[CRITIQUE] : Presque Légal
Réalisateur : Max Mauroux
Acteurs : Marley Duboscq, Joseph Pierre, Léo Castel, Marie-Anne Chazel,...
Distributeur : Gaumont
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h22min
Synopsis :
Tout juste sortis de leurs études, Félix et Vincent sont deux jeunes bras cassés de la côte Atlantique qui galèrent à trouver leur place dans le monde du travail… et dans la vie en général. Les deux amis décident alors de recruter une équipe de « spécialistes » pour transformer une épicerie de quartier en business nocturne le temps des vacances. Rassurez-vous, rien de tout ça n’est complètement illégal…
Critique :
Acteurs : Marley Duboscq, Joseph Pierre, Léo Castel, Marie-Anne Chazel,...
Distributeur : Gaumont
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h22min
Synopsis :
Tout juste sortis de leurs études, Félix et Vincent sont deux jeunes bras cassés de la côte Atlantique qui galèrent à trouver leur place dans le monde du travail… et dans la vie en général. Les deux amis décident alors de recruter une équipe de « spécialistes » pour transformer une épicerie de quartier en business nocturne le temps des vacances. Rassurez-vous, rien de tout ça n’est complètement illégal…
Critique :
D'une prémisse pas moins absurde qu'une autre,#PresqueLégal dilue lentement mais sûrement ses bonnes intentions au cœur d'une narration fragile manquant férocement de peps (entre deux,trois vannes bien senties), malgré une énergie barrée et un enthousiasme général plutôt sincère. pic.twitter.com/zCOXDH4JsA
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 18, 2024
On en parlait déjà la semaine dernière (comme quoi on se répète souvent... comme la production actuelle), avec la sortie de La recréation de juillet, estampillé premier long-métrage du tandem de wannabe cinéastes Pablo Cotten et Joseph Rozé : bien qu'il soit presque une institution à lui tout seul outre-Atlantique - voire même outre-Manche -, le film de bande au masculin, à l'instar de son cousin le stoner movie, n'a pas particulièrement su faire son trou dans l'hexagone, non pas que les (bons) exemples manquent à l'appel, bien que moins important sur les dernières décennies (L'Aventure c'est l'aventure, Vincent, François, Paul et les autres..., Un éléphant, ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis, Mes Meilleurs copains, Le Péril Jeune ou encore Radiostars), juste ne sont-ils pas assez pour pérenniser son existence par chez nous - et ceux qui proposent des groupes mixtes le sont même encore plus (À L'abordage, Grand Paris et Five).
Reste que si le film de Rozé et Cotten portait en lui une sincérité et une authenticité avait su autant nous charmer que nous conquérir, la limonade est sensiblement moins digeste - mais pas désagréable pour autant - du côté de Presque Légal, lui aussi premier effort écrit et réalisé par Max Mauroux, qui se fait une extension/relecture de son propre court-métrage Danemark, qui a l'instar du Five de Igor Gotesman, louche du côté du teen movie US avec un supplément illégalité (tout est dans le titre), vissé sur une bande de jeunes bras cassés qui exploitent une épicerie de quartier tenue par une Marie-Anne Chazel toujours pétillante, pour monter un business nocturne.
D'une prémisse pas moins absurde qu'une autre, le film dilue lentement mais sûrement ses bonnes intentions au coeur d'une intrigue manquant cruellement de peps et de rythme, pas aidé par une narration fragile qui oscille entre quelques références trop écrasantes (Supergrave en tête), des personnages à peine croqués et un humour qui, au-delà de quelques vannes plutôt bien senties, peine réellement à prendre.
Mais il y a une énergie, loufoque et palpable, et un enthousiasme sincère qui se dégage de ce premier effort qui, à défaut de marquer, à au moins le mérite de divertir sans trop irriter son auditoire... et c'est déjà pas mal.
Jonathan Chevrier
Copyright Manuel Moutier - 2023 Gaumont – TF1 Films Production - Train Fantôme |
Reste que si le film de Rozé et Cotten portait en lui une sincérité et une authenticité avait su autant nous charmer que nous conquérir, la limonade est sensiblement moins digeste - mais pas désagréable pour autant - du côté de Presque Légal, lui aussi premier effort écrit et réalisé par Max Mauroux, qui se fait une extension/relecture de son propre court-métrage Danemark, qui a l'instar du Five de Igor Gotesman, louche du côté du teen movie US avec un supplément illégalité (tout est dans le titre), vissé sur une bande de jeunes bras cassés qui exploitent une épicerie de quartier tenue par une Marie-Anne Chazel toujours pétillante, pour monter un business nocturne.
D'une prémisse pas moins absurde qu'une autre, le film dilue lentement mais sûrement ses bonnes intentions au coeur d'une intrigue manquant cruellement de peps et de rythme, pas aidé par une narration fragile qui oscille entre quelques références trop écrasantes (Supergrave en tête), des personnages à peine croqués et un humour qui, au-delà de quelques vannes plutôt bien senties, peine réellement à prendre.
Mais il y a une énergie, loufoque et palpable, et un enthousiasme sincère qui se dégage de ce premier effort qui, à défaut de marquer, à au moins le mérite de divertir sans trop irriter son auditoire... et c'est déjà pas mal.
Jonathan Chevrier