Breaking News

[CRITIQUE] : Take Cover


Réalisateur : Nick McKinless
Avec : Scott Adkins, Alice Eve, Billy ClementsMadalina Bellariu Ion,...
Distributeur : - (Original Factory)
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h30min.

Synopsis :
Sam Lord, un sniper professionnel en burn-out se retrouve piégé dans un appartement tout en verre par un assassin concurrent ; il va devoir trouver un moyen de survivre et de s'échapper.




Gageons que dans le giron du DTV d'action, il faut moins avoir de vrais capacités physiques qu'être sensiblement charismatique pour percer, et si seuls les forts survivent, rares sont ceux à avoir un " total package " comme Scott Adkins, sorte de petit frère de sa figure tutélaire JCVD, dans le sens où il ne cherche pas uniquement à enchaîner les coups de tatanes, mais bien à aligner, même avec maladresse, les performances solides dans tous les genres ou presque, qu'on lui donne l'opportunité d'aborder.

Copyright Brainstorm Media

Même si le marché de la VOD/streaming est plus limité qu'il n'en a l'air, la faute à une pléthore de productions bas de gamme, portées par des comédiens plus prompt à encaisser les chèques qu'à relever des scripts grossiers et torchés à la truelle; Adkins en impose et conserve une aura/éthique définitivement plus défendable que la moyenne - à l'instar, entre autres, de Michael Jai White voire parfois, d'Aaron Eckhart.

En ce sens, aussi familier soit-il, difficile de bouder son plaisir devant Take Cover, estampillé premier long-métrage du wannabe cinéaste et ex-cascadeur Nick McKinless, petit bout d'actionner au pitch prétexte (un sniper professionnel en burn-out et à deux balles de la retraite, accepte un dernier contrat qui lui sera fatal : il se retrouve piégé dans un penthouse tout en verre, et va devoir se démener comme un beau diable pour trouver un moyen de survivre et de se venger) qui vient tromper son budget sensiblement rachitique par une généreuse série d'envolées musclées plutôt bien emballées (avec le sniper le plus doué en combats au corps à corps de toute l'histoire du métier), le cinéaste tirant totalement parti autant de son cadre limité (un penthouse pensé et usé au millimètre près), que des aptitudes d'un Adkins qui se fait le solide moteur en mouvement de son histoire.

Copyright Brainstorm Media

Ajouté à l'équation une Alice Eve qui vole la vedette même en ayant peu de scènes à l'écran, où même un montage vif de Liviu Jipescu, et vous aurez une petite bisserie certes oubliable mais suffisamment divertissante pour faire mousser la mousse de nos bières, et faire frétiller les pepperoni de nos pizzas...


Jonathan Chevrier