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Box-office US du week-end du 25/10/2024 : Venom prend les commandes mais sans briller

Copyright 2024 CTMG

Contre toute attente, passé le plébiscite public incompréhensible des deux premiers opus, Venom : The Last Dance, dans un élan de lucidité général, fonctionne beaucoup moins bien que ses aînés (51M$).
Suffisant néanmoins pour reléguer Smile 2 (9,4M$/40,7M$) au second rang, et au troisième un Le Robot Sauvage toujours en forme (6,5M$/111,3M$).


Opus de conclusion d'une trilogie dont le plébiscite public nous laissera toujours pantois, Venom : The Last Dance laisse tout de même poindre une forme de lassitude - où de lucidité, c'est selon - de la part des spectateurs, lui qui se paye un démarrage plus faible que le premier opus (80,2M$), mais aussi et surtout d'un Let There Be Carnage pourtant sortie dans des salles obscures mondiales encore durement frappées par le Covid-19 (90M$).
Avec 51M$ sur un gros arc de 4131 salles, le film s'offre néanmoins un démarrage canon à l'international : 175M$ sur à peine cinq jours, de quoi laisser espérer une rentabilité assez rapide, lui dont le maigre budget - 120M$, hors campagne promotionnelle -, place son seuil de rentabilité assez bas - 240M$.

Il fait évidemment mieux que l'autre grosse sortie du week-end, Conclave d'Edward Burger qui s'en sort tout de même plutôt bien (6,7M$ sur 1753 salles), là où la romcom fantastique Your Monster avec Melissa Barrera, démarre timidement (515 000$ sur 651 salles).
Dahomey se paye lui, le troisième meilleur ratio de la semaine : 18 879$ de recettes sur deux salles seulement.

Copyright Les Films du Losange

De son côté, Smile 2 rentre un peu plus dans le rang alors qu'il s'offrait la semaine passée, un premier week-end un poil supérieur au carton surprise qu'incarnait son aîné (23M$ sur 3619 salles, vs 22,6M$ pour Smile premier du nom), même s'il est bien plus coûteux (28M$ vs 17M$), un score suffisant cela dit pour prendre les commandes dès son arrivée.
Avec 40,7M$ sur 3624 salles après dix jours, et 83,7M$ à l'international sur la même période, il ne devrait pas trop avoir de mal à être une affaire rentable pour la Paramount (le seuil de rentabilité, estimé à 56M$, est déjà franchit sans problème), même si les 217,4M$ finaux du premier, ne seront eux pas simples à atteindre.

Malgré un classement R-Rated, Terrifier 3 de Damien Leone s'offre lui aussi une carrière canon avec pas moins de 44,5M$ de recettes après trois semaines, sur un arc de 2720 salles, lui qui explose tranquillou les scores des deux premiers opus, et rembourse déjà par vingt-deux fois son maigre budget de 2M$, rien que sur ses terres.
Le vrai carton d'Halloween est là, même a l'international - 55,1M$.

Sorti en catimini pendant une semaine, Anora de Sean Baker qui avait déjà fait un sacré boucan sur deux salles (550 503$), en prend 32 de plus ce week-end et fait déjà péter le million : 1,6M$.
Pour un budget estimé à 3,2M$, hors campagne promotionnelle, tout semble rouler pour la dernière Palme d'Or...

Copyright FilmNation Entertainment

We Live in Time de John Crowley avec le couplé Andrew Garfield/Florence Pugh, démarrait excellemment bien il y a deux semaines avec 225 911$ sur 5 salles (soit un ratio de 45 182$ de recettes par salle !), et son ratio reste tout aussi canon avec 2963 salles de plus après trois semaines - 11,7M$.

Quand à la Warner Bros, heureusement que Beetlejuice Beetlejuice est là, lui qui est un carton inespéré tant la suite des aventures de l'exorciseur fou a su se trouver un public qui, même depuis plus d'un mois, répond toujours présent.
Avec pas moins de 288,7M$ sur ses terres après huit semaines d'exploitation pour 100M$ de budget (sur un arc de 2874 salles ce week-end, la Warner a malgré tout, gardé les petits plats dans les grands), le film s'était déjà payé le second meilleur démarrage de l'histoire pour un mois de septembre (117,2M$, derrière les 123,4M$ de Ça), et surpassait même assez aisément les scores du premier opus - 74,7M$ de recettes globales -, en a peine une poignée d'heures.

Un ratio impressionnant qui se conjugue également à l'international, puisqu'il atteint déjà les 438,8M$ sur la même période, autant dire que le seuil de rentabilité plutôt modeste (200M$, sans compter la campagne promotionnelle), n'a pas traîné pour être dépassé, une bonne nouvelle pour un Tim Burton qui n'a pas connu tel accueil depuis longtemps.

Copyright 2024 DreamWorks Animation

Premier à son arrivée, le magnifique Le Robot Sauvage de Chris Sanders aka le dernier né de chez Dreamworks, est une nouvelle fois sur le podium quatre semaines plus tard et ne perd que 35,6% de son affluence en quatrième semaine.
Une bonne santé qui lui permet d'atteindre le joli ratio de 111,3M$ sur 3427 salles, lui dont le budget n'excède pas les 80M$ (78M$, hors campagne promotionnelle, soit un seuil de rentabilité établit aux alentours de 150/160M$ de recettes).
Il a même tranquillement franchit la barre des 150M$ - 232,3M$ - à l'international.

Un score évidemment meilleur que le biopic LEGO de Pharell Williams, Piece by Piece de Morgan Neville (8,8M$ après trois semaines sur 1298 salles), mais aussi celui du plus où moins bien buzzé Transformers : Le Commencement, qui démarre vraiment petit : 57,9M$ après six semaines sur 1422 salles ce week-end (124,1M$ à l'international), pour 75M$ de budget...

Source




1. Venom : The Last Dance (1) $51,000,000,/ $51,000,000 (total USA)
2. Smile 2 (2) $9,400,000/$40,714,005 (total USA)
3. Le Robot Sauvage (5) 
$6,500,000/$111,368,270 (total USA)

4. Conclave (1) $6,500,000/$6,500,000 (total USA)
5. We Live in Time (3) $4,848,132/$11,760,401 (total USA)
6. Terrifier 3 (3) $4,770,505/$44,527,900 (total USA)
7. Beetlejuice Beetlejuice (8) $
3,231,000/$288,744,942 (total USA)

8. Anora (2) $867,142/$1,619,582 (total USA)
9. Piece by Piece (3) 
$721,000/$8,883,890 (total USA)
10. Transformers : Le Commencement (6) $
720,000/$57,946,270 (total USA)



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