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[CRITIQUE] : The Retaliators


Réalisateur/Réalisatrice : Samuel Gonzalez Jr. et Bridget Smith
Avec : Michael Lombardi, Marc Menchaca, Joseph Gatt,...
Distributeur : -
Genre : Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h50min

Synopsis :
Un honnête pasteur découvre un monde souterrain sombre et tordu alors qu'il cherche des réponses concernant le meurtre brutal de sa fille. Une bande-son originale et des apparitions des plus grands noms de la musique rock donnent le ton à ce thriller d'horreur qui révèle un jeu de vengeance avec de nouvelles règles.



Critique :


Quoiqu'en diront certains, qui ne retiendront que l'aspect furieusement régressif qu'il peut - majoritairement - apporter au coeur de narrations il est vrai souvent faciles, le revenge n'est pas une science si simple à reproduire, et plus d'une bisserie qui tâche s'y ait cassé les dents, même lorsqu'elles se laissaient aller à une effusion de sang et de morts particulièrement gratuite - coucou Paul Kersey.
Tentant ambitieusement de compiler le genre avec une approche singulière de l'horreur ici saupoudré d'un esprit - mais surtout d'une bande originale et de quelques chanteurs au casting - heavy metal, The Retaliators du tandem Samuel Gonzalez Jr./Bridget Smith ne manque pas d'audace, même s'il ne parvient jamais à se rendre aussi puissant que son étouffante ouverture qui rappelle, tout comme les grandes lignes du film, le merveilleux Death Sentence de James Wan (où la notion d'être au mauvais endroit, au mauvais moment, prend toute sa substance pour un père de famille perdant la chair de sa chair).

Copyright Better Noise Films

Plus Rolling Thunder - toute propension gardée - donc que Death Wish dans sa promotion de la loi du Talion, où un homme de foi est déchiré entre la promesse faîte à Dieu de rester dans le droit chemin et sa soif humaine de vengeance, insatiable tant qu'elle n'aura pas punie tous ceux qui ont un rapport avec la mort de sa fille aînée; la péloche incarne un étrange cocktail qui ne s'est jamais vraiment où bifurquer entre une horreur gonzo et grindhouse (comprendre fauchée) louchant sensiblement vers la parodie, l'actionner bourrin sauce revenge movie à papa un brin dramatique, qui s'autorise pourtant toutes les bizarreries - même les plus cheap -, tout en assumant mignon ses relans misogynes (ah, l'aura des bisseries beaufs à l'ancienne...).
Ça fait beaucoup d'ingrédients dans la marmitte pour que la popotte ne tourne pas au vinaigre, mais ses élans brutaux et gore couplé à un esprit résolument 80s (dans sa manière de jouer de manière amusée autant avec la figure d'une masculinité américaine en crise qu'avec la mythologie du héros solitaire profondément ancrée dans les racines du cinéma ricain), en font une bisserie qui tâche où la fureur de l'Ancien Testament se déchaîne dans un esprit punk-rock sanglant.
Pas mémorable mais suffisamment divertissant pour occuper un samedi soir sans programme.


Jonathan Chevrier


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