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Premier trailer pour le remake de Robocop par José Padilha

 

Que dire si ce n'est que nos mois de craintes n'auront eu que raison de nous torturer, après la vision de ce premier trailer du remake réellement indispensable, de Robocop, l'un des chefs d’œuvres de Paul Verhoeven, qui a certes pris un peu de bouteille mais qui reste indiscutablement l'une des œuvres phares des 80's, à l'imagerie violente qui laisse des traces dans la mémoire de tout cinéphile l'ayant mirer au moins une fois.

Nostalgie quand tu nous tiens, et à l'instar de son Total Recall bousillé dans les grandes largeurs, le Paulo aura de quoi bien se moquer de la tronche d'Hollywood avec ce Robocop PG-13, sans une once de violence, avec un Alex Murphy qui montre son visage à volonté (WTF?), mais surtout dont la transformation est causée par un accident hautement ridicule (une explosion de sa voiture devant chez lui, really ?), alors que celle de l’œuvre originale, quasi-insoutenable, avait été causé par une boucherie humaine orchestré par la crevure Clarence Boddicker (l'immense Kurtwood Smith, vraie gueule de cinéma).

Ici, nous n'aurons pas grand chose à se mettre sous la dent, car si le remake reprend à la ligne prêt la trame originale, il se goinfre surtout d'un bon gros paquet d'effets spéciaux certes efficace, mais pas pour autant très attirant - pour preuve, voir les scènes du Robocop arme à la main, dans une sorte d'usine désaffectée.
Reste quand même un casting quatre étoiles (par contre, c'est quoi cette coupe de cheveux foutu à Samuel L. Jackson ?), et un sous-propos pas si inintéressant que ça, ou ce n'est plus l'homme qui fait la guerre mais bel et bien les machines.


« Le postulat du film, c’est que partout dans le monde, les robots sont autorisés sauf en Amerique. Les Américains ne veulent pas qu’un robot appuie sur la gâchette, qu’il décide si oui ou non, il peut prendre la vie de quelqu’un. Alors cette compagnie (OmniCorp, ndlr) perd beaucoup d’argent car elle ne peut pas vendre des robots aux Etats-Unis. Alors leur solution, c’est de dire ‘Mettons un homme dans la machine et vendons ça’ ». dixit José Padilha.


Avec au casting Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Samuel L. Jackson, Abbie Cornish, Jackie Earle Haley, Michael K. Williams, Jennifer Ehle, Marianne Jean-Baptiste et Jay Baruchel, le film signé José Padilha sortira dans les salles françaises le 5 février prochain.