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[CRITIQUE] : Nicky Larson – City Hunter : Angel Dust


Réalisateur : Kenji Kodama
Acteurs : avec les voix de Vincent Ropion, Akira Kamiya, Anne Rondeleux, Tomokazu Seki,...
Distributeur : Star Invest Films France
Budget : -
Genre : Animation, Action, Comédie, Policier
Nationalité : Japonais.
Durée : 1h34min

Synopsis :
Nicky Larson est City Hunter, un détective privé opérant à Tokyo avec son énergique partenaire Laura. Un jour, une inconnue prénommée Angie fait appel à eux pour une demande étrangement simple : retrouver son chat ! Ils acceptent la mission Laura pour la généreuse récompense et Nicky pour les charmes d’Angie. En parallèle, Hélène, lieutenante de la police de Tokyo, enquête sur l'Angel Dust, une technologie mystérieuse qui transforme les soldats en surhommes mais attention, le trio des Cat's Eye est aussi sur le coup ! Quel est le lien entre ces deux affaires ? Nicky Larson va se retrouver au cœur d’une bataille épique, qui l'amènera sur les traces de son propre passé.



Critique :


Contre toute attente, Nicky Larson : Le Parfum de Cupidon de Philippe Lacheau, bien plus réussi que beaucoup voudront l'admettre (en tout cas définitivement plus recommandable que la vraie/fausse adaptation porté par Jackie Chan - mais moins fun que Mr Mumble), avait joliment remis sur le devant de la scène le héros né de la plume de Tsukasa Hōjō, qui n'avait plus réellement été célébré dans l'hexagone depuis les glorieuses heures de feu Le Club Dorothée (le générique de Jean-Paul Césari dans nos veines, à jamais).

Copyright TSUKASA HOJOCOAMIX, 2023 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

Peu de temps après, le sympathique (mais un chouïa opportuniste, n'ayons pas peur des termes) Nicky Larson : Private Eyes de Kenji Kodama lui avait même emboîté le pas et avait profité de son second souffle, atterrissant même dans des salles obscures pas forcément habituées à accueillir des OAV de shōnens autres que les aventures - souvent dispensables - de Luffy et Sangoku.

Cinq ans plus tard, toujours avec son Colt Python en main et une nouvelle fois catapulté dans un univers sensiblement plus moderne (exit les 80s/90s, bonjour les années 2020), Ryo Saeba/Nicky fait donc son retour dans ce qui est annoncé comme le premier opus d'une conclusion cinématographique attendue, Nicky Larson – City Hunter : Angel Dust - toujours avec Kodema à sa barre -, titre qui prête son nom à la fameuse technologie/drogue au cœur de l'intrigue, qui permet à tous ceux qui la consomme, de développer des pouvoirs surhumains et de ne plus ressentir la douleur.

Du velours pour une histoire résolument moins simpliste qu'elle n'en a l'air, qui mêle autant un hommage sincère et appliqué au matériau d'origine (pouvant intimement servir d'opus d'introduction pour les non-initiés), qu'une solide plongée dans le passé intime du célèbre détective/nettoyeur, à travers le retour de son mentor/père adoptif Shin Kaïbara et de son cartel de l'Union Teope, un temps exilé en Amérique Centrale.

Copyright TSUKASA HOJOCOAMIX, 2023 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

Solide cocktail entre humour, action et émotion, certes encore une fois un poil plombé par une animation pas forcément toujours au rendez-vous (moins que Private Eyes cela dit), mais allant bien au-delà du simple épisode prétexte rallongé plus que de raison, Nicky Larson – City Hunter : Angel Dust n'est certes pas parfait, mais le plaisir de revoir Nicky sur grand écran est toujours intact - et encore plus avec Vincent Ropion au doublage.


Jonathan Chevrier