[CRITIQUE] : Flora and Son
Réalisateur : John Carney
Acteurs : Eve Hewson, Joseph Gordon-Levitt, Orén Kinlan, Jack Reynor, Amy Huberman,...
Distributeur : Apple TV Plus
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Américain, Irlandais.
Durée : 1h34min.
Synopsis :
Mère célibataire, Flora ne sait plus comment s'y prendre avec Max, son fils adolescent. Sur les conseils de la police, Flora cherche un hobby pour Max et tente de l’occuper avec une guitare acoustique. Avec l’aide d’un musicien, au creux de la vague, installé à Los Angeles, Flora et Max découvrent le pouvoir de la musique. Né de l’esprit musical de John Carney, Flora and Son explore le lien qui unit une mère et son film, en route vers une nouvelle harmonie.
Critique :
Nous sommes un public facile, et force est d'admettre que John Carney et son cinéma merveilleusement réconfortant, n'a pas besoin de trop jouer avec notre corde sensible, pour nous toucher et nous faire chavirer.
Un cinéaste qui n'a jamais eu peur de jouer la carte de la sincérité, couchant avec sérieux une pluie de sentiments sur une histoire simple (mais toujours empathique) et une musique incroyable allant - toujours - droit au cœur, un cinéaste qui embrasse l'enthousiasme de l'existence (et de l'amour) sans en oublier sa beauté parfois douloureuse.
Autant dire donc qu'il est difficile pour nous, de ne pas nous jeter comme des affamés sur son dernier effort potentiellement " doudou " en date, Flora and Son, passé par la case TIFF il y a quelques semaines - mais cantonné a une sortie directement sur Apple TV à l'international -, porté par la fille de Bono herself, Eve Hewson.
Pas de surprise, Flora and Son est emprunt de ce tendre réalisme magique cher aux films de Carney, cette manière majestueuse qu'il a, tout en restant furieusement ancré dans la réalité et ses responsabilités (souvent) écrasantes, de faire se confronter la destinée et la fantaisie dès que quelques jolis accords résonnent à l'écran.
Une nouvelle fois encore, quand bien même son héroïne titre est, de prime abord, aux antipodes de celles qu'ils nous avaient présentés par le passé (une jeune mère un brin rebelle et fêtarde de Dublin, Flora, qui doit se reconnecter avec son propre fils, Max, et l'empêcher de plonger dans des conneries d'adolescents pouvant le balancer derrière les barreaux), le cinéaste irlandais recycle avec fraîcheur toutes ses thématiques familière tout en leur apportant de nouvelles nuances/sonorités, en croquant une belle odyssée initiatique sur une figure emprisonnée dans une vie frustrante et insatisfaisante, qui va trouver une lueur d'espoir dans la pratique assidue de la musique (grâce à une guitare trouvée dans une benne à ordures, tout un symbole).
Et à nouveau, c'est par la croyance sincère et intime que la fibre musicale et l’écriture de chansons peuvent combler toutes les distances (à la fois physiques, émotionnelles et même géographiques avec le personnage de Jeff, un doux fantasme d'évasion incarné par le génial Joseph Gordon-Levitt) et lier/apaiser les (ran)cœurs, que Carney permet à sa matriarche courageuse de remodeler sa vie autant que sa petite famille gentiment dysfonctionnelle, pour créer une nouvelle itération plus douce et moins conflictuelle.
Dominé par la partition franche et taillée dans le roc d'Eve Hewson (définitivement LA révélation du long-métrage), ainsi que l'adhésion - totale - naïve mais essentielle au pouvoir universel de la musique, le film se fait une énième itération irrésistible d'un cinéma merveilleusement enchanteur et réconfortant.
Acteurs : Eve Hewson, Joseph Gordon-Levitt, Orén Kinlan, Jack Reynor, Amy Huberman,...
Distributeur : Apple TV Plus
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Américain, Irlandais.
Durée : 1h34min.
Synopsis :
Mère célibataire, Flora ne sait plus comment s'y prendre avec Max, son fils adolescent. Sur les conseils de la police, Flora cherche un hobby pour Max et tente de l’occuper avec une guitare acoustique. Avec l’aide d’un musicien, au creux de la vague, installé à Los Angeles, Flora et Max découvrent le pouvoir de la musique. Né de l’esprit musical de John Carney, Flora and Son explore le lien qui unit une mère et son film, en route vers une nouvelle harmonie.
Critique :
Porté autant par la partition franche d'Eve Hewson, que par la croyance sincère que la fibre musicale et l’écriture peuvent combler toutes les distances, #FloraAndSon se fait une énième itération irrésistible du cinéma merveilleusement enchanteur et réconfortant de John Carney. pic.twitter.com/qdrfrF1cqb
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) September 29, 2023
Nous sommes un public facile, et force est d'admettre que John Carney et son cinéma merveilleusement réconfortant, n'a pas besoin de trop jouer avec notre corde sensible, pour nous toucher et nous faire chavirer.
Un cinéaste qui n'a jamais eu peur de jouer la carte de la sincérité, couchant avec sérieux une pluie de sentiments sur une histoire simple (mais toujours empathique) et une musique incroyable allant - toujours - droit au cœur, un cinéaste qui embrasse l'enthousiasme de l'existence (et de l'amour) sans en oublier sa beauté parfois douloureuse.
Autant dire donc qu'il est difficile pour nous, de ne pas nous jeter comme des affamés sur son dernier effort potentiellement " doudou " en date, Flora and Son, passé par la case TIFF il y a quelques semaines - mais cantonné a une sortie directement sur Apple TV à l'international -, porté par la fille de Bono herself, Eve Hewson.
Copyright Apple TV+ |
Pas de surprise, Flora and Son est emprunt de ce tendre réalisme magique cher aux films de Carney, cette manière majestueuse qu'il a, tout en restant furieusement ancré dans la réalité et ses responsabilités (souvent) écrasantes, de faire se confronter la destinée et la fantaisie dès que quelques jolis accords résonnent à l'écran.
Une nouvelle fois encore, quand bien même son héroïne titre est, de prime abord, aux antipodes de celles qu'ils nous avaient présentés par le passé (une jeune mère un brin rebelle et fêtarde de Dublin, Flora, qui doit se reconnecter avec son propre fils, Max, et l'empêcher de plonger dans des conneries d'adolescents pouvant le balancer derrière les barreaux), le cinéaste irlandais recycle avec fraîcheur toutes ses thématiques familière tout en leur apportant de nouvelles nuances/sonorités, en croquant une belle odyssée initiatique sur une figure emprisonnée dans une vie frustrante et insatisfaisante, qui va trouver une lueur d'espoir dans la pratique assidue de la musique (grâce à une guitare trouvée dans une benne à ordures, tout un symbole).
Et à nouveau, c'est par la croyance sincère et intime que la fibre musicale et l’écriture de chansons peuvent combler toutes les distances (à la fois physiques, émotionnelles et même géographiques avec le personnage de Jeff, un doux fantasme d'évasion incarné par le génial Joseph Gordon-Levitt) et lier/apaiser les (ran)cœurs, que Carney permet à sa matriarche courageuse de remodeler sa vie autant que sa petite famille gentiment dysfonctionnelle, pour créer une nouvelle itération plus douce et moins conflictuelle.
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Dominé par la partition franche et taillée dans le roc d'Eve Hewson (définitivement LA révélation du long-métrage), ainsi que l'adhésion - totale - naïve mais essentielle au pouvoir universel de la musique, le film se fait une énième itération irrésistible d'un cinéma merveilleusement enchanteur et réconfortant.
On est inéluctablement mordu par les mélodies cinématographiques de John Carney et non, ce n'est (vraiment) pas prêt de s'arrêter...
Jonathan Chevrier
Jonathan Chevrier