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[CRITIQUE] : Damaged


Réalisateur : Terry McDonough
Acteurs : Samuel L. Jackson, Vincent CasselGianni CapaldiKate Dickie,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Action, Policier, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h32min.

Synopsis :
Un détective de Chicago part enquêter en Ecosse sur un tueur en série, a annoncé la presse américaine. Cinq ans plus tôt, il avait entamé des recherches correspondant à cet assassin, qui avait donné la mort à la petite amie du détective.



Critique :



Que pourrait-on attendre d'un film avec le légendaire Samuel L. Jackson en vedette, et qui plus est un DTV sorti dans l'indifférence générale, en 2024 ?
Pas réellement une question a un million de dollars mais c'est le début de l'année, soyez un peu indulgent avec l'auteur de ses mots, merci...
Alors oui, évidemment, pas grand chose sur le papier, le bonhomme n'ayant décemment plus rien à prouver, d'autant qu'il n'en est pas franchement à son premier bout de cinéma ne méritant pas forcément une exploitation à grande échelle - n'ayons pas peur des mots, tout un versant de sa carrière récente est dans ce cas.

Mais, parce qu'il ne faut jamais enterré une péloche à sa distribution - et encore moins à son pitch et à son affiche, même si c'est facile -, Damaged de Terry McDonough avec notre Vincent Cassel national lancé dans une losing streak assez folle (le diptyque Les Trois Mousquetaires, Astérix et Obélix : L'empire du milieu,...), titillait gentiment notre curiosité morbide.

RED SEA MEDIA

Jouant la carte certes éculée du thriller psychologico-Se7en-esque flanqué à Édimbourg et avec un gros doigt de mélodrame, où l'incompétence des enquêteurs alcoolos est au moins égale à la vacuité d'une intrigue incohérente, donc chaque centimètre de bobine vient mettre à l'épreuve autant la crédulité d'un auditoire lessivé dès l'introduction, que diminuer drastiquement le QI de personnages taillés à la serpe; Damaged n'est pas qu'un simple mauvais film, c'est un mauvais film qui a du panache, notamment dans sa volonté de dégainer des fausses pistes qui crient leur artificialité comme le Justin Bridou gueule " cholestéroleuh " à chaque rondelle ingérée.

Absurde as hell (Cassel campe un enquêteur français qui a longtemps bossé à Chicago, et s'appelle Walter Bravo... bravo), porté par une écriture abracadabrantesque qui ferait tout giallo de la grande époque, un sommet de la blacklist Hollywoodienne, le film se fait tout du long une chasse au serial killer boiteuse, véritable pot-pourri bien pourri de toute la production du genre de ses trente dernières années, qui a totalement conscience d'être une contrefaçon et ne s'en cache même pas.
Bizarrement, ça ne dénote pourtant pas du catalogue habituel de Prime Vidéo, comme quoi.


Jonathan Chevrier


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