Box-office US du 21/02/2025 : Sam Wilson reste fébrilement en tête du B.O.

Pas sans se gameller un brin, Sam Wilson conserve les commandes (28,2M$/141,2M$) devant un " Monkey " qui performe bien (14,2M$), et un Paddington qui perd un brin de sa marmelade mais s'accroche au podium (6,5M$/25,2M$).

Seule grosse nouveauté de la semaine, The Monkey signé par un Osgood Perkins plus inspiré que pour son Longlegs, s'offre un solide premier week-end, tellement qu'il est presque déjà rentable sur sa propre terre.

Avec 14,2M$ de recettes maison - pas encore les scores globales - et un budget oscillant entre 10 et 11M$, Neon s'est offert un nouveau petit hit qui fait déjà mieux que la Palme d'or, Anora, sur dix-neuf semaines (15,5M$).

Il reste cela dit juste derrière Captain America : Brave New World qui, pas forcément aidé par des critiques sensiblement négatives (et à raison), prend une sacrée claque dans la pellicule en seconde semaine.

Avec une influence chutant à moins de 68%, le film atteint à peine les 141,2M$ après dix jours (sur 4105 salles), et moins de 300M$ au global - 289,4M$.
Ce qui serait une bonne affaire pour le moment, puisque l'on parle d'un budget à hauteur de 180M$ (hors campagne promotionnelle), selon quelques rapports officiels, mais vu ses nombreux reshoots et sa production incroyablement chaotique, on aurait tendance a bien plus croire ses chiffres officieux bien plus onéreux - la rumeur annonce un budget allant au-delà des 350M$.

Le MCU risque donc d'attendre pour sabrer le champagne, même si la concurrence est très calme ses prochaines semaines (Novocaine voire Opus et The Insider, ne débarquent pas avant le 14 mars), et qu'il a un joli boulevard pour redresser la barre...

Mais si Sam Wilson fait, Paddington lui ne s'en sort pas forcément mieux et perd toute sa marmelade en traversant l'Atlantique.
Avec 25,2M$ en terres US sur la même période et sur 3890 salles, mais déjà fier d'un petit succès au globale - 150,2M$ pour un budget estimé à 90M$ -, Paddington au Pérou devrait tout de même rentrer dans ses frais (il lui faut atteindre, au moins 180M$ de recettes), alors qu'un quatrième film serait déjà dans les tuyaux du côté de chez StudioCanal.
Ne Zha 2 lui, confirme sa belle carrière aux USA - 14,8M$ sur 800 salles, là aussi après dix jours.

Attendu dans les salles obscures hexagonales pour le 9 avril prochain, Dog Man de Peter Hastings (rien à voir avec le film de Besson), premier sur ses deux premières semaines d'exploitation, garde sa place dans le Top 5 et conserve un joli ratio en comparaison de son budget riquiqui - 40M$, hors campagne promotionnelle.
S'il résiste cette fois, à la différence de la semaine passée, à Heart Eyes, porté par le couple Mason Gooding/Olivia Holt, qui quitte le top 5 (26,7M$ sur 3003 salles après dix-sept jours, et un budget estimé à 18M$, hors campagne promotionnelle), il récolte même un bon petit pactole : 78,7M$ sur 3179 salles après quatre semaines.

Il y a un petit peu moins de deux mois, force est d'admettre que l'on n'aurait pas vraiment une pièce sur la comédie One of them days avec le tandem Keke Palmer/SZA et pourtant, le film Lawrence Laumont tirait son épingle du jeu malgré une grille de sortie moins conséquente que la concurrence, et prenait les commandes avec un joli ratio de 11,6M$.
Cette semaine et avec six week-ends au compteur, le film chute un brin mais garde une influence très forte et atteint 46M$ sur 1104 salles.
Un bon petit pactole pour un film produit à hauteur de 14M$.

Encore dans le top 10, Mufasa : Le Roi Lion de Barry Jenkins, qui ne pète pas vraiment les records à la différence de son ainé - qui avait franchit sans forcer le milliard de recettes -, s'offre néanmoins une belle carrière, lui qui grimpe jusqu'aux portes des 250M$ à la maison (245,3M$ sur 1925 salles), et des 700M$ au globale - 698,6M$ - après dix semaines donc, de quoi sabrer le champagne tout de même pour un film dont le budget plafonne à 200M$, hors campagne promotionnelle, et un seuil de rentabilité établi à 400M$ minimum.
Une ultime bonne affaire quand-même pour Disney, dans les comptes 2024.

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