[CRITIQUE] : Nos pires amis
Réalisateur : Clay Tarver
Acteurs : John Cena, Lil Rel Howery, Meredith Hagner, Yvonne Orji,...
Distributeur : Disney Plus France
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h43min
Synopsis :
Un couple collet monté fait au Mexique la connaissance de deux fêtards en quête permanente de sensations fortes. Pour Marcus et Emily, il ne s’agit que d’une pause dans leur vie bien rangée, l’occasion de « se lâcher » le temps d’une semaine de délire et de débauche avec leurs « potes de vacances ». Sauf que, des mois plus tard, tous deux découvrent horrifiés que Ron et Kyla - les fameux fêtards - se sont invités à leur mariage, avec les conséquences désastreuses qu’on peut imaginer. Il n’y a pas à dire : certaines amitiés devraient vraiment avoir une date limite de consommation !
Critique :
Nos Pires Amis de Chris Tarver, petite victime du rachat de la Fox par Disney (petite car privé des salles obscures pour atterrir directement sur Disney +, avec une campagne - tout du moins US - plutôt conséquente), à tout du rejeton pas toujours bien luné de The Hangover, dont le pitch, avec un tant soit peu de piment, aurait très bien pu virer au thriller paranoïaque à forte tendance horrifique : un couple plutôt réservé fait fortuitement la connaissance d'un autre bien plus exubérant, avant de devenir bien, bien trop proche de ceux-ci.
Bien évidemment, firme aux grandes oreilles oblige, c'est le pendant taquin du délire qui sera privilégié (non sans quelques arrière-pensées sinistres), dans quelque chose qui se rapproche in fine plus d'une gaudriole à la Zac Efron sauce trentenaire (plutôt quadragénaire même), qu'à une vraie comédie bien pensée et charpentée ne survivant que par la force et l'alchimie de ses comédiens.
Ce qui ne l'empêche pas, au demeurant, d'être un minimum divertissant et de répondre parfaitement à son statut de séance estivale oubliable (et qui plus est bazardé sur une plateforme au contenu cinématographique rarement original), avec son intrigue en deux temps, entre vacances au Mexique (une semaine de folies arrosées, de mésaventures risquées, d'échantillonnage de drogue sporadique ou encore d'explorations de la vie nocturne locale) et préparatif de mariage en Georgie.
Tant pis alors s'il n'est vraiment drôle que par intermittence, qu'il met la crédulité de son auditoire à rude épreuve à chaque rebondissement et s'avère trop confus dans ses intentions pour être une expérience totalement satisfaisante, tant sa vision fait suffisamment le job pour justifier sa (courte) vision, et qu'il est réellement jouissif de voir ses comédiens se livrer à des performances débridées sans la moindre contrainte.
Si Lil Rey Howery déjoue joliment les contraintes de son rôle limité, la palme revient logiquement au tandem Meredith Hagner/John Cena, la première incarnant une héritière naturelle et encore plus désinhibée, de Goldie Hawn, là ou le second démontre qu'il est l'un des meilleurs acteurs de comédie de la dernière décennie outre-Atlantique (son physique de spartiate couplé à sa capacité inébranlable à rester impassible même avec le dialogue le plus vulgaire et/ou ridicule, démontre que la WWE fut un vrai puits à talent comique).
Ils sont LA raison pour laquelle il faut faire un petit tour sur Disney + ce week-end.
Jonathan Chevrier
Acteurs : John Cena, Lil Rel Howery, Meredith Hagner, Yvonne Orji,...
Distributeur : Disney Plus France
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h43min
Synopsis :
Un couple collet monté fait au Mexique la connaissance de deux fêtards en quête permanente de sensations fortes. Pour Marcus et Emily, il ne s’agit que d’une pause dans leur vie bien rangée, l’occasion de « se lâcher » le temps d’une semaine de délire et de débauche avec leurs « potes de vacances ». Sauf que, des mois plus tard, tous deux découvrent horrifiés que Ron et Kyla - les fameux fêtards - se sont invités à leur mariage, avec les conséquences désastreuses qu’on peut imaginer. Il n’y a pas à dire : certaines amitiés devraient vraiment avoir une date limite de consommation !
Critique :
Même s'il n'est vraiment drôle que par intermittence, qu'il met la crédulité du spectateur à rude épreuve à chaque rebondissement et s'avère trop confus dans ses intentions pour être une comédie pleinement divertissante,#NosPiresAmis vaut sa vision pour le show du duo Cena/Hagner pic.twitter.com/jMy1qWaDcX
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 28, 2021
Nos Pires Amis de Chris Tarver, petite victime du rachat de la Fox par Disney (petite car privé des salles obscures pour atterrir directement sur Disney +, avec une campagne - tout du moins US - plutôt conséquente), à tout du rejeton pas toujours bien luné de The Hangover, dont le pitch, avec un tant soit peu de piment, aurait très bien pu virer au thriller paranoïaque à forte tendance horrifique : un couple plutôt réservé fait fortuitement la connaissance d'un autre bien plus exubérant, avant de devenir bien, bien trop proche de ceux-ci.
Bien évidemment, firme aux grandes oreilles oblige, c'est le pendant taquin du délire qui sera privilégié (non sans quelques arrière-pensées sinistres), dans quelque chose qui se rapproche in fine plus d'une gaudriole à la Zac Efron sauce trentenaire (plutôt quadragénaire même), qu'à une vraie comédie bien pensée et charpentée ne survivant que par la force et l'alchimie de ses comédiens.
Copyright Disney+ |
Ce qui ne l'empêche pas, au demeurant, d'être un minimum divertissant et de répondre parfaitement à son statut de séance estivale oubliable (et qui plus est bazardé sur une plateforme au contenu cinématographique rarement original), avec son intrigue en deux temps, entre vacances au Mexique (une semaine de folies arrosées, de mésaventures risquées, d'échantillonnage de drogue sporadique ou encore d'explorations de la vie nocturne locale) et préparatif de mariage en Georgie.
Tant pis alors s'il n'est vraiment drôle que par intermittence, qu'il met la crédulité de son auditoire à rude épreuve à chaque rebondissement et s'avère trop confus dans ses intentions pour être une expérience totalement satisfaisante, tant sa vision fait suffisamment le job pour justifier sa (courte) vision, et qu'il est réellement jouissif de voir ses comédiens se livrer à des performances débridées sans la moindre contrainte.
Si Lil Rey Howery déjoue joliment les contraintes de son rôle limité, la palme revient logiquement au tandem Meredith Hagner/John Cena, la première incarnant une héritière naturelle et encore plus désinhibée, de Goldie Hawn, là ou le second démontre qu'il est l'un des meilleurs acteurs de comédie de la dernière décennie outre-Atlantique (son physique de spartiate couplé à sa capacité inébranlable à rester impassible même avec le dialogue le plus vulgaire et/ou ridicule, démontre que la WWE fut un vrai puits à talent comique).
Ils sont LA raison pour laquelle il faut faire un petit tour sur Disney + ce week-end.
Jonathan Chevrier