[CRITIQUE] : Avant, J'étais célèbre
Réalisateur : Eddie Sternberg
Acteurs : Ed Skrein, Leo Long, Eoin Macken,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Drame, Musical.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Un ancien chanteur de boys band croit soudain voir le succès lui refaire un signe quand il rencontre un jeune batteur talentueux.
Critique :
Histoire de gentiment étirer son emprise sur tous les marchés occidentaux, Netflix, à la différence d'une Disney Plus qui ne cherche pas réellement à diversifier son catalogue (à quoi bon hein, la franchisation à outrance et le recyclage de ses marques phares suffit), cherche à travailler sur une production spécifique à chaque pays, et si l'Angleterre avait été un brin oublié jusqu'ici, depuis une poignée de semaines, la firme se rattrape.
Après la sympathique série Man vs Bee (avec Rowan Atkinson) et le difficilement défendable I Came By de Babak Anvari, c'est au tour de I Used To Be Famous - Avant, J'étais célèbre par chez nous - d'Eddie Sternberg, petit bout de feel good movie dramatico-musical certes férocement prévisible mais qui sait pourtant habilement appuyer sur toutes les bonnes touches de son piano scénaristique, pour toucher son auditoire et lui faire passer un agréable moment auprès de son improbable duo vedette.
L'histoire démarre avec Vince (un Ed Skrein jamais aussi juste que lorsqu'il quitte le carcan des blockbusters), une ancienne étoile filante du phénomène des boys band qui deux décennies après avoir connu le succès, n'arrive même pas à gratter un concert dans les petits pubs locaux de Peckham.
Un après-midi alors qu'il joue sur un banc, il fait la rencontre du jeune Stevie (impressionnant Leo Long, pour son premier rôle a l'écran), un bassiste autiste qui entame un boeuf improvisé avec lui, avant d'être filmé par la foule autour d'eux.
Une vidéo virale plus tard et un joli buzz positif, Vince voit son second wagon vers la célébrité pointer le bout de son nez, et il tente de persuader la mère de Stevie, Amber, de laisser son enfant participer à ce come-back, lui qui rêve d'intégrer le conservatoire malgré la maladie...
En adaptant son propre court-métrage éponyme (avec Zak Klein au scénario), Sternberg tisse à la fois une quête de rédemption touchante même si jouant un poil trop la carte de la sur-dramatisation à coups de flashbacks, qu'une sincère comédie musicale euphorique et émouvante.
Roulant modestement sa bosse tout en étant totalement conscient de ne rien révolutionner (même s'il offre une image bien intentionnée et jamais caricaturale de l'autisme, ce qui est assez rare pour être noté), I Used To Be Famous est de ces petites bandes authentiques et réconfortantes qui ont le coeur au bon endroit, célébrant l'importance de la solidarité et de l'amitié mais surtout le pouvoir de la musique comme LA colle qui unit les âmes dans un monde affreusement froid et cynique.
C'est naïf certes et peut-être même trop sucré pour son bien, mais ça fait du bien par où ça passe.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Ed Skrein, Leo Long, Eoin Macken,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Drame, Musical.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Un ancien chanteur de boys band croit soudain voir le succès lui refaire un signe quand il rencontre un jeune batteur talentueux.
Critique :
Roulant modestement sa bosse tout en étant totalement conscient de ne rien révolutionner, #IUsedToBeFamous est de ces petites bandes authentiques et réconfortantes qui ont le coeur au bon endroit, célébrant autant l'importance de l'amitié que le pouvoir fédérateur de la musique. pic.twitter.com/TWlY13lQZG
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) September 17, 2022
Histoire de gentiment étirer son emprise sur tous les marchés occidentaux, Netflix, à la différence d'une Disney Plus qui ne cherche pas réellement à diversifier son catalogue (à quoi bon hein, la franchisation à outrance et le recyclage de ses marques phares suffit), cherche à travailler sur une production spécifique à chaque pays, et si l'Angleterre avait été un brin oublié jusqu'ici, depuis une poignée de semaines, la firme se rattrape.
Après la sympathique série Man vs Bee (avec Rowan Atkinson) et le difficilement défendable I Came By de Babak Anvari, c'est au tour de I Used To Be Famous - Avant, J'étais célèbre par chez nous - d'Eddie Sternberg, petit bout de feel good movie dramatico-musical certes férocement prévisible mais qui sait pourtant habilement appuyer sur toutes les bonnes touches de son piano scénaristique, pour toucher son auditoire et lui faire passer un agréable moment auprès de son improbable duo vedette.
Copyright Sanja Bucko/Netflix © 2022 |
L'histoire démarre avec Vince (un Ed Skrein jamais aussi juste que lorsqu'il quitte le carcan des blockbusters), une ancienne étoile filante du phénomène des boys band qui deux décennies après avoir connu le succès, n'arrive même pas à gratter un concert dans les petits pubs locaux de Peckham.
Un après-midi alors qu'il joue sur un banc, il fait la rencontre du jeune Stevie (impressionnant Leo Long, pour son premier rôle a l'écran), un bassiste autiste qui entame un boeuf improvisé avec lui, avant d'être filmé par la foule autour d'eux.
Une vidéo virale plus tard et un joli buzz positif, Vince voit son second wagon vers la célébrité pointer le bout de son nez, et il tente de persuader la mère de Stevie, Amber, de laisser son enfant participer à ce come-back, lui qui rêve d'intégrer le conservatoire malgré la maladie...
En adaptant son propre court-métrage éponyme (avec Zak Klein au scénario), Sternberg tisse à la fois une quête de rédemption touchante même si jouant un poil trop la carte de la sur-dramatisation à coups de flashbacks, qu'une sincère comédie musicale euphorique et émouvante.
Copyright Sanja Bucko/Netflix © 2022 |
Roulant modestement sa bosse tout en étant totalement conscient de ne rien révolutionner (même s'il offre une image bien intentionnée et jamais caricaturale de l'autisme, ce qui est assez rare pour être noté), I Used To Be Famous est de ces petites bandes authentiques et réconfortantes qui ont le coeur au bon endroit, célébrant l'importance de la solidarité et de l'amitié mais surtout le pouvoir de la musique comme LA colle qui unit les âmes dans un monde affreusement froid et cynique.
C'est naïf certes et peut-être même trop sucré pour son bien, mais ça fait du bien par où ça passe.
Jonathan Chevrier