[CRITIQUE] : The Dark
Réalisateur : Justin P. Lange
Acteurs : Nadia Alexander, Karl Markovics, Toby Nichols ,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Thriller, Épouvante-Horreur.
Nationalité : Autrichien.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Dans une forêt sombre où elle fut assassinée des années auparavant, Mina, une jeune fille morte-vivante, va rencontrer Alex, un aveugle qu’on a kidnappé et enfermé dans une voiture.
Critique :
Rejeton assumé du formidable Morse avec son histoire d'amitié enfantine singulière doublée d'une vision du genre zombiesque originale, #TheDark est une bande horrifique maîtrisée et élégante, un film d'épouvante à l'ancienne qui transpire l'amour du fantastique de tous ses pores pic.twitter.com/xCdv43IeI5— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 8 septembre 2018
Dans la catégorie des premiers longs débarquant en grande pompe dans la sélection joliment riche de l'Étrange Festival, The Dark, premier essai du wannabe cinéaste australien Justin P. Lange - co-réalisé avec Klemens Hufnagl -, avait tout pour attiser notre curiosité tant il s'avérait méchamment prometteur tout en en dévoilant... très peu : une créature étrange et mystérieuse, et une potentielle histoire de zombies comme on n'en a jamais ou peu vu auparavant (ambiance).
Et force est d'avouer qu'au-delà d'un titre furieusement générique qui ne lui rendre absolument pas justice, la péloche est une vraie petite surprise horrifique comme on aimerait en voir plus souvent.
Rejeton assumé du formidable Morse dont il s'inspire de manière plus ou moins marquée avec son histoire d'amitié enfantine singulière (un garçon aveugle et une fillette morte) croquée avec une délicatesse rare doublée d'une vision du genre zombiesque étonnante - et pas si éloignée de celle offerte par le récent Maggie avec Schwarzie -, The Dark est une bande horrifique d'une maîtrise rare, tant le duo Lange/Hufnagel respecte les codes du genre avec malice, d'une intrigue horrifique originale et touchante (dénuée de tous clichés et aux dialogues crédibles) à une gestion de ses effets et de la tension incroyable, en passant par une esthétique léchée (des décors aux maquillages en passant par la photographie et les SFX, tout est remarquable), tout transpire la volonté d'offrir une oeuvre racée et élégante.
Mieux, l'alchimie criante de naturelle qui unit les deux enfants (Nadia Alexander et Toby Nichols, exceptionnels), suffit d'achever The Dark comme un vrai film d'épouvante à l'ancienne qui transpire l'amour du fantastique de tous les pores de sa pellicule !
Jonathan Chevrier