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[CRITIQUE] : HAIKYU!! La Guerre des Poubelles


Réalisateur : Susumu Mitsunaka
Acteurs : Ayumu MuraseKaito IshikawaKelyan Blanc,...
Budget : -
Distributeur : Sony Pictures Entertainment France
Genre : Animation, Comédie, Drame.
Nationalité : Japonais.
Durée : 1h25min

Synopsis :
Shôyô Hinata entre au club de volley-ball du lycée Karasuno pour devenir comme son idole, un ancien joueur de Karasuno connu sous le nom de « petit géant ». Hinata découvre rapidement qu’il doit faire équipe avec son rival, Tobio Kageyama. Leurs styles que tout oppose se transforment en une arme surprenante, mais parviendront-ils à battre l’équipe rivale de Nekoma dans cette ultime confrontation ?



Critique :



Qu'on se le dise, pour tout môme biberonné à la télévision des années 90 et au mythique Club Dorothée - bien qu'elle avait été diffusée avant sur feu La Cinq -, animation japonaise et volley-ball, cela rime instinctivement avec Jeanne et Serge, petit manga créé par Shizuo Koizumi, où l'on suivait les atermoiements amoureux de Jeanne (Yū), lycéenne rêveuse et accessoirement pire sœur de l'histoire de l'univers, qui se découvrait une passion pour le volley-ball au même moment où elle pose les yeux sur Serge (Shiro) qui, évidemment, fait partie de l'équipe masculine du lycée.

Si l'on se souvient de ces séances un brin forcée, entre deux épisodes des Chevaliers du Zodiaque et de Dragon Ball Z (assumons aujourd'hui, on zappait rarement sur une autre chaîne en attendant que cela se termine, idem pour Sailor Moon), c'était, au-delà de ses matchs, surtout pour ses séances d'entraînement méchamment sadique, orchestrées par un coach incarnant la fusion entre José Mourinho et Bernard Tapie, avec le sadisme de maître Xian Chow.

Copyright Sony Pictures Releasing France

Mais, pour les trentenaires bien tassés que nous sommes, il faudra aussi compter sur HAIKYU!! - dispo sur Crunchyroll -, dont la version cinématographique, HAIKYU!! La Guerre des Poubelles, incarne une extension de la série animée - une cinquième saison, scindée en deux films -, qui parle avant tout et surtout aux aficionados des aventures définitivement atypiques de Shōyō Hinata.
Un OAV qui a, au fond, le défaut de la majorité des OAV : une durée un peu trop limité pour happer les non-initiés et développer suffisamment ses personnages, une structure pas toujours fluide - flashback à la clé -, ou encore une esthétique sensiblement plus linéaire que son pendant télévisée (tout du moins, le peu regardé par l'auteur de ses mots).

Et pourtant, même dans cette version asséchée, Mitsunaka dégaine une vision passionnée et incroyablement divertissante du volley, quitte à parfois désarçonner dans sa volonté de continuellement bousculer visuellement, son auditoire.
Des séquences sportives qui, à elles seules, justifient leur pesant de pop-corn et amèneront peut-être, quelques-uns•unes à découvrir les saisons précédentes.


Jonathan Chevrier


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