[CRITIQUE] : Demi-Soeurs
Réalisateur : Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne
Acteurs : Sabrina Ouazani, Alice David, Charlotte Gabris,...
Distributeur : SND
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h45min.
Synopsis :
Lauren, ravissante it-girl de 29 ans, tente de percer dans le milieu de la mode en écumant les soirées parisiennes. Olivia, 28 ans et un rien psychorigide, a deux obsessions : sauver la confiserie de ses parents, et se trouver le mari idéal. A 26 ans, Salma, jeune professeur d’histoire fougueuse, vit encore chez sa mère en banlieue. Leurs routes n’ont aucune raison de se croiser… Jusqu’au jour où, à la mort de leur père biologique qu’elles n’ont jamais connu, elles héritent ensemble d’un splendide appartement parisien. Pour ces trois sœurs qui n’ont rien en commun, la cohabitation va s’avérer pour le moins explosive…
Critique :
Malgré un casting vedette attachant et plus ou moins complice, quelques gags bien amenés et une histoire rappelant dans les grandes lignes le cultissime #LesTroisFrères,#DemiSoeurs est une comédie limitée qui tombent beaucoup trop souvent à plat pour convaincre (@DchiffresDfilms) pic.twitter.com/fI3XpgerJv— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 4 juin 2018
Demi-Soeurs, c'est le film qui donne envie d'avoir un appartement de 250 m2 dans le 7ème arrondissement de paris, de porter des robes de créateurs, de faire du sport pour être fit, mais pas tant d'avoir des sœurs bizarrement...
Olivia, Lauren et Salma, trois filles très différentes de 26, 28 et 29 ans, vont découvrir lors d'un héritage qu'elles sont demi-sœurs et que si elles ne partagent ni le même mode de vie, ni les mêmes croyances, ni les mêmes intérêts, mais tout simplement un père. Celui-ci leur léguant un sublime appartement haussmannien, sa famille légitime déclare la guerre aux trois sœurs qui vont devoir s'allier pour le garder. Jusqu'ici le scénario est banal, rappelle même un peu trop Les Trois Frères de nos Inconnus préférés, mais bon on passe outre et on continue en espérant le meilleur... Mais il ne vient jamais vraiment.
Le scénario de la comédie de Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne n'en mène pas large tout au long du film. Le procès de la famille légitime semble n'être qu'un prétexte pour introduire des rebondissements et des enjeux dans l'histoire, et ça tombe à plat. On aurait limite préféré se concentrer sur les évolutions des trois personnages. Les actrices sont justes (Charlotte Gabris un peu en-dessous des talentueuses Alice David et Sabrina Ouazani) et les sœurs sont plutôt réalistes. Lauren est une fashion victim au chômage qui n'a qu'une ambition: monter dans le monde de la mode, devenir "quelqu'un" dans ce monde de snobs. Salma est professeure d'histoire en ZEP et veut enseigner aux enfants en difficulté. Quant à Olivia, la moins crédible et réaliste de toutes, elle fait une obsession sur la confiserie de ses parents qu'elle veut absolument sauver.
Même si le scénario se casse la gueule, les actrices sauvent un peu la mise avec des gags plutôt bien amenés. L'esthétique purement parisienne du film fait également un peu rêver, voire nous donne plus envie de garder l'héritage et de virer les sœurs, entre lesquelles un semblant de complicité va se créer un peu invraisemblablement. Pourtant, je ne suis pas sûre que c'était le but du film.. Oups..
Éloïse Rocca
Même si le scénario se casse la gueule, les actrices sauvent un peu la mise avec des gags plutôt bien amenés. L'esthétique purement parisienne du film fait également un peu rêver, voire nous donne plus envie de garder l'héritage et de virer les sœurs, entre lesquelles un semblant de complicité va se créer un peu invraisemblablement. Pourtant, je ne suis pas sûre que c'était le but du film.. Oups..
Éloïse Rocca