[CRITIQUE] : Chair de Poule 2 : Les Fantômes d'Halloween
Réalisateur : Ari Sandel
Avec : Jeremy Ray Taylor, Madison Iseman, Caleel Harris, Jack Black ,...
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Budget : -
Genre : Comédie, Epouvante-horreur
Nationalité : Américain
Durée : 1h30min
Synopsis :
Sonny Quinn et son meilleur ami au collège, Sam, se font un peu d’argent en récupérant les objets dont les gens ne veulent plus. C’est ainsi qu’ils vont découvrir Slappy, une étrange marionnette de ventriloque tout droit sortie d’un livre Chair de poule jamais publié…
Slappy a très envie de faire partie de la famille Quinn auprès de Sonny, sa sœur Sarah et leur mère Kathy, mais ses exploits malfaisants vont beaucoup trop loin. Les enfants réalisent vite qu’ils doivent à tout prix arrêter ce pantin diabolique. Slappy décide alors de se fabriquer la famille dont il rêve… en enlevant madame Quinn et en ramenant à la vie tous ses horribles complices d’Halloween.
Alors que leur petite ville tranquille se transforme en enfer peuplé d’une armada de monstres en tous genres, des plus terrifiants aux plus hilarants, les enfants et leur voisin, M. Chu, vont tout faire pour sauver leur mère et la ville des plans machiavéliques de l’épouvantable marionnette déchaînée…
Critique :
Le premier Chair de Poule, sans être le film de l’année, avait réussi à trouver son public, car il proposait un divertissement de bonne qualité, et surtout il arrivait à construire un bel hommage à l’oeuvre de R.L Stine, le créateur des Chair de Poule. Un petit succès qui a donné envie à Sony de faire une suite. Rob Letterman (réalisateur de Gang de Requins et le prochain Detective Pikachu) laisse sa place à Ari Sandel (pas connu chez nous mais il a réalisé un film sur les Monster High, ces poupées très prisés à Noël).
Il faut dire que l’idée d’adapter au cinéma cette saga est très bonne, car l’univers est riche (74 romans). Le film Chair de Poule, premier du nom avait contourné le problème de savoir quel personnage choisir de la saga en proposant de sortir les figures les plus emblématiques de la collection. Un joyeux bordel, mais assez fun au final. Chair de poule deuxième du nom choisi l’inverse, de ne s’intéresser à une seule créature maléfique : le pantin Slappy, qui rêve d’avoir une famille.
Nous voici donc à Wardenclyffe (à vos souhaits), une petite ville qui se prépare pour Halloween. L’histoire nous montre une famille : la mère, infirmière dans une maison de retraite, la jeune Sarah, aspirante autrice qui doit écrire un essai pour entrée à la prestigieuse université de Columbia et son petit frère Sonny. Sam (son meilleur ami) et lui montent une petite entreprise de récupérations de déchets. On les envoie dans une vieille maison, ayant appartenu à Stine (comme par hasard). Il trouve dans une cachette un vieux livre inachevé et un pantin, le fameux Slappy. Sam a la très bonne idée de le ramener avec eux au lieu de le jeter. Mais Slappy est un pantin qui prend vie. Quand Sarah, Sonny et Sam vont vouloir s’en débarrasser, Slappy va se venger en convoquant tous les monstres de Halloween.
On va le dire d’emblée, cette suite est beaucoup moins réussite. La surprise n’est plus là et le scénario est juste un prétexte inutile. Le personnage de R.L Stine est totalement absent (Jack Black appelé pour apparaître 45 sec à l’écran, cela équivaut à du manque de respect puissance mille) dans ce film (pourquoi n’at-il pas emmené avec lui son manuscrit ?). Nous n’allons pas énumérer la liste des choses qui ne vont pas scénaristiquement parce qu’il y en a pas mal. La seule chose à se demander c’est qu’est-ce qui s’est passé dans la tête de Rob Lieber (auteur du scénario de Pierre lapin, sorti cette année, qui lui était parfaitement réussi) ?
Si on se laisse quand même porté par Chair de Poule : Les Fantômes d’Halloween on s’aperçoit assez vite que la sauce prend finalement. Grâce notamment à la deuxième partie du film, joyeux bordel d'Halloween, avec une foison de créature démoniaque. Le ton bon enfant est parfaitement assumé, ainsi que le ton méta, déjà présent dans le premier (quand Stine se plaint de son style trop stéréotypé ou la petite blague bien placé sur Stephen King et son Ça). On note également le personnage de Sarah comme héroïne. Elle a de l’ambition, mais manque cruellement de confiance à ses capacités et sort avec un garçon qui ne l’encourage absolument pas. Au final, c’est elle qui fait face à Slappy et dégage de sa vie ce garçon (dont on n’entend plus parler à la moitié du film, bon débarras). Ainsi que la maman célibataire, qui travaille et élève ses enfants seules, sans qu’elle soit jugée pour ça.
Chair de Poule 2 est une suite comme tant d’autres, moins réussie. Il y a de nombreux problèmes côté scénario, ainsi qu’un Jack Black totalement absent. Mais d’un autre côté, pour les amoureux de l’ambiance Halloween US, la sauce finit par prendre avec les créatures emblématiques de cette saison. Un joli petit teen movie sans ambition, qui tient la route cependant.
Laura Enjolvy
Slappy a très envie de faire partie de la famille Quinn auprès de Sonny, sa sœur Sarah et leur mère Kathy, mais ses exploits malfaisants vont beaucoup trop loin. Les enfants réalisent vite qu’ils doivent à tout prix arrêter ce pantin diabolique. Slappy décide alors de se fabriquer la famille dont il rêve… en enlevant madame Quinn et en ramenant à la vie tous ses horribles complices d’Halloween.
Alors que leur petite ville tranquille se transforme en enfer peuplé d’une armada de monstres en tous genres, des plus terrifiants aux plus hilarants, les enfants et leur voisin, M. Chu, vont tout faire pour sauver leur mère et la ville des plans machiavéliques de l’épouvantable marionnette déchaînée…
Critique :
Bien moins réussi que l'excellent film original, #ChairDePoule2 n'en est pas moins un joli et plaisant teen movie sans aucun temps mort, qui a le mérite d'être cohérent du début à la fin. Du pain béni pour ceux et celles qui adorent l'ambiance Halloween. (@CookieTime_LE) pic.twitter.com/nNMN6f8moe— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 28 octobre 2018
Le premier Chair de Poule, sans être le film de l’année, avait réussi à trouver son public, car il proposait un divertissement de bonne qualité, et surtout il arrivait à construire un bel hommage à l’oeuvre de R.L Stine, le créateur des Chair de Poule. Un petit succès qui a donné envie à Sony de faire une suite. Rob Letterman (réalisateur de Gang de Requins et le prochain Detective Pikachu) laisse sa place à Ari Sandel (pas connu chez nous mais il a réalisé un film sur les Monster High, ces poupées très prisés à Noël).
Il faut dire que l’idée d’adapter au cinéma cette saga est très bonne, car l’univers est riche (74 romans). Le film Chair de Poule, premier du nom avait contourné le problème de savoir quel personnage choisir de la saga en proposant de sortir les figures les plus emblématiques de la collection. Un joyeux bordel, mais assez fun au final. Chair de poule deuxième du nom choisi l’inverse, de ne s’intéresser à une seule créature maléfique : le pantin Slappy, qui rêve d’avoir une famille.
Nous voici donc à Wardenclyffe (à vos souhaits), une petite ville qui se prépare pour Halloween. L’histoire nous montre une famille : la mère, infirmière dans une maison de retraite, la jeune Sarah, aspirante autrice qui doit écrire un essai pour entrée à la prestigieuse université de Columbia et son petit frère Sonny. Sam (son meilleur ami) et lui montent une petite entreprise de récupérations de déchets. On les envoie dans une vieille maison, ayant appartenu à Stine (comme par hasard). Il trouve dans une cachette un vieux livre inachevé et un pantin, le fameux Slappy. Sam a la très bonne idée de le ramener avec eux au lieu de le jeter. Mais Slappy est un pantin qui prend vie. Quand Sarah, Sonny et Sam vont vouloir s’en débarrasser, Slappy va se venger en convoquant tous les monstres de Halloween.
On va le dire d’emblée, cette suite est beaucoup moins réussite. La surprise n’est plus là et le scénario est juste un prétexte inutile. Le personnage de R.L Stine est totalement absent (Jack Black appelé pour apparaître 45 sec à l’écran, cela équivaut à du manque de respect puissance mille) dans ce film (pourquoi n’at-il pas emmené avec lui son manuscrit ?). Nous n’allons pas énumérer la liste des choses qui ne vont pas scénaristiquement parce qu’il y en a pas mal. La seule chose à se demander c’est qu’est-ce qui s’est passé dans la tête de Rob Lieber (auteur du scénario de Pierre lapin, sorti cette année, qui lui était parfaitement réussi) ?
Si on se laisse quand même porté par Chair de Poule : Les Fantômes d’Halloween on s’aperçoit assez vite que la sauce prend finalement. Grâce notamment à la deuxième partie du film, joyeux bordel d'Halloween, avec une foison de créature démoniaque. Le ton bon enfant est parfaitement assumé, ainsi que le ton méta, déjà présent dans le premier (quand Stine se plaint de son style trop stéréotypé ou la petite blague bien placé sur Stephen King et son Ça). On note également le personnage de Sarah comme héroïne. Elle a de l’ambition, mais manque cruellement de confiance à ses capacités et sort avec un garçon qui ne l’encourage absolument pas. Au final, c’est elle qui fait face à Slappy et dégage de sa vie ce garçon (dont on n’entend plus parler à la moitié du film, bon débarras). Ainsi que la maman célibataire, qui travaille et élève ses enfants seules, sans qu’elle soit jugée pour ça.
Chair de Poule 2 est une suite comme tant d’autres, moins réussie. Il y a de nombreux problèmes côté scénario, ainsi qu’un Jack Black totalement absent. Mais d’un autre côté, pour les amoureux de l’ambiance Halloween US, la sauce finit par prendre avec les créatures emblématiques de cette saison. Un joli petit teen movie sans ambition, qui tient la route cependant.
Laura Enjolvy