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[CRITIQUE] : My Deer Hunter Dad


Réalisateur : Jody Hill
Acteurs : Josh Brolin, Danny McBride, Montana Jordan, Scoot McNairy, Carrie Coon,...
Distributeur : Netflix
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h38min.

Synopsis :
Le grand chasseur Buck Ferguson et son fidèle caméraman passent un week-end dans la nature pour renouer avec le jeune fils de Buck.



Critique :

De loin, le roi de l'année ciné 2018 autant par les scores indécents réalisés au box-office par les films auxquels il est rattaché (Avengers : Infinity War, Deadpool 2 et Sicario La Guerre des Cartels), que par la qualité évidente qui les caractérisent, Josh Brolin, performeur follement mésestimé du cinéma ricain, est peut-être en passe d'enfin goûter à son heure de gloire, alors qu'il squatte depuis des lustres les cinémas bénis des frangins Coen, Oliver Stone, Woody Allen ou encore Ridley Scott.
De manière un poil improbable vu qu'il squatte toujours nos salles obscures, le voilà (déjà) de retour sur le petit cette fois, via Netflix, avec le nouveau passage derrière la caméra du cinéaste Jody Hill (réalisateurs sur les délirants shows HBO Eastbound and Down et Vice Principals), la comédie My Deer Hunter Dad où il partage la vedette avec un habitué de Hill, le délirant Danny McBride, mais aussi les trop rare Scoot McNairy et Carrie Coon.



Petit moment de cinéma aussi gentiment drôle qu'il est d'une mélancolie évidente malgré un ton constamment coincé le cul entre deux chaises (jamais trop comique ni vraiment sérieux), articulé autour de l'envie d'un père redneck et chasseur réputé de cerf de Virgini, de se rapprocher d'un fils qu'il ne connait pas et qui est totalement différent de lui (et qui ne répond absolument pas à ses attentes et ses goûts plus modestes) par le biais d'une partie de chasse qui tournera très vite au désastre; My Deer Hunter Dad, pas forcément aidé par une écriture limitée et un rythme qui s'essouffle dès la première demi heure, n'en est pas moins une sympathique comédie sur la fragilité des liens père-fils suite à un divorce autant que sur la transmission - parfois frustrante -, constamment bonifié par les partitions impliqués de son casting vedette.
Si McBride fait du McBride - donc awesome -, Brolin lui, capte à merveille l'esprit d'un père inquiet de devenir un étranger pour son fils.
Alors certes, ça ne casse pas trois pattes à un canard et ça ne vaut surtout que pour ses brillants interprètes et quelques gags vraiment bien senties, mais le nouveau film du papa de Observe and Report, mérite tout de même son petit coup d'oeil, même si Netflix a clairement su nous habituer à mieux ses derniers temps...


Jonathan Chevrier 

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