[CRITIQUE] : No Other Land
Réalisatrice•teurs : Basel Adra, Hamdan Ballal, Rachel Szor et Yuval Abraham
Acteurs : -
Distributeur : L'Atelier Distribution
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Palestinien, Norvégien.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d'une plus grande justice.
Critique :
À une heure où les médias choisissent une manière - sournoise et partiale - bien à eux de couvrir l'actualité, pour quiconque n'ayant pas le réflexe de se perdre dans les méandres des réseaux sociaux où, il est vrai, tout et son contraire y est affirmé telle une vérité irréfutable, le septième art est plus que jamais un outil de prise de conscience et de connaissance essentiel, pour réaliser ce qu'il se passe réellement sur notre planète.
Pas de polissage de l'image par une quelconque rédaction obscure, pas de crainte d'un quelconque incident diplomatique : simplement montrer la réalité, en nous plaçant au plus près d'elle.
No Other Land de Basel Adra, Hamdan Ballal, Rachel Szor et Yuval Abraham, nous met face à une vérité dont on limite, consciemment et politiquement, l'écho, face à l'expression la plus vivante des ravages qu'un gouvernement belliciste peut convoquer, provoquer, dans la liberté la plus totale.
Au coeur de la Cisjordanie et d'un quotidien où le mot difficile n'est qu'un doux euphémisme, où la population ne cherche uniquement qu'à survivre face à un voisin qui ne tolère même pas son existence, le film dévoile une tragédie humaine que l'occident à furieusement banalisé, quand elle n'a pas lâchement fermé les yeux face à une autorité politique qui bafoue allègrement, et sans s'en cacher, toute notion de liberté.
No Other Land n'est qu'un documentaire, mais il reprend viscéralement tous les codes du thriller/survival sans la moindre once de fiction, tourné dans l'urgence par quatre âmes (deux israéliennes et deux palestiennes, tout un symbole qui évitent de facto tout procès d’intention putassier), vissé qu'il est sur la destruction des habitations et l'expulsion/expropriation par Tsahal des habitants de cette région tout en désert et en désespoir, pour raison militaire (la construction d'un camp d'entraînement militaire); dite raison qui justifie à elle seule les humiliations constantes et cruelles de l'armée israélienne et des colons, à l'humanité fantomatique.
Tout autant un cri de protestation qu'un cri d'agonie face à une menace constante et implacable dont la violence prospère dans un silence mondiale absolument abject, nourrit par le dialogue sain et sage entre deux êtres aux visions supposément inconciliables (un jeune habitant de Masafer Yatta et journaliste d’investigation israélien), mais unit dans la dénonciation d'agissements inhumains et impunis, No Other Land est une œuvre sèche et essentielle, radicale et militante, un énième coup de projecteur sur une barbarie qui continue, sans entraves, à faire son office.
Ouvrez les yeux, et ne vous laissez pas abuser par la fausse vérité des médias, l'humanité, plus que jamais, en dépend.
Jonathan Chevrier
Acteurs : -
Distributeur : L'Atelier Distribution
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Palestinien, Norvégien.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d'une plus grande justice.
Critique :
Véritable cri de protestation sur pellicule, pointant une vérité que les médias occidentaux se refusent à diffuser,#NoOtherLand est une œuvre sèche et essentielle, radicale et militante, un énième coup de projecteur sur une barbarie qui continue, sans entraves, à faire son office pic.twitter.com/jH9W3HoZsI
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 16, 2024
À une heure où les médias choisissent une manière - sournoise et partiale - bien à eux de couvrir l'actualité, pour quiconque n'ayant pas le réflexe de se perdre dans les méandres des réseaux sociaux où, il est vrai, tout et son contraire y est affirmé telle une vérité irréfutable, le septième art est plus que jamais un outil de prise de conscience et de connaissance essentiel, pour réaliser ce qu'il se passe réellement sur notre planète.
Pas de polissage de l'image par une quelconque rédaction obscure, pas de crainte d'un quelconque incident diplomatique : simplement montrer la réalité, en nous plaçant au plus près d'elle.
No Other Land de Basel Adra, Hamdan Ballal, Rachel Szor et Yuval Abraham, nous met face à une vérité dont on limite, consciemment et politiquement, l'écho, face à l'expression la plus vivante des ravages qu'un gouvernement belliciste peut convoquer, provoquer, dans la liberté la plus totale.
Copyright L'atelier d'images |
Au coeur de la Cisjordanie et d'un quotidien où le mot difficile n'est qu'un doux euphémisme, où la population ne cherche uniquement qu'à survivre face à un voisin qui ne tolère même pas son existence, le film dévoile une tragédie humaine que l'occident à furieusement banalisé, quand elle n'a pas lâchement fermé les yeux face à une autorité politique qui bafoue allègrement, et sans s'en cacher, toute notion de liberté.
No Other Land n'est qu'un documentaire, mais il reprend viscéralement tous les codes du thriller/survival sans la moindre once de fiction, tourné dans l'urgence par quatre âmes (deux israéliennes et deux palestiennes, tout un symbole qui évitent de facto tout procès d’intention putassier), vissé qu'il est sur la destruction des habitations et l'expulsion/expropriation par Tsahal des habitants de cette région tout en désert et en désespoir, pour raison militaire (la construction d'un camp d'entraînement militaire); dite raison qui justifie à elle seule les humiliations constantes et cruelles de l'armée israélienne et des colons, à l'humanité fantomatique.
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Tout autant un cri de protestation qu'un cri d'agonie face à une menace constante et implacable dont la violence prospère dans un silence mondiale absolument abject, nourrit par le dialogue sain et sage entre deux êtres aux visions supposément inconciliables (un jeune habitant de Masafer Yatta et journaliste d’investigation israélien), mais unit dans la dénonciation d'agissements inhumains et impunis, No Other Land est une œuvre sèche et essentielle, radicale et militante, un énième coup de projecteur sur une barbarie qui continue, sans entraves, à faire son office.
Ouvrez les yeux, et ne vous laissez pas abuser par la fausse vérité des médias, l'humanité, plus que jamais, en dépend.
Jonathan Chevrier