[CRITIQUE] : Trois nuits par semaine
Réalisateur : Florent Gouëlou
Avec : Pablo Pauly, Romain Eck, Hafsia Herzi,…
Distributeur : Pyramide Distribution
Budget : 2M€.
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Français.
Durée : 1h43min
Synopsis :
Baptiste, 29 ans, est en couple avec Samia, quand il fait la rencontre de Cookie Kunty, une jeune drag queen de la nuit parisienne. Poussé par l’idée d’un projet photo avec elle, il s’immerge dans un univers dont il ignore tout, et découvre Quentin, le jeune homme derrière la drag queen.
Critique :
La découverte de son identité autant que de sa sexualité incarnent parfois l'une des expériences les plus déroutantes et éprouvantes de l'existence pour bon nombre d'hommes et de femmes, et c'est exactement ce parcours, semé d'embûches mais pas moins essentiel, qui sert de colonne vertébrale à Trois nuits par semaine, premier long-métrage de Florent Gouëlou passé par la case Mostra en septembre dernier, et qui peut se targuer sans doute - sauf erreur - d'être véritablement la première comédie romantique made in France à poser sa caméra dans l'univers fascinant et spectaculaire de la culture drag, sondant l'essence même de ce qui était jusqu'à présent montré sous son versant résolument plus dramatique : la puissance derrière l'idéal de créer de l'art à partir de l'expression autant que de la réalisation, de ce que l'on veut réellement être, même face à la violence et aux nombreuses discriminations.
Avec : Pablo Pauly, Romain Eck, Hafsia Herzi,…
Distributeur : Pyramide Distribution
Budget : 2M€.
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Français.
Durée : 1h43min
Synopsis :
Baptiste, 29 ans, est en couple avec Samia, quand il fait la rencontre de Cookie Kunty, une jeune drag queen de la nuit parisienne. Poussé par l’idée d’un projet photo avec elle, il s’immerge dans un univers dont il ignore tout, et découvre Quentin, le jeune homme derrière la drag queen.
Critique :
Ne simplifiant jamais ces émotions, #TroisNuitsParSemaine pétri de tendresse et d'authenticité, est une agréable comédie romantique doublée d'une ouverture curieuse et bienveillante sur l'univers de la culture drag, à l'humanité vibrante et merveilleuse. pic.twitter.com/B1D8xVzASM
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 7, 2022
La découverte de son identité autant que de sa sexualité incarnent parfois l'une des expériences les plus déroutantes et éprouvantes de l'existence pour bon nombre d'hommes et de femmes, et c'est exactement ce parcours, semé d'embûches mais pas moins essentiel, qui sert de colonne vertébrale à Trois nuits par semaine, premier long-métrage de Florent Gouëlou passé par la case Mostra en septembre dernier, et qui peut se targuer sans doute - sauf erreur - d'être véritablement la première comédie romantique made in France à poser sa caméra dans l'univers fascinant et spectaculaire de la culture drag, sondant l'essence même de ce qui était jusqu'à présent montré sous son versant résolument plus dramatique : la puissance derrière l'idéal de créer de l'art à partir de l'expression autant que de la réalisation, de ce que l'on veut réellement être, même face à la violence et aux nombreuses discriminations.
Copyright Pyramide Distribution |
Articulé autour d'un pitch faussement simpliste (Baptiste, 29 ans, en couple avec Samia depuis huit ans, fait la rencontre à la suite d'une campagne de sensibilisation/prévention contre le sida, de Cookie Kunty/Quentin, une jeune drag queen de la nuit parisienne et, poussé par l’idée d’un projet photo avec elle, s’immerge dans un monde dont il ignore tout et commence peu à peu à tomber amoureux de Cookie) tout en capturant la richesse du monde du drag (de son élégance à ses couleurs et sa solidarité sans faille, sans pour autant laisser de côté un discours engagé), le film ne joue pas la carte facile de la love story sirupeuse en arpentant un terrain résolument plus complexe (quitter Samia tout et se lancer tête baissée dans une relation où Quentin ne semble jamais vraiment se séparer sa vie de drag queen), où il se sert à la fois de Baptiste comme un alter ego du spectateur (un véritable billet d'entrée à cet univers fascinant) que comme le catalyseur d'une évolution, d'une transformation intime qui fait écho à celles qu'opèrent chaque soir celles et ceux qui vont devenir sa nouvelle famille.
Ne simplifiant jamais ces émotions, oscillant entre la compréhension à la fois de la gravité autant que de la nature banalisée de la sexualité (ces étiquettes sociétales qui sont peut importante dans l'intimité et dont le poids ne peut être ignoré aux yeux de tous), Trois nuits par semaine, pétri de tendresse et d'authenticité, et une agréable comédie romantique doublée d'une ouverture curieuse et bienveillante sur un univers à l'humanité vibrante et merveilleuse.
Une belle surprise.
Jonathan Chevrier
Copyright Pyramide Distribution |
Ne simplifiant jamais ces émotions, oscillant entre la compréhension à la fois de la gravité autant que de la nature banalisée de la sexualité (ces étiquettes sociétales qui sont peut importante dans l'intimité et dont le poids ne peut être ignoré aux yeux de tous), Trois nuits par semaine, pétri de tendresse et d'authenticité, et une agréable comédie romantique doublée d'une ouverture curieuse et bienveillante sur un univers à l'humanité vibrante et merveilleuse.
Une belle surprise.
Jonathan Chevrier