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[CRITIQUE] : Joker


Réalisateur : Simon West
Acteurs : Jason Statham, Milo Ventimiglia, Sofia Vergara, Michael Angarano, Anne Heche, Stanley Tucci, Dominik Garcia-Lorido,...
Distributeur : La Belle Company
Budget : 30 000 000 $
Genre : Thriller, Action.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h33min.

Synopsis :
Nick Wild, ex-marine addict au jeu, se reconvertit dans la protection rapprochée de clients lucratifs. Il compte ainsi quitter Las Vegas pour mener une vie meilleure. Lorsque son ancienne compagne, Holly, est retrouvée battue et laissée pour morte, Nick accepte de l’aider à se venger. Il va rapidement découvrir que le coupable n’est autre que Danny DeMarco, membre d’une puissante famille du milieu.


Critique :
 
Quoi qu'en dise ses détracteurs - de plus en plus nombreux avec les années -, le Jason Statham de chaque semestre se fait toujours attendre avec une certaine impatience, ultime plaisir coupable du cinéma burné qu'Hollywood nous autorise encore à mirer dans les salles obscures.

Bien mieux foutu et sympathique que les tout aussi prolifique DTV de Steven Seagal, Dolph Lundgren, JCVD et Cie, les Statham movies ont toujours le mérite de mettre les aptitudes physiques du bonhomme dans de sacrés dispositions, digne des série B les plus délirantes des 80's.

Après avoir jouer en 2014 avec un certain succès, les papounets tataneurs de dealers de méta/kidnappeurs dans l'excellent Homefront, ainsi que les BFF de services pour son poto Sylvester Stallone - au scénar d'Homefront - dans la réunion des gros bras critiquée mais jouissive Expendables 3, le voilà déjà de retour en 2015 avec Joker aka Wild Card.


Ou le remake d'une péloche d'action des 70's avec Burt Reynolds, Heat, un temps voulu par Brian De Palma (imaginez, un Statham movie avec De Palma à la baguette, justement, on l'aurait sacrément dans le pantalon, la baguette...) mais finalement échoué à Simon West, un habitué du genre et même du Stath'.

Du coup dès le départ donc, Joker envoie sacrément du petit bois, le tataneurs british et le papa des Ailes de l'Enfer étant un duo burné qui a déjà su prouver sa valeur par le passé (le remake du Flingueur, Expendables 2), surtout qu'ici ils ont à leur disposition un script signé William Goldman (auteur de l'original et de celui du chef d’œuvre Butch Cassidy et le Kid), et une pléthore de seconds couteaux habitués du genre : Milo Ventimiglia, Sofia Vergara, Anne Heche et Stanley Tucci.

Joker ou l'histoire de Nick Wild, ex-marine addict au jeu, se reconvertit dans la protection rapprochée de clients lucratifs dans la cité du vice qu'est Las Vegas.
Avec ce job, il compte quitter cette cité du crime, pour tenter tant bien que mal, de vivre une vie meilleure ailleurs.
Mais lorsque son ancienne compagne Holly, est retrouvée battue et laissée pour morte, Nick accepte sans sourciller de la venger à n'importe quel prix.

Très vite, il va découvrir que le coupable n'est autre que Danny DeMarco, l'un des membres de l'une des plus puissantes familles du milieu...


Balancé comme ça, le pitch de la bande ne semble pas si différent de ce que nous à proposer Statham ces dernières années, soit des délires jubilatoires ou chaque pellicule n'est que prétexte pour que le bonhomme tatane de la gueule jusqu'à plus soif, et pourtant...

Le nouveau Simon West est un solide thriller d'action nerveux et badass, un terreau presque parfait pour le héros de la franchise Transporteur de démontrer qu'il est bien plus qu'un simple acteur aux aptitudes physiques impressionnantes.
Plus impliqué que jamais, le bonhomme offre ici une composition torturée et fouillée, bien différente d'à l'accoutumée ou il s'efforçait simplement à jouer les héros solitaires et redresseurs de torts.

Malheureusement, la prévisibilité de la chose et les grosses lacunes scénaristiques du film (dialogues génériques, intrigue rudimentaire, gros soucis de rythme et une issue sans surprise), empêche vraiment le Stath' de transformer l'essai comme ce fut le cas sur Homefront, et de pleinement marquer sur le registre dramatique, objectif qu'il désespère d'accomplir depuis pas mal de temps maintenant.

Encore une fois, ce ne sera pas avec ce film que son talent passera à la postérité, mais tout de même, le voir persister dans des rôles joliment approfondis est un agréable changement au sein de sa filmographie.


Avec des scènes d'actions très bien emballées, des fights brutaux comme on les aime et un casting volontairement excessif (Milo Ventimiglia, comme d'habitude, en tête), Joker ne casse pas trois pattes à un canard mais incarne une bonne série B du samedi soir solide et sympathique à défaut de réellement révolutionner le genre.

Bref, du pur bonheur pour les amateurs du genre, à consommer évidemment, sans aucune modération...


Jonathan Chevrier


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