[CRITIQUE] : Pour l'honneur
Réalisateur : Phillipe Guillard
Avec : Olivier Marchal, Olivia Bonamy, Mathieu Madénian, Solène Hébert,…
Distributeur : Apollo Films
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h37min
Synopsis :
Trocpont-sur-Vézère et Tourtour-les-Bains, deux petits villages du Sud de la France, se livrent depuis toujours une impitoyable guerre de clocher. Symbolisée par un redoutable derby entre les deux équipes de rugby, Trocpont a incontestablement pris l’ascendant mais une arrivée inattendue de demandeurs d’asile va changer la donne et bouleverser la vie de ces deux villages.
Critique :
Sympathique comédie dramatico-familiale fleurant bon l'ovalie et le sud-Ouest, Le Fils à Jo - qui avait réalisé un joli petit carton en salles -, plaçait gentiment l'ex-rugbyman/journaliste (sur Canal +) et scénariste Phillipe Guillard sur la carte des cinéastes hexagonaux capable de croquer de petits moments de cinéma certes simplistes mais joliment divertissants.
Si On voulait tout casser avait gentiment confirmer cette vérité, difficile d'être plus enthousiaste en ce qui concerne ses deux péloches suivantes, Papi Sitter et J'adore ce que vous faites, quand bien même ceux-ci ne mentaient jamais sur la marchandise.
Qu'à cela ne tienne, le bonhomme revient aux sources de son cinéma et de ses origines avec son cinquième effort derrière la caméra, Pour l'honneur, dramédie fleurant bon l'amour de l'ovalie (comme pour son premier effort) et le cocktail plus où moins adroit entre régionalisme, solidarité et intégration, le tout enrobé dans une bonne dose de bons sentiments et un humour complice (présence du désopilant Mathieu Madénian en prime).
L'histoire suit la rivalité entre deux petits villages du Sud de la France, Trocpont-sur-Vézère et Tourtour-les-Bains, qui se livrent depuis des lustres - près d'un siècle, en gros - une impitoyable guerre de clocher, symbolisée par un redoutable derby entre les deux équipes de rugby, dit derby que les premiers dominent incontestablement ces derniers temps.
Mais tout ce petit monde pas si tranquille se voit bouleversé par l'arrivée inattendue de plusieurs demandeurs d’asile, sept adultes et deux enfants, dont l'accueil ne semble pas une évidence auprès des locaux qui ont oubliés qu'ils sont eux-mêmes, pour beaucoup, des descendants d'immigrés...
Sensiblement cousu de fil blanc et au masculin (malgré une Olivia Bonamy convaincante), le film ne paye pas de mine pourtant et incarne une légère évasion en terres provençales - toujours aussi cinégeniques -, dégainant un message sincère et jamais vraiment cliché sur l'inclusion et l'importance du sport (comme un vecteur de partage des valeurs autant que de communion avec l'autre), tout en prônant la solidarité et l'entraide à une heure où elles perdent de plus en plus de leur signification.
Bienveillant et généreux même s'il implique de ne pas regarder de trop près les coutures de son maillot (surtout sur ses personnages furieusement binaires), Pour l'honneur se fait une fable sociale certes peu originale mais joliment positive et divertissante.
Il faut parfois moins que cela dans la marmite pour faire une agréable séance.
Jonathan Chevrier
Avec : Olivier Marchal, Olivia Bonamy, Mathieu Madénian, Solène Hébert,…
Distributeur : Apollo Films
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h37min
Synopsis :
Trocpont-sur-Vézère et Tourtour-les-Bains, deux petits villages du Sud de la France, se livrent depuis toujours une impitoyable guerre de clocher. Symbolisée par un redoutable derby entre les deux équipes de rugby, Trocpont a incontestablement pris l’ascendant mais une arrivée inattendue de demandeurs d’asile va changer la donne et bouleverser la vie de ces deux villages.
Critique :
Bienveillant et généreux même s'il implique de ne pas regarder de trop près les coutures de son maillot, #PourLHonneur se fait une fable sociale certes peu originale mais joliment positive et divertissante sous fond d'inclusion, d'importance/célébration du sport et de solidarité. pic.twitter.com/4zVHdn0LcD
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) May 4, 2023
Sympathique comédie dramatico-familiale fleurant bon l'ovalie et le sud-Ouest, Le Fils à Jo - qui avait réalisé un joli petit carton en salles -, plaçait gentiment l'ex-rugbyman/journaliste (sur Canal +) et scénariste Phillipe Guillard sur la carte des cinéastes hexagonaux capable de croquer de petits moments de cinéma certes simplistes mais joliment divertissants.
Si On voulait tout casser avait gentiment confirmer cette vérité, difficile d'être plus enthousiaste en ce qui concerne ses deux péloches suivantes, Papi Sitter et J'adore ce que vous faites, quand bien même ceux-ci ne mentaient jamais sur la marchandise.
Qu'à cela ne tienne, le bonhomme revient aux sources de son cinéma et de ses origines avec son cinquième effort derrière la caméra, Pour l'honneur, dramédie fleurant bon l'amour de l'ovalie (comme pour son premier effort) et le cocktail plus où moins adroit entre régionalisme, solidarité et intégration, le tout enrobé dans une bonne dose de bons sentiments et un humour complice (présence du désopilant Mathieu Madénian en prime).
Copyright David Koskas - Same Player - Montauk Films - StudioCanal - Apollo Films |
L'histoire suit la rivalité entre deux petits villages du Sud de la France, Trocpont-sur-Vézère et Tourtour-les-Bains, qui se livrent depuis des lustres - près d'un siècle, en gros - une impitoyable guerre de clocher, symbolisée par un redoutable derby entre les deux équipes de rugby, dit derby que les premiers dominent incontestablement ces derniers temps.
Mais tout ce petit monde pas si tranquille se voit bouleversé par l'arrivée inattendue de plusieurs demandeurs d’asile, sept adultes et deux enfants, dont l'accueil ne semble pas une évidence auprès des locaux qui ont oubliés qu'ils sont eux-mêmes, pour beaucoup, des descendants d'immigrés...
Sensiblement cousu de fil blanc et au masculin (malgré une Olivia Bonamy convaincante), le film ne paye pas de mine pourtant et incarne une légère évasion en terres provençales - toujours aussi cinégeniques -, dégainant un message sincère et jamais vraiment cliché sur l'inclusion et l'importance du sport (comme un vecteur de partage des valeurs autant que de communion avec l'autre), tout en prônant la solidarité et l'entraide à une heure où elles perdent de plus en plus de leur signification.
Copyright David Koskas - Same Player - Montauk Films - StudioCanal - Apollo Films |
Bienveillant et généreux même s'il implique de ne pas regarder de trop près les coutures de son maillot (surtout sur ses personnages furieusement binaires), Pour l'honneur se fait une fable sociale certes peu originale mais joliment positive et divertissante.
Il faut parfois moins que cela dans la marmite pour faire une agréable séance.
Jonathan Chevrier