[CRITIQUE] : Space Cadet
Réalisatrice : Liz W. Garcia
Avec : Emma Roberts, Tom Hopper, Poppy Liu, Gabrielle Union,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h50min
Synopsis :
Tiffany "Rex" Simpson a toujours rêvé d'aller dans l'espace, mais la vie ne se déroule pas comme prévu. Déterminée à changer les choses, elle vise haut et se fraye par inadvertance un chemin dans le programme ultra-compétitif d'entraînement des astronautes de la NASA avec l'aide de sa meilleure amie Nadine. Débordée et manquant d'expertise scientifique, Rex compte sur sa vivacité d'esprit, son courage et sa détermination pour se hisser au sommet de sa classe.
Les directeurs de programme de la NASA, Pam et Logan, la remarquent, mais cette jeune fille de Floride pourra-t-elle suivre sa formation et se rendre dans le cosmos avant de compromettre sa couverture ?
Critique :
Tout le monde se souvient où presque (révisez vos classiques, après deux films et une comédie musicale, une nouvelle suite tardive en série cette fois, débarque prochainement) de La Revanche d'une blonde, petite comédie inoffensive mais tout en girl power sain, qui démontrait que comme les brunes, les blondes ne comptaient pas pour des prunes (vous en connaissez-vous, des fruits en -ondes ?) et, qu'à force de courage et de détermination (merci aux ruptures dégueulasses aussi), toute jeune femme en apparence superficielle, pouvait aller s'inviter à Harvard et devenir une avocate du tonnerre.
Oui, la magie du cinéma à ses bons côtés, surtout avec la pétillante Reese Witherspoon en vedette.
Vingt ans plus tard, la moins craquante et plus irritante Emma Roberts, dont la plus belle qualité est d'avoir le génial Eric Roberts en papounet, tente de nous resservir la même limonade pas fraîche avec une nuance de taille : pas d'études de droit ici, mais la quête des étoiles.
Space Cadet de Liz W. Garcia n'est pas un divertissement surréaliste tout en chamalow made in Disney Channel/Plus pourtant (ni une œuvre sérieuse et viscérale comme le magnifique Proxima de Alice Winocour), mais bien une prod anecdotique, faussement inspirante et léger en rires comme Amazon Originals les dégaine à la pelle.
Vissé sur une proto-Elle Woods, Tiffany « Rex » Simpson, une barmaid/fêtarde intelligente et au grand cœur (elle a refusé une bourse d'étude pour s'occuper de sa mère malade) qui entre dans le programme de candidats astronautes de la NASA, autant pour littéralement vivre son rêve de gosse (et elle habite en Floride en plus, pour ne rien gâcher), que pour prouver qu'elle vaut mieux que le CV tronqué qui l'y a fait rentré; la narration dégaine son cahier des charges pailleté avec une assurance assez folle, entre une vision artificielle de l'émancipation féminine (romance forcée avec le beau gosse du programme à la clé) et une morale trop sucrée sur l'importance de croire en ses rêves, le tout avec des personnages fonctions furieusement artificiels.
Énergique et volontairement tout en clichés, mais aussi et surtout furieusement inoffensif et sans grand intérêt.
Jonathan Chevrier
Avec : Emma Roberts, Tom Hopper, Poppy Liu, Gabrielle Union,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h50min
Synopsis :
Tiffany "Rex" Simpson a toujours rêvé d'aller dans l'espace, mais la vie ne se déroule pas comme prévu. Déterminée à changer les choses, elle vise haut et se fraye par inadvertance un chemin dans le programme ultra-compétitif d'entraînement des astronautes de la NASA avec l'aide de sa meilleure amie Nadine. Débordée et manquant d'expertise scientifique, Rex compte sur sa vivacité d'esprit, son courage et sa détermination pour se hisser au sommet de sa classe.
Les directeurs de programme de la NASA, Pam et Logan, la remarquent, mais cette jeune fille de Floride pourra-t-elle suivre sa formation et se rendre dans le cosmos avant de compromettre sa couverture ?
Critique :
Définitivement moins Proxima que La Revanche d'une Blonde sauce course aux étoiles, #SpaceCadet dégaine son cahier des charges pailleté avec une assurance folle, entre une vision anecdotique de l'émancipation féminine et une morale sucrée sur l'importance de croire en ses rêves. pic.twitter.com/sBX3MGcis8
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 7, 2024
Tout le monde se souvient où presque (révisez vos classiques, après deux films et une comédie musicale, une nouvelle suite tardive en série cette fois, débarque prochainement) de La Revanche d'une blonde, petite comédie inoffensive mais tout en girl power sain, qui démontrait que comme les brunes, les blondes ne comptaient pas pour des prunes (vous en connaissez-vous, des fruits en -ondes ?) et, qu'à force de courage et de détermination (merci aux ruptures dégueulasses aussi), toute jeune femme en apparence superficielle, pouvait aller s'inviter à Harvard et devenir une avocate du tonnerre.
Oui, la magie du cinéma à ses bons côtés, surtout avec la pétillante Reese Witherspoon en vedette.
Vingt ans plus tard, la moins craquante et plus irritante Emma Roberts, dont la plus belle qualité est d'avoir le génial Eric Roberts en papounet, tente de nous resservir la même limonade pas fraîche avec une nuance de taille : pas d'études de droit ici, mais la quête des étoiles.
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Space Cadet de Liz W. Garcia n'est pas un divertissement surréaliste tout en chamalow made in Disney Channel/Plus pourtant (ni une œuvre sérieuse et viscérale comme le magnifique Proxima de Alice Winocour), mais bien une prod anecdotique, faussement inspirante et léger en rires comme Amazon Originals les dégaine à la pelle.
Vissé sur une proto-Elle Woods, Tiffany « Rex » Simpson, une barmaid/fêtarde intelligente et au grand cœur (elle a refusé une bourse d'étude pour s'occuper de sa mère malade) qui entre dans le programme de candidats astronautes de la NASA, autant pour littéralement vivre son rêve de gosse (et elle habite en Floride en plus, pour ne rien gâcher), que pour prouver qu'elle vaut mieux que le CV tronqué qui l'y a fait rentré; la narration dégaine son cahier des charges pailleté avec une assurance assez folle, entre une vision artificielle de l'émancipation féminine (romance forcée avec le beau gosse du programme à la clé) et une morale trop sucrée sur l'importance de croire en ses rêves, le tout avec des personnages fonctions furieusement artificiels.
Énergique et volontairement tout en clichés, mais aussi et surtout furieusement inoffensif et sans grand intérêt.
Jonathan Chevrier