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[CRITIQUE] : Mayhem (Étrange Festival 2017)



Réalisateur : Joe Lynch
Acteurs : Steven Yeun, Samara Weaving, Steven Brand,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Épouvante-Horreur.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min.

Synopsis :
 
Un virus se propage dans un cabinet d'avocat le jour où le jeune Derek est piégé par un collègue et injustement licencié, transformant les collaborateurs en zombies.

Critique :



Force est d'avouer que si le bonhomme n'est décemment pas le cinéaste le plus talentueux de sa génération, le bien nommé Joe Lynch n'en est pas moins un honnête faiseur à la filmographie franchement sympathique, bourrée jusqu'à la gueule de joyeuses bisseries hautement recommandables; pêchant plus dans leurs finitions que dans leurs ambitieux pitch de départ. 


Deux ans après le bouillant Everly, balancé directement en VOD par chez nous, et qui montrait une so sexy Salma Hayek dessouder tout ce qui lui passait sous le nez pour sauver autant sa pomme que celle de sa petite fille (dans ce qui est un hommage à peine masqué au cinéma de Quentin Tarantino); le Lynch fait son comeback en pleine ouverture de la cuvée 2017 de l'Étrange Festival avec son nouveau long-métrage, Mayhem, porté par Steven " The Walking Dead " Yeun.



Gros B movie hystérique et bordélique façon huis clos d'action (comme Everly quoi) confrontant un cabinet d'avocats et ses employés confrontés à une menace étrange - une infection - les poussant à s'entretuer mignon, Mayhem déploie une intrigue vidéoludique (comme Everly bis) assez jouissive et volontairement légère mélangeant plus ou moins habilement charge sociale (critique un peu faiblarde du monde du travail) et les codes inhérents du film de contagion/zombies (sans jamais vraiment jouer la carte de l'originalite), au sein d'un petit moment de cinéma certes flanqué de grosses incohérences, mais férocement barré et foutraque, plutôt bien emballé par un cinéaste impliqué.




Vraie petite péloche horrifique du  samedi soir qui s'assume (sa rigueur scénaristique n'est évidemment pas son point fort), moins bandante que son précédent essai (l'exotisme de Hayek fait tout), mais suffisamment inventive, rythmée et gore pour faire passer un bon moment à son auditoire - évidemment peu exigeant.
Bref, de la bonne série B détonnante comme on les aime.



Jonathan Chevrier




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