signé : Breakfast Club. »


Jules


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