[CRITIQUE] : The Last Video Store
Réalisateurs : Cody Kennedy et Tim Rutherford
Acteurs : Yaayaa Adams, Matthew Kennedy, Josh Lenner, Kevin Martin,...
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Comédie, Épouvante-horreur.
Nationalité : Canadien.
Durée : 1h21min.
Synopsis :
Une jeune femme lègue une collection de VHS à un vidéo-club canadien. Dans le lot se trouve une « cassette maudite », qui a le pouvoir de créer un passage entre le monde du cinéma et le monde réel. Le propriétaire du magasin et ses clients se voient brusquement confrontés aux vilains de leurs fi lms d’horreur favoris.
Critique :
###
Il est assez rare de pouvoir louer tout le catalogue d'une plateforme à une heure où la quantité prime souvent (tout le temps?) sur la qualité, à une heure où la course au contenu fait souvent produire et/où acheter n'importe quoi.
Mais force est d'admettre qu'à l'instar de Mubi, Shadowz se plie en quatre pour nous fournir en bonnes péloches horrifiques, qu'elles soient cultes, méconnues où même inédites, et mérite pleinement aussi bien l'intérêt, qu'un petit coup de projecteur à l'occasion (c'est gratuit, et ça ne mange pas de pain).
Après avoir mis les petits plats dans les grands pendant toute l'année, il était impossible que la firme se gamelle la tronche à quelques mètres du verre de champagne et des petits fours, et elle nous a dégainé deux ultimes exclusivités avant les douze coups de minuit du 31 : Exhibit #8 de Ruben Broekhuis et The Last Video Store de Cody Kennedy et Tim Rutherford.
Adaptation en long-métrage du court-métrage éponyme de Kennedy & Rutherford, qui se rêve comme une rencontre déglinguée et pleine d'amour entre Clerks, Last Action Hero (où le ticket d'or est remplacé par... un super-magnétoscope) et le slasher made in 80s, The Last Video Store, qui ne dépasse jamais les limites de son pitch prétexte mais pourtant follement prometteur (une jeune femme lègue une collection de VHS à un vidéo-club canadien, dont une « cassette maudite », qui a le pouvoir de créer un passage entre le monde du cinéma et le monde réel, ce qui va permettre aux vilains des plus iconiques du giron horrifique - mais aussi à quelques héros -, de débarquer et faire pleuvoir le sang et les tripes), n'a in fine rien du petit plaisir chaotique espéré, lui qui charrie en lui une nostalgie plus préfabriquée que sincère, douloureusement pointée par les limites d'une écriture parodico-paresseuse et furieusement superficielle, que ne vient même pas relever une mise en scène tout aussi amorphe - sauf peut-être dans un climat (enfin) fun.
Typiquement la petite péloche (moins de quatre-vingt minutes au compteur) qui romance la saveur d'un lieu béni mais désormais (presque) disparu, dans une lettre d'amour sur pellicule dont la fantaisie ne parvient jamais à rompre la fausseté d'une esthétique rétro qui n'a de cool que ses références.
Pas de quoi saloper le réveillon pour autant, mais ça s'oublie aussi vite que ça se voit.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Yaayaa Adams, Matthew Kennedy, Josh Lenner, Kevin Martin,...
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Comédie, Épouvante-horreur.
Nationalité : Canadien.
Durée : 1h21min.
Synopsis :
Une jeune femme lègue une collection de VHS à un vidéo-club canadien. Dans le lot se trouve une « cassette maudite », qui a le pouvoir de créer un passage entre le monde du cinéma et le monde réel. Le propriétaire du magasin et ses clients se voient brusquement confrontés aux vilains de leurs fi lms d’horreur favoris.
Critique :
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Il est assez rare de pouvoir louer tout le catalogue d'une plateforme à une heure où la quantité prime souvent (tout le temps?) sur la qualité, à une heure où la course au contenu fait souvent produire et/où acheter n'importe quoi.
Mais force est d'admettre qu'à l'instar de Mubi, Shadowz se plie en quatre pour nous fournir en bonnes péloches horrifiques, qu'elles soient cultes, méconnues où même inédites, et mérite pleinement aussi bien l'intérêt, qu'un petit coup de projecteur à l'occasion (c'est gratuit, et ça ne mange pas de pain).
Après avoir mis les petits plats dans les grands pendant toute l'année, il était impossible que la firme se gamelle la tronche à quelques mètres du verre de champagne et des petits fours, et elle nous a dégainé deux ultimes exclusivités avant les douze coups de minuit du 31 : Exhibit #8 de Ruben Broekhuis et The Last Video Store de Cody Kennedy et Tim Rutherford.
Adaptation en long-métrage du court-métrage éponyme de Kennedy & Rutherford, qui se rêve comme une rencontre déglinguée et pleine d'amour entre Clerks, Last Action Hero (où le ticket d'or est remplacé par... un super-magnétoscope) et le slasher made in 80s, The Last Video Store, qui ne dépasse jamais les limites de son pitch prétexte mais pourtant follement prometteur (une jeune femme lègue une collection de VHS à un vidéo-club canadien, dont une « cassette maudite », qui a le pouvoir de créer un passage entre le monde du cinéma et le monde réel, ce qui va permettre aux vilains des plus iconiques du giron horrifique - mais aussi à quelques héros -, de débarquer et faire pleuvoir le sang et les tripes), n'a in fine rien du petit plaisir chaotique espéré, lui qui charrie en lui une nostalgie plus préfabriquée que sincère, douloureusement pointée par les limites d'une écriture parodico-paresseuse et furieusement superficielle, que ne vient même pas relever une mise en scène tout aussi amorphe - sauf peut-être dans un climat (enfin) fun.
Typiquement la petite péloche (moins de quatre-vingt minutes au compteur) qui romance la saveur d'un lieu béni mais désormais (presque) disparu, dans une lettre d'amour sur pellicule dont la fantaisie ne parvient jamais à rompre la fausseté d'une esthétique rétro qui n'a de cool que ses références.
Pas de quoi saloper le réveillon pour autant, mais ça s'oublie aussi vite que ça se voit.
Jonathan Chevrier