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[CRITIQUE] : Action où Vérité


Réalisateur : Jeff Wadlow
Acteurs : Lucy Hale, Tyler Posey, Violett Beane,...
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Epouvante-Horreur, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h40min.

Synopsis :
Un simple jeu innocent d’Action ou Vérité entre amis se transforme en cauchemar sanglant quand quelqu’un – ou quelque chose – commence à punir ceux qui mentent – ou refusent de jouer.



Critique :

Sur le papier, Action où Vérité avait tout pour attirer tous les amateurs de teen movie horrifique que nous sommes, : une boîte de production devenue une référence malgré quelques étrons bien gras (Blumhouse), un pitch accrocheur citant directement un jeu auquel on a tous joué au moins une fois, et un contenu qui cite directement la jouissive saga Destination Finale, avec son lot de morts toutes plus folles les unes que les autres; le tout pondu par un cinéma de genre ricain dont le regain de santé est des plus enthousiasmants (dire, par exemple, que l'on attend avec une impatience non feinte Sans un Bruit, est un put*** d'euphémisme).
À l'écran, le film de Jeff Wadlow (Kick Ass 2) foire dans les grandes largeurs le peu de belles promesses qu'il pouvait inspirer, pour mieux incarner un divertissement " d'horreur " jamais vraiment gore, jamais vraiment flippant et encore moins bandant.



Avec son lot de personnages stéréotypés à mort (dont chaque trait de personnalité n'est que prétexte à quelques rebondissements scénaristiques), se retrouvant à tater du Truth or Dare dans une église délabrée en plein Spring Break au Mexique (la faute à un inconnu très persuasif, rencontré lors de leur dernier jour de vacances...), avant d'être gentiment perturbé par une entité démoniaque qui transforme le jeu en une véritable (enfin, on se comprend...) lutte contre la grande faucheuse où quelques ados trouveront jouissivement la mort - les seules scènes prenantes du film -; Action où Vérité joue la carte de l'horror movie chaste façon Gossip Girl 2.0 avec ses héros se déchirant au gré de certaines vérités au sein d'une intrigue aussi prévisible qu'elle est d'un ennui abyssale, à peine rythmé par des jumps scares ridicules un climax WTF au possible.



Foutraque à mort, plus où moins bien joué (par quelques têtes venues du petit écran), rarement régressif, ni tendu et encore moins défendable, loin du gros plaisir coupable plus ou moins attendu et louchant sur une pluie de références sans jamais vraiment les maitriser (outre Destination Finale, on pense aux récents Nerve, It Follows, Ouija,...), le Blumhouse nouveau est un beau ratage qui s'amuse tout du long à s'auto-saborder avec une frénésie à la limite de la folie créative.
On n'en attendait pas grand chose, inutile de dire que l'on a été joliment servit...

Jonathan Chevrier


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