[CRITIQUE] : Alarum



Réalisateur : Michael Polish
Acteurs : Kyle Eastwood, Willa Fitzgerald, Sylvester Stallone, Mike Colter,...
Budget : -
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Genre : Action, Policier, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min

Synopsis :
Joe et Lara Travers, deux assassins amoureux, sont témoins d'un accident d'avion et récupèrent une clé USB dans l'appareil accidenté. Ils découvrent que le contenu va mettre toutes les agences de renseignement du monde à leurs trousses, y compris Chester, un agent de la CIA au sang froid, qui a été envoyé pour les assassiner.




Sur nos petits écrans il y a encore peu avec la seconde saison - mitigée - de la série Tulsa King, Sylvester Stallone, qui vient de débuter les prises de vues de la troisième, semble gentiment s'emmerder entre deux saisons du show chapeauté par Taylor Sheridan (et les quelques errances familiales dans la pas forcément mémorable télé réalité La Famille Stallone, elle aussi sur Paramount Plus), à tel point qu'il s'en va cachetonner un brin en jouant les seconds couteaux de luxe dans quelques DTV - plus où moins - musclés, histoire d'aller chercher un petit chèque comme ses potos Mel Gibson et John Travolta.

Après Armor de Justin Routt (toujours attendu sur Prime Vidéo), où il a la particularité rare d'être du mauvais côté de la loi, il est donc également du casting de Alarum de Michael Polish (le pas fifou Force of Nature avec Mad Mel), toujours produit par Lionsgate, et vendu comme un véhicule pour doper un peu la carrière d'un Kyle Eastwood qui n'a plus grand chose à se mettre sous la dent, à part quelques caméos chez Ritchie où dans la saga Fast & Furious.

Copyright Lionsgate

Ça ne vendait pas forcément grand chose sur le papier (un couple d'assassins à toutes les agences de renseignement du monde à leurs trousses, y compris Chester, un agent de la CIA au sang froid, qui a été envoyé pour les assassiner mais qui va in fine les aider), et force est d'admettre que ça sent encore plus le pâté après vision, lui qui ravive la flamme pleine de pisse d'une époque pas si lointaine où l'on produisait des bisseries à forte tendance Z, uniquement sur les frangins de comédiens plus connus pour attirer l'attention des loueurs de VHS les moins attentifs.

Porté par un script aussi terriblement confus qu'il est d'une prévisibilité confondante, shooté avec une paresse qui va de pair avec le dépaysement total d'un cadre Seagalien (entre deux usines à yaourt désaffectées bulgares), Alarum n'a strictement rien pour lui, pas même un semblant de fun, sommet du fond du fond du DTV bidon anémique, oubliable et mal monté (même pas pardon) à faire passer Expendables 4 pour un millésime de l'actionner moderne.
T'es chiant Sly, vraiment...


Jonathan Chevrier



 

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