[FUCKING SERIES] : Kaos saison 1 : Jeff Goldblum en dieu des dieux, une évidence ?
(Critique - avec spoilers - de la saison 1)
Dans Kaos, Jeff Goldblum est dieu... enfin Zeus, littéralement le roi des dieux.
Dit comme ça, pour les amoureux du bonhomme, tout est on ne peut plus logique et on aurait même envie de dire qu'il était temps qu'un divertissement reconnaisse son statut - on déconne, mais juste un peu.
Du côté de la firme au Toudoum, Netflix, on a tellement mis les petits plats dans les grands avec le show que l'on aurait presque eu tendance à croire, la faute à une campagne promotionnelle quasi-intégralement vissée sur lui, que toute l'attention reposerait sur lui, tel un Atlas du petit écran devant porter le poids d'une narration sur ses charismatiques épaules.
Il n'en est rien où plutôt, pas totalement, car Kaos, chapeauté par la plume experte de Charlie Corvell (la géniale The End of the f***ing world), n'est pas qu'une simple série sur le daron d'Hercule, quand bien même elle aurait sans doute été moins bancale avec en se focalisant sur une figure bien précise, et non en jouant la carte du divertissement choral qui ne sait jamais sur quel pied/ton danser entre la tragédie grecque à la lisière de la parodie - et même de l'horreur -, et le comique de situation qui peine à faire mouche.
Sauf que le prisme dysfonctionnel sauce copycat à la Succession, ne prend jamais totalement ici car même si la réinterprétation de ces figures mythologiques (encore plus folles dans leurs propres histoires) est conceptuellement intéressante, elle ne fait tout du long que se perdre dans un cycle redondant de querelles, de cruauté crasse et d'escapades adultères.
Résolument terne dans son exploration de la solitude dépressive qui accompagne autant le pouvoir que la vie éternelle, quand bien même sa direction artistique est des plus léchées et inventives (notamment dans son intégration des dieux dans la frénésie consumériste du quotidien), Kaos ne vaut in fine que pour sa jolie galerie de comédiens/comédiennes investies, qui animent tant bien que mal un récit glacial et boiteux.
Dans Kaos, Jeff Goldblum est dieu... enfin Zeus, littéralement le roi des dieux.
Dit comme ça, pour les amoureux du bonhomme, tout est on ne peut plus logique et on aurait même envie de dire qu'il était temps qu'un divertissement reconnaisse son statut - on déconne, mais juste un peu.
Du côté de la firme au Toudoum, Netflix, on a tellement mis les petits plats dans les grands avec le show que l'on aurait presque eu tendance à croire, la faute à une campagne promotionnelle quasi-intégralement vissée sur lui, que toute l'attention reposerait sur lui, tel un Atlas du petit écran devant porter le poids d'une narration sur ses charismatiques épaules.
Copyright Justin Downing/Netflix |
Il n'en est rien où plutôt, pas totalement, car Kaos, chapeauté par la plume experte de Charlie Corvell (la géniale The End of the f***ing world), n'est pas qu'une simple série sur le daron d'Hercule, quand bien même elle aurait sans doute été moins bancale avec en se focalisant sur une figure bien précise, et non en jouant la carte du divertissement choral qui ne sait jamais sur quel pied/ton danser entre la tragédie grecque à la lisière de la parodie - et même de l'horreur -, et le comique de situation qui peine à faire mouche.
Flanqué dans une Crète contemporaine et alternative (pensez Espagne), où la seule différence notable est que les dieux grecs sont bien réels et qu'ils dominent l'humanité du haut du mont Olympe, l'histoire suit donc les déboires d'un Zeus en mode capo et à la lisière de la paranoïa, qui s'inquiète de plus en plus de perdre son pouvoir, alors qu'un groupe d'humains sur Terre se ligue pour le faire tomber et... c'est tout.
Pas un bout de gras de plus pour cette première salve d'épisodes un peu trop longue pour son bien, production faussement irrévérencieuse qui réinvente la mythologie grecque sous un prisme moderne et pop-rock, où l'ennuyée Zeus family n'a in fine rien à envier à toutes les familles toxiques d'un petit écran qui les dénombre à la pelle; pas même des pouvoirs divins réduits à peau de chagrin, à l'instar de personnages qui apparaissent et disparaissent aléatoirement - et souvent contre leur gré.
Pas un bout de gras de plus pour cette première salve d'épisodes un peu trop longue pour son bien, production faussement irrévérencieuse qui réinvente la mythologie grecque sous un prisme moderne et pop-rock, où l'ennuyée Zeus family n'a in fine rien à envier à toutes les familles toxiques d'un petit écran qui les dénombre à la pelle; pas même des pouvoirs divins réduits à peau de chagrin, à l'instar de personnages qui apparaissent et disparaissent aléatoirement - et souvent contre leur gré.
Sauf que le prisme dysfonctionnel sauce copycat à la Succession, ne prend jamais totalement ici car même si la réinterprétation de ces figures mythologiques (encore plus folles dans leurs propres histoires) est conceptuellement intéressante, elle ne fait tout du long que se perdre dans un cycle redondant de querelles, de cruauté crasse et d'escapades adultères.
Résolument terne dans son exploration de la solitude dépressive qui accompagne autant le pouvoir que la vie éternelle, quand bien même sa direction artistique est des plus léchées et inventives (notamment dans son intégration des dieux dans la frénésie consumériste du quotidien), Kaos ne vaut in fine que pour sa jolie galerie de comédiens/comédiennes investies, qui animent tant bien que mal un récit glacial et boiteux.