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[TOUCHE PAS NON PLUS À MES 90ϟs] : #33. TimeCop

Photo by Archive Photos/Getty Images - © 2012 Getty Images

Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 90's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 90's c'était bien, tout comme les 90's, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, prenez votre ticket magique, votre spray anti-Dinos et la pillule rouge de Morpheus : on se replonge illico dans les années 90 !





#33. TimeCop de Peter Hyams (1994)

- Hé Doc ?! Van Damme remonte le temps !
- Nom de Zeus ?!

Le dernier succès de Van Damme

Nous sommes en 1993 et  Jean-Claude Van Damme est au sommet de sa carrière, aucun échec subi, ultra bankable, aimé du public Français et Américain. Il gère les interviews comme un chef, les studios se l’arrachent. Il est considéré, certes, comme une diva pour certain (John Woo) mais aussi comme un bourreau de travail qui fera tout pour arriver à ses fins sur les tournages. Mais voilà, entre la fin de l’année 1993 et la fin de l’année 1994, il tourne 3 films non-stop, son cachet passe de 8 millions à 12 millions $ et suite à cela il va faire un burn-out qui le conduira à la case cocaïne sur le tournage de Street Fighter et qui le suivra jusqu’au début des années 2000.
Son dernier gros succès en salle se nomme TimeCop. Le long-métrage dépasse les 100 millions $ dans le monde entier. Certains diront que c’est le Demolition Man de Van Damme. Chose amusante quand on sait que Warner Bros souhaitait avoir le karatéka Belge pour affronter Stallone dans le futur de San Angeles. Malheureusement pour nous, Van Damme refusera, tout comme Jackie Chan. Warner se rabattra sur Wesley Snipes.

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L’histoire de TimeCop se déroule en 2004, le voyage dans le temps est autorisé mais afin que le cours du temps ne soit altéré, le gouvernement américain décide de créer la T.E.C (Time Enforcement Commission), chargée de réglementer et protéger le continuum espace-temps. Afin d’empêcher un criminel de sévir dans le temps, Max Walker, ancien flic endurci depuis le décès de sa femme et considéré comme le meilleur agent de la T.E.C., va se retrouver en 1994, dans une époque qu'il a connue et qui pourrait changer sa vie mais aussi le continuum espace-temps au grand complet.
Je me souviens l’avoir vu en 1998, un mardi soir sur TF1, pendant les vacances scolaires. J’ai tellement aimé ce film que j’en ai rêvé. Le mercredi après-midi, avec mon frère, nous avions reproduit le véhicule de TimeCop qui sert à voyager dans le temps. Une construction composée de deux chaises du salon et de quelques cartons. Nous programmions l’année et nous imaginions des histoires. Le temps d’un après-midi nous étions des agents du T.E.C.
Et encore aujourd’hui, c’est notre film préféré de JCVD.

Bombers, grand écart et effets spéciaux

Dans ce film, Van Damme abandonne la coupe mulet de Chasse à l’homme et troque le trench pour le bombers. De plus, il nous propose dès le début une scène de combat dans laquelle il fait un grand écart sur le plan de travail de sa cuisine… Mythique !
TimeCop est un film mélangeant action et SF avec beaucoup d’effets spéciaux (pompant parfois sur les effets de Terminator 2), et c’est une grande première pour JCVD. Bon, ça a quand même pris un petit coup de vieux, mais à l’époque ça avait fait sensation. Rien que la scène quand notre héros évite de justesse un poids lourd fonçant sur lui.

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Ferris Bueller voyage dans le temps

Au casting de ce petit film sympathique nous retrouvons, bien évidemment, un JCVD athlétique, adepte mawashi geri, mais aussi la petite amie de Ferris Bueller, Mia Sara. D’ailleurs, son rôle sera un peu plus étoffé et utile dans la seconde partie du film. La comédienne aura un Saturn Award pour sa prestation dans ce dernier. En revanche, gros point négatif sur le méchant qui est interprété par Ron Silver (The Arrival), qui, niveau charisme n’est pas au top.
Malgré les petites incohérences liées au Voyage dans le temps, le long-métrage de Peter Hyams (Outland, loin de la terre) est un excellent divertissement.


Jason

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