[CRITIQUE] : A Working Man
Réalisateur : David Ayer
Avec : Jason Statham, David Harbour, Michael Peña, Jason Flemyng,…
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h56min
Synopsis :
Levon Cade a quitté son métier pour travailler dans la construction. Mais lorsqu'une jeune fille de la région disparaît, on lui demande de reprendre les compétences qui ont fait de lui une figure mythique de la lutte contre le terrorisme.
Quoi qu'en dise ses détracteurs - de plus en plus nombreux, les affres de la stupidité cinéphile dirons-nous -, le Statham annuel se fait toujours attendre avec une certaine impatience, sans doute l'un des ultimes plaisir coupable du cinéma musclé qu'Hollywood nous autorise encore à mirer dans les salles obscures - avec les dingueries un poil réac de ce bon vieux Gege Butler.
Clairement bien mieux foutu et sympathique que les tout aussi prolifique DTV de Scott Adkins, Michael Jai White, JCVD et Cie, les Statham movies ont toujours eu le mérite de mettre les aptitudes physiques du bonhomme dans de sacrés dispositions, digne des série B les plus délirantes des 80s, d'autant qu'il s'est souvent rattaché les services de cinéastes talentueux sachant sublimer un minimum ses badasseries - l'avantage de pouvoir faire péter, de temps, les dollars au box-office.
Histoire de nous faire mentir, à l'instar de The Beekeeper de David Ayer, le nouveau film du tandem magique - trio même, avec Stallone au scénario -, A Working Man, ne débarque pas en salles (là où il a fait son petit boucan au cinéma, outre-Atlantique) mais bien sur une Prime Vidéo qui s'est assuré de ne faire, comme d'habitude, aucune promotion pour l'occasion.
Comme son plus récent aîné - bien meilleur, c'est une certitude -, le film se fait un modeste petit morceau d'action burné et froidement efficace, qui n'a absolument pas vocation à renouveler une popote familière qu'à en user de toutes les saveurs avec un savoir-faire plutôt rompu, usant d'un pitch méchamment éclaté (un dur à cuire à la retraite et ex-agent figure mythique de la lutte contre le terrorisme, s'offre une seconde vie dans le bâtiment jusqu'au jour où il reprend du service, pour sauver une jeune fille disparue de la région) pour savamment maintenir notre intérêt même s'il est amputé par un rythme pachydermique et une durée inutilement étirée.
Mais comme Ayer recycle à nouveau la formule d'un Statham exactement dans le même moule que son Adam Clay dans The Beekeeper, le principal est sauf, le comédien connaissant sur le bout des triceps se costume de véritable bête de cinéma, une force imparable aussi monolithique et mécanique qu'un Terminator ayant déjà le sang-froid, mais avec des principes vissé dans ses poings.
Et une fois encore, il arrive à délivrer la marchandise avec force et aplomb, prouvant que ces cinq décennies au compteur ne sont toujours pas prête à le ralentir.
Ayer exploite ses talents - comme Stallone au scénario - avec suffisamment d'intelligence pour rendre A Working Man si ce n'est mémorable, au minimum hautement divertissant.
Le symbole même d'une action à l'ancienne, aux combats brutaux et aux dialogues assénés la mâchoire serrée, qui n'a pas besoin d'être sophistiquée pour faire son office, entre deux bières et une bonne pizza quatre fromages.
Jonathan Chevrier
Avec : Jason Statham, David Harbour, Michael Peña, Jason Flemyng,…
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h56min
Synopsis :
Levon Cade a quitté son métier pour travailler dans la construction. Mais lorsqu'une jeune fille de la région disparaît, on lui demande de reprendre les compétences qui ont fait de lui une figure mythique de la lutte contre le terrorisme.
Quoi qu'en dise ses détracteurs - de plus en plus nombreux, les affres de la stupidité cinéphile dirons-nous -, le Statham annuel se fait toujours attendre avec une certaine impatience, sans doute l'un des ultimes plaisir coupable du cinéma musclé qu'Hollywood nous autorise encore à mirer dans les salles obscures - avec les dingueries un poil réac de ce bon vieux Gege Butler.
Clairement bien mieux foutu et sympathique que les tout aussi prolifique DTV de Scott Adkins, Michael Jai White, JCVD et Cie, les Statham movies ont toujours eu le mérite de mettre les aptitudes physiques du bonhomme dans de sacrés dispositions, digne des série B les plus délirantes des 80s, d'autant qu'il s'est souvent rattaché les services de cinéastes talentueux sachant sublimer un minimum ses badasseries - l'avantage de pouvoir faire péter, de temps, les dollars au box-office.
Histoire de nous faire mentir, à l'instar de The Beekeeper de David Ayer, le nouveau film du tandem magique - trio même, avec Stallone au scénario -, A Working Man, ne débarque pas en salles (là où il a fait son petit boucan au cinéma, outre-Atlantique) mais bien sur une Prime Vidéo qui s'est assuré de ne faire, comme d'habitude, aucune promotion pour l'occasion.
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Comme son plus récent aîné - bien meilleur, c'est une certitude -, le film se fait un modeste petit morceau d'action burné et froidement efficace, qui n'a absolument pas vocation à renouveler une popote familière qu'à en user de toutes les saveurs avec un savoir-faire plutôt rompu, usant d'un pitch méchamment éclaté (un dur à cuire à la retraite et ex-agent figure mythique de la lutte contre le terrorisme, s'offre une seconde vie dans le bâtiment jusqu'au jour où il reprend du service, pour sauver une jeune fille disparue de la région) pour savamment maintenir notre intérêt même s'il est amputé par un rythme pachydermique et une durée inutilement étirée.
Mais comme Ayer recycle à nouveau la formule d'un Statham exactement dans le même moule que son Adam Clay dans The Beekeeper, le principal est sauf, le comédien connaissant sur le bout des triceps se costume de véritable bête de cinéma, une force imparable aussi monolithique et mécanique qu'un Terminator ayant déjà le sang-froid, mais avec des principes vissé dans ses poings.
Et une fois encore, il arrive à délivrer la marchandise avec force et aplomb, prouvant que ces cinq décennies au compteur ne sont toujours pas prête à le ralentir.
Ayer exploite ses talents - comme Stallone au scénario - avec suffisamment d'intelligence pour rendre A Working Man si ce n'est mémorable, au minimum hautement divertissant.
Le symbole même d'une action à l'ancienne, aux combats brutaux et aux dialogues assénés la mâchoire serrée, qui n'a pas besoin d'être sophistiquée pour faire son office, entre deux bières et une bonne pizza quatre fromages.
Jonathan Chevrier