[CRITIQUE] : Le Dernier Bus
Réalisateur : Gillies MacKinnon
Acteurs : Timothy Spall, Phyllis Logan, Saskia Ashdown, Grace Calder,...
Distributeur : Next Film Distribution
Budget : -
Genre : Comédie Dramatique.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h26min.
Synopsis :
L'histoire réconfortante de Tom, un retraité dont la femme vient de décéder, qui voyage du point le plus au nord de la Grande-Bretagne jusqu'à sa ville d'origine, située au point le plus au sud, en utilisant sa carte de bus gratuite.
Critique :
Difficile pour quiconque qui suit avec un intérêt plus que certain, le cinéma britannique, de ne pas ressentir un profond attachement pour Timothy Spall (le Peter Pettigrow/Queudver de la saga Harry Potter, pour les trois du fond sans grosse culture cinématographique), comédien fétiche d'un Mike Leigh qui lui permit de remporter le graal de tout acteur - un prix d'interprétation sur la Croisette.
Chacune de ses apparitions devient donc un (solide) prétexte pour se déplacer dans une salle obscure, et son nouvel effort (à prendre avec des guillemets, puisque le film a mis trois ans à débarquer par chez nous) en date ne dérogera absolument pas à cette règle : Le dernier bus de Gillies MacKinnon, mélodrame poliment modeste et britannique jusqu'au bout de la pellicule, dont il relève les quelques (grosses) errances narratives par la force d'une interprétation sans fausse note.
Il y campe ici un retraité dont la femme vient de décéder, et qui suite à une promesse faite de son vivant, voyage du point le plus au nord de la Grande-Bretagne jusqu'à sa ville d'origine, située au point le plus au sud (les Cornouailles), dans une sorte de retour aux sources plusieurs décennies après qu'ils aient quittés leurs terres natales sans se retourner.
D'une histoire sensiblement cousu de fil blanc donc, et ce même si elle part d'une prémisse joliment touchante (ôté de sa dernière raison de vivre - sa femme -, un homme est fermement décidé de revenir là ou tout à commencé, dans un ultime voyage aussi poignant que métaphorique), le film déroule sans trop se fouler la cheville son épopée road moviesque, qui a cela dit tout du long conscience de ne jamais péter dans la soie de l'originalité (même au sein même de la filmographie de MacKinnon), agrémentant son pèlerinage émotionnel de rencontres touchantes et bienveillantes (qui aurait presque vocation à incarner une radiographie de la Grande-Bretagne d'hier et d'aujourd'hui) tout autant que de flash-backs faisant bifurquer un brin le récit vers l'introspection d'une existence aussi belle que tragique, tout en deuils difficiles.
Balade pittoresque et attachante qui a le bon ton de ne pas jouer la carte du tire-larmes facile, dont la mise en scène posée et patiente suit méticuleusement les déambulations maussades - et en bus - d'un Timothy Spall excellent en vieux dur à cuire qui ne recule devant rien pour réaliser sa promesse; Le dernier bus n'a pas vocation autre que d'incarner un modeste drame humain et cathartique, aussi prévisible qu'il est d'une sincérité à toute épreuve.
Et force est d'avouer qu'il fait plutôt bien son office.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Timothy Spall, Phyllis Logan, Saskia Ashdown, Grace Calder,...
Distributeur : Next Film Distribution
Budget : -
Genre : Comédie Dramatique.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h26min.
Synopsis :
L'histoire réconfortante de Tom, un retraité dont la femme vient de décéder, qui voyage du point le plus au nord de la Grande-Bretagne jusqu'à sa ville d'origine, située au point le plus au sud, en utilisant sa carte de bus gratuite.
Critique :
Balade pittoresque qui a le bon ton de ne pas jouer la carte du tire-larmes facile, #LeDernierBus n'a pas vocation autre que d'incarner un modeste drame humain et cathartique, aussi prévisible qu'il est d'une sincérité à toute épreuve, porté par un magnifique Timothy Spall. pic.twitter.com/6bjuefx9UY
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 23, 2024
Difficile pour quiconque qui suit avec un intérêt plus que certain, le cinéma britannique, de ne pas ressentir un profond attachement pour Timothy Spall (le Peter Pettigrow/Queudver de la saga Harry Potter, pour les trois du fond sans grosse culture cinématographique), comédien fétiche d'un Mike Leigh qui lui permit de remporter le graal de tout acteur - un prix d'interprétation sur la Croisette.
Chacune de ses apparitions devient donc un (solide) prétexte pour se déplacer dans une salle obscure, et son nouvel effort (à prendre avec des guillemets, puisque le film a mis trois ans à débarquer par chez nous) en date ne dérogera absolument pas à cette règle : Le dernier bus de Gillies MacKinnon, mélodrame poliment modeste et britannique jusqu'au bout de la pellicule, dont il relève les quelques (grosses) errances narratives par la force d'une interprétation sans fausse note.
Copyright capelight pictures OHG |
Il y campe ici un retraité dont la femme vient de décéder, et qui suite à une promesse faite de son vivant, voyage du point le plus au nord de la Grande-Bretagne jusqu'à sa ville d'origine, située au point le plus au sud (les Cornouailles), dans une sorte de retour aux sources plusieurs décennies après qu'ils aient quittés leurs terres natales sans se retourner.
D'une histoire sensiblement cousu de fil blanc donc, et ce même si elle part d'une prémisse joliment touchante (ôté de sa dernière raison de vivre - sa femme -, un homme est fermement décidé de revenir là ou tout à commencé, dans un ultime voyage aussi poignant que métaphorique), le film déroule sans trop se fouler la cheville son épopée road moviesque, qui a cela dit tout du long conscience de ne jamais péter dans la soie de l'originalité (même au sein même de la filmographie de MacKinnon), agrémentant son pèlerinage émotionnel de rencontres touchantes et bienveillantes (qui aurait presque vocation à incarner une radiographie de la Grande-Bretagne d'hier et d'aujourd'hui) tout autant que de flash-backs faisant bifurquer un brin le récit vers l'introspection d'une existence aussi belle que tragique, tout en deuils difficiles.
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Balade pittoresque et attachante qui a le bon ton de ne pas jouer la carte du tire-larmes facile, dont la mise en scène posée et patiente suit méticuleusement les déambulations maussades - et en bus - d'un Timothy Spall excellent en vieux dur à cuire qui ne recule devant rien pour réaliser sa promesse; Le dernier bus n'a pas vocation autre que d'incarner un modeste drame humain et cathartique, aussi prévisible qu'il est d'une sincérité à toute épreuve.
Et force est d'avouer qu'il fait plutôt bien son office.
Jonathan Chevrier