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[CRITIQUE] : Happy Birthdead


Réalisateur : Christopher London
Acteurs : Jessica Rothe, Israel Broussard, Ruby Modine,...
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Epouvante -Horreur, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h37min.


Synopsis : 
Prisonnière d’une boucle temporelle, Tree, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?


Critique :




Ces dernières années, les bonnes péloches horrifiques se comptent à peine sur les doigts d'une main méchamment amputée, et en ce qui concerne la branche teen movie du cinéma de genre, outre le singulier It Follows, c'est limite la dèche.

Nouveau nabab d'Hollywood grâce à ses nombreux grâce à ses nombreux cas ses à petits prix, et déjà auréolé d'une année 2017 proprement exceptionnelle (Split, Get Out), Jason Blum se met en tête donc cette fois de réveiller un brin de son sommeil ce sous-genre si jouissif ressuscité par feu Wes Craven au milieu des 90's, avant d'être usé jusqu'à la corde par une horde de petits copieurs bien moins brillants.
Plutôt malin sur le papier avec son utilisation ludique du " revivre en boucle la même journée " tiré du cultissime Un Jour sans Fin (et utilisé il y a peu dans le blockbuster SF plutôt bien foutu Edge of Tomorrow), Happy Birthdead de Christopher London, néo-slasher fun façon hommage sincère aux glorieuses 80's/90's, est une étonnante surprise, un survival joliment jubilatoire et divertissant, qui fait savoureusement le job sans forcément être révolutionnaire.



Référentiel au moins autant qu'il est prévisible, respectant au pied de la lettre les codes inhérents du slasher (tension sexuelle, mises à morts inventives, teenagers idiots,...) avec un ton dénué de toute prétention, porté par de bonnes idées narratives, des private jokes irrévérencieuse et donnant suffisamment de consistance à ses personnages - surtout son héroïne - pour les rendre plaisant à suivre (même s'ils sont caricaturaux à mort); Happy Birthdead, à l'humour potache savamment dosé et à la photo soignée, incarne sans forcer malgré un traitement potache/PG maladroit (le gores explicit aurait rendu le tout encore plus fun), l'archétype de ce que devrait être toute bonne série B du samedi soir.
Ou la potentiellement contre-séance horrifique parfaite au torture porn Jigsaw.


Jonathan Chevrier




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